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Hammett
Hammett

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31032012
Les brèves du PIF... - Page 4 13331310
Dans "Les brèves du PIF", votre nouveau rendez-vous hebdomadaire sur BFN. Je vous présenterai chaque semaine l’évolution des parts de marché de nos opérateurs Français. Alors que l'ensemble des Fai's ont publié leurs résultats pour l'année 2011, il convient de faire le point sur les positions respectives des uns et des autres dans le haut et très haut débit.


Commençons par un récapitulatif des parts de marché pour l’année 2011. Cela confirme, les tendances observées pour les parts de conquête sur l'ensemble de l'année 2011.

Orange remonte à partir du troisième trimestre. La tendance de ces bons chiffres devra être confirmée. Ne serait-ce que pour retrouver les chiffres de fin 2010. Ce sera déjà pas mal. Le fait que la tendance soit positive est à noter.

SFR s’enfonce et le début 2012 risque d’être encore assez terne. L’accent commercial va certainement porter certainement sur le mobile, au détriment de l’ADSL ?

Free a retrouvé des couleurs avec le lancement de sa V6, Free Mobile va t-il lui donner un coup de fouet ? Il lui faudrait déjà garder les Aliciens.

Bouygues Telecom continue à être sur un nuage. A voir si l’arrivée de Free Mobile ne va pas lui porter préjudice. En tout cas le fait de s’être lancé dans l’ADSL et surtout d’avoir lancé le 4P, lui a permis de devenir un FAI qui compte et de fidéliser ses clients mobiles. Objectif largement atteint.

Numéricâble et Darty vivotent depuis des années. A eux deux ils vont finir par peser moins que Bouygues Télécom.

Bref 2012 devrait être passionnant avec l’impact de l’arrivée de Free Mobile et le lancement d’une offre ADSL pour Virgin Mobile et La Poste Mobile. Le quadruple Play et les économies qu’il engendre va devenir le must du marché.

Méthodologie : Les chiffres sont tirés des communiqués des opérateurs. Les chiffres de Darty et de Numéricâble sont arrêtés à octobre et septembre. Pour Numéricâble, il manque les résultats de Complétel.

A noter que Free, Bouygues Télécom et SFR ne détaillent pas entre clients ADSL et clients Fibre Optique... De la transparence ne serait pas de trop !

Sources : Orange, SFR, Iliad, Bouygues Télécom, Darty, Numéricâble.




Dernière édition par Hammett le Dim 1 Avr 2012 - 9:47, édité 1 fois
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Commentaires

Hammett
Mer 6 Juin 2012 - 8:05Hammett
Quelques nouvelles sur la SVOD (abonnement à un service VOD) via Zdnet(06/03) : "A l’occasion de la publication de ses résultats annuels, Canal+ a fait le point sur son offre VOD Canalplay infinity. 25 000 abonnés ont été recrutés en deux mois, ce qui n’est pas extraordinaire, faut dire que pour le moment ce service n’est disponible que chez SFR. En moyenne, chaque abonné consomme une vidéo par jour.

Coté concurrence, il y a Filmo TV qui a noué un partenariat avec Orange qui lui a rapporté 650 000 abonnés. On peut dire merci à l’offre Livebox Star. Pour donner un point de repère, aux USA, Netflix compte 22 millions de clients
."

Bref, cela a du mal à décoller dans l’hexagone...La faute aux catalogues pas toujours très frais au niveau cinéma contrairement aux séries ? A la volonté des chaines de TV (gratuites et payantes) de garder leurs programmes ?
Dommage, car la flexibilité de SVOD est vrai atout.
Hammett
Ven 8 Juin 2012 - 7:50Hammett
D’autres chiffres concernant la VOD. C’est un article du site du Point (02/05) qui fait le …point.

"Orange se taillerait la part du lion avec 36,8 % du marché(...) En France, le marché de la vidéo à la demande connaît une forte expansion. En 2011, le SEVN (Syndicat de l'édition vidéo numérique) estime que la VaD a généré un chiffre d'affaires de 230 millions d'euros, en hausse de 50 %.
Un chiffre voisin de celui du CNC (219 millions d'euros, + 44 %).

La location est l'usage dominant (99,5 % des 37,5 millions de transactions enregistrées). Parmi les multiples acteurs, la VoD d'Orange se taillerait la part du lion avec 36,8 % du marché, devant Canal+ (27,9 %), Club Vidéo SFR (20,1 %), MyTF1VOD (16,2 %), iTunes (14,8 %), Free Home Vidéo (13 %), Pass M6 (10,4 %)... "
Hammett
Sam 9 Juin 2012 - 7:21Hammett
Entre Orange et Free, c’est (presque) la Saint Valentin ! Lorsque le premier et le second du marché sur le haut débit passent des accords, les suivants peuvent-ils avoir des inquiétudes ?

Selon le quotidien Les Echos, les deux opérateurs ont renégocié leur contrat d'itinérance et sont tombés d'accord sur les tarifs de la terminaison d'appel SMS, enfin Orange pourrait accueillir Free sur son futur réseau 4G, alors que légalement c’est SFR qui devrait s’y coller…

Pour rappel, pour la 4G, à l’image de ce qui se passe pour la Fibre Optique, Orange a également proposé un partenariat avec SFR et Bouygues Télécom.
Bref, après des années de guérillas, les opérateurs pourraient-ils devenir adultes ? Même si la concurrence reste rude, rien n’empêche de travailler en relative bonne harmonie et de passer des accords.

Quelques extraits de l’article.
Itinérance sur les SMS
"L'opérateur historique a accepté de réduire le prix unitaire de l'itinérance pour les messages texte, ce qui était capital pour le quatrième opérateur mobile, qui a promis des SMS à volonté à ses clients dans le cadre de son forfait à 20 euros. En échange, Free Mobile a accepté de diminuer ses prétentions en termes de terminaison d'appel SMS."

Itinérance 3G
"Le contrat d'itinérance signé en mars 2011 a donc été renégocié et Stéphane Richard, le PDG de France Télécom, a annoncé au marché qu'il en attendait désormais 1 milliard d'euros en trois ans et non plus en six. Cette manne inespérée a apaisé les tensions entre les deux groupes."

4G
" Stéphane Richard a déclaré à L'Expansion que son groupe était « ouvert à un partenariat avec Free » dans la 4G. Cependant, chez l'opérateur historique, on relativise les propos du PDG : le groupe a aussi tendu des perches pour le partage d'infrastructures 4G à Bouygues Telecom, et surtout à SFR, qui dispose du deuxième réseau du pays."
Hammett
Mer 13 Juin 2012 - 8:41Hammett
Courant mars, le quotidien L’Equipe a publié un récapitulatif de la diffusion du football à la TV à partir de la saison prochaine. A noter la part prépondérante de Be In Sport. Pour cette année, il reste à attribuer la coupe d’Italie (prix actuel : 250 000 €) et la coupe d’Allemagne (prix actuel : 100 000 €).

Les brèves du PIF... - Page 4 120328100803313248


Pour cette année, il reste deux gros morceaux à vendre.
Formule 1
La Formule 1 est actuellement diffusée par TF1, mais devant les audiences un peu faiblardes (selon les critères de la chaine) et devant la volonté de maitriser ses coûts de grille, il serait étonnant que TF1 remette au minimum 40 millions, il ne faut pas exclure un partage des retransmissions des grands prix entre une chaîne en clair et une chaine cryptée.

Championnat de foot anglais
La première League anglaise est diffusée actuellement par Canal+ pour 27 millions par an, mais comme ce championnat est très attractif et stratégique pour réaliser des abonnements, là-aussi, il y a fort à parier que BeIn Sport fera une offre pour sa diffusion française. Cela tombe bien, les droits à l’international de ce championnat devraient être mis en vente lors du second semestre 2012.
Hammett
Jeu 14 Juin 2012 - 8:37Hammett
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°11

Orange
Si elle se confirme, la nouvelle devrait faire du bruit ! Orange serait prêt à rapatrier ses centres d’appels en France.
«Lors d'un colloque organisé par Reuters, Gervais Pellissier, directeur financier de France Télécom -Orange, s'est dit prêt à rapatrier ses centres d'appel en France "en gardant à l'esprit qu'il est indispensable pour pouvoir continuer à proposer le même service 24 heures sur 24 avec des salariés français". Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a rencontré les dirigeants des opérateurs télécoms pour leur suggérer de transférer en France leurs centres d'appels, dont une part importante est délocalisée au Maroc et en Tunisie, afin de préserver l'emploi. En Espagne, France Télécom a déjà rapatrié ses centres d'appels situés en Amérique latine, pour améliorer la qualité de son service.»

La Poste Mobile
La Poste mobile va lancer son offre ADSL fin 2012 début 2013, c’est ce qu’a affirmé un de ses représentants au forum du quotidien Les Echos « Telecoms et Net » :
"Nous souhaitons lancer des offres "quadruple play" [abonnement couplant téléphone mobile, fixe, Internet et télévision] car c'est un levier de fidélisation supplémentaire et cela correspond à un besoin du marché", a déclaré le dirigeant.
"Nous sommes un peu en retard par rapport à nos plannings initiaux" en raison de l'arrivée du quatrième opérateur mobile en janvier, "mais l'offre [d'accès à Internet] verra le jour à la fin de l'année 2012 ou au début de l'année prochaine".
Comme pour le mobile, La Poste s’appuiera sur le réseau de SFR. Côté mobile, La Poste revendique 600 000 clients et a regagné lesclients perdu en début d’année avec l’arrivée de Free Mobile.

Bouygues Telecom
C’est le site Les Mobiles qui donne l’information : après l’intégration de l’offre Universal Mobile au sein des offres Bouygues, c’est au tour du Mvno Simyo (180 000 clients) d’être directement intégré à Bouygues. L’heure est à la simplification des offres.
Hammett
Lun 18 Juin 2012 - 8:40Hammett
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°12

Free Mobile
De nouveaux chiffres sur Free Mobile.
Selon une étude du cabinet Kantar Worldpanel, que rapporte le quotidien Le Monde (16/06) : « En nombre de clients, sa part de marché s'établissait à 7,9 %, soit plus de 3,6 millions de personnes, sur une période de quatre semaines allant du 16 avril au 13 mai 2012.
Toutefois, le même problème se pose pour Iliad : » le manque de rentabilité de sa branche mobile. Le positionnement économique à bas coût de ses offres ne lui confère que 3,6 % de part de marché en chiffres d'affaires (…) Par rapport aux autres opérateurs, y compris les MVNO, Free dégage un chiffre d'affaires mensuel moyen par client inférieur de 55 % à la moyenne .

Il faut dire : « qu'une majorité de ses clients mobiles soit aussi des abonnés de ses offres Internet, et bénéficient à ce titre de remises commerciales, explique également cet écart"

Bref, c’est un vrai succès commercial en si peu de temps, et ce n’est rentable qu’avec la base de clients ADSL.

Espagne
Il y a des chiffres qui dépeignent aussi une réalité sociale et économique.
En l’occurrence, avec la crise qui secoue l’Espagne avec un taux de chômage de 25%, une news du quotidien Les Echos révèle que "Les opérateurs espagnols de téléphonie mobile ont perdu un nombre record de clients en avril (…) Quelque 380.000 personnes ont renoncé à leur téléphone mobile en avril, qui constitue le troisième mois consécutif de baisse en la matière (…) Movistar, la filiale mobile de Telefonica, a ainsi perdu 1,6 million de clients en neuf mois."
Hammett
Mar 19 Juin 2012 - 7:23Hammett
Un débat «agite» le paysage de l’internet français depuis de nombreuses années, c’est celui de la séparation fonctionnelle de France Télécom.
Qu’est-ce que la séparation fonctionnelle ? Pour ses partisans (essentiellement SFR et depuis quelques temps un peu moins Free), il s’agirait de séparer les activités de réseaux des activités de services de l’opérateur historique pour avoir une concurrence libre et entière. Ces opérateurs estimant que le marché serait encore plus dynamique par ce biais un peu, ce qui reste un peu simpliste quand même.

Les pouvoirs publics et l’ARCEP (le régulateur des télécoms) ont préféré être plus pragmatique et faire en sorte que le marché soit concurrentiel tout en étant occupé par des acteurs solides et par un opérateur historique dynamique.
C’est ce qu’a rappelé le 23 mars dernier le président de l’ARCEP lors d’une Interview au « Club Parlementaire du Numérique » y est revenu sur le travail du régulateur (partie 1) et pourquoi celui-ci était opposé à une séparation fonctionnelle (partie 2) de France Télécom, qui n’est pas aussi simple à mettre en place, sans compter les conséquences sociales et économiques que cela entraineraient.

1 – Le travail de l’ARCEP
Le régulateur revient sur ce qui a été fait depuis 15 ans afin qu’une concurrence s’installe dans le secteur des communications électroniques.
Pour le haut débit, cela s’articule autour de deux axes : le dégroupage et la séparation comptable de France Télécom.

Le dégroupage : "Le recours au dégroupage de la boucle locale de France Télécom, décidé en 2000, a favorisé l'émergence d'une concurrence pérenne sur le marché du haut débit. Rétrospectivement, il constitue le meilleur modèle, en ce qu'il fournit aux opérateurs alternatifs les bonnes incitations pour investir progressivement dans leur propre infrastructure.". Selon l’ARCEP, Il y a près de 10 millions de ligne dégroupés au 31 décembre.
La concurrence s’effectuant : "grâce aux innovations technologiques importantes qui ont permis à des nouveaux entrants de bâtir des infrastructures concurrentes sur des technologies plus efficaces.".

La séparation comptable des activités de France Télécom est un «outil performant pour distinguer les activités de gros et de détail et vérifier l'absence de discrimination tarifaire.»

Concernant la Fibre Optique, le régulateur indique que le choix du pragmatisme a également été opéré, en favorisant le co-investissement qui a le mérite de "de s'adapter aux capacités d'investissement de chaque opérateur et de permettre une large mutualisation des boucles locales optiques. Aussi, tout en garantissant une animation concurrentielle suffisante, il encourage les opérateurs à adopter une stratégie de collaboration durable".

A suivre...
Hammett
Mer 20 Juin 2012 - 8:00Hammett
Après les considérations réglementaires qui s’opposent à une séparation fonctionnelle de France Télécom, le président de l’ARCEP lors d’une Interview au « Club Parlementaire du Numérique » a abordé la faisabilité technique d’une éventuelle séparation fonctionnelle de France Télécom. Ce serait techniquement long et complexe à mettre en place. Il resterait ensuite à démontrer que cela pourrait « libérer » le marché…

2 - Séparation fonctionnelle ou structurelle ?
Le régulateur est revenu sur ce qui semble être une chimère : la séparation fonctionnelle, voir structurelle. Pour en arriver à cette étape, il faudrait une discrimination durable sur la qualité des prestations offertes par l’opérateur historique. Il a souligné les inconvénients d’une telle procédure qui nécessiterait au minimum 18 mois de concertation avec l'Autorité de la concurrence et à la Commission européenne.

"Une séparation fonctionnelle (séparation des activités d’infrastructure et de services) et surtout structurelle (création d’une société distincte) s'accompagne de coûts sont liés à la réorganisation de l'entreprise, à la duplication des techniciens et ingénieurs et, plus généralement, à la dissociation d'activités présentant une certaine synergie.
Elle ne doit donc être envisagée qu'en cas de dysfonctionnement durable de la concurrence sur les marchés de gros. C'est d'ailleurs ce que prévoient le droit communautaire et la loi française qui l'a transposé : ils en ont fait un instrument de dernier recours à la disposition du régulateur.
(…) Par là-même, la séparation fonctionnelle implique une perte d'efficacité pour l'opérateur historique, et, par ricochet, pour l'ensemble du secteur, cette inefficacité se reportant sur le prix des services d'accès.
"

La position (La Tribune, 08/04/2011) de l’ARCEP est connue depuis longtemps et n’est pas une surprise. Par contre, un autre acteur, l’Autorité de la Concurrence serait plutôt favorable à une séparation fonctionnelle. Mais à l’heure actuelle, il semble peu probable que cela soit à l’ordre du jour.
Hammett
Ven 22 Juin 2012 - 7:46Hammett
Un rappel sur les principales dépenses des chaines de télévision dans l’achat des droits télévisuels du football. Un comparatif
s’impose avec l’arrivée du nouvel entrant BeIn Sport et la revente de nouveaux droits qui arrivaient à échéance. Globalement (hors événements exceptionnels comme l’Euro ou la Coupe du monde), l’augmentation est de 35 millions d’euros, soit 4%.

Sans l’arrivée de BeIn Sport les tarifs auraient été à la baisse pour l’ensemble des droits à l’image des droits pour la Ligue1 de 679 millions à 628 millions, soit une baisse de 7,5%.
Le total des acquisitions de BeIn Sport est de 292 millions par an, pour Orange il était de 214 millions pour un catalogue nettement moins important. Comme quoi, il était possible de faire une chaine alternative à Canal+.

Saison 2011-2012
Canal+ 468 millions d'euros dépensés pour la Ligue 1, 31 millions pour la Ligue des champions, 27 millions pour la Première Ligue anglaise, 7 millions pour la Liga espagnole, 8 millions (avec M6) pour l’Europa Ligue, 10 millions pour la Calcio italien. Total : 551 millions.

TF1 25 millions d'euros pour la Ligue des champions, 45 millions pour les matches de l'Equipe de France. Total :70 millions.

Orange Sport 151 millions pour la 2e affiche de chaque journée de Ligue 1, 60 millions pour les droits mobiles de la Ligue 1, 2,5 millions pour la Bundesliga allemande. Total : 213,5 millions.

France Télévisions 12 millions pour la Coupe de France, France Télévisions 10 millions pour la Coupe de la Ligue. Total : 22 millions.

Eurosport 10 millions pour l’affiche de la Ligue 2 et 2 millions pour la Coupe de France. Total : 12 millions.

Total : 868,5 millions

Saison 2012-2013
Al-Jazira Sport, 170 millions d'euros pour 8 matches à chaque journée de Ligue 1, 61 millions pour la Ligue des champions, plus de 120 millions pour l'Euro 2012 et 2016. 22 millions pour la Liga espagnole, 11 millions pour le Calcio et la Bundesliga, 16 millions pour la Ligue Europa, 12 millions pour la Ligue 2 (9 matchs pour BIS). Total : 292 millions (hors Euro 2012 et 2016).

Canal+, 420 millions d'euros pour les deux affiches de chaque journée en Ligue 1, 10 millions pour la diffusion de la Ligue 1 dans les hôtels et bars, 50 millions pour 13 affiches de la Ligue des champions, 27 millions pour la Première Ligue anglaise. Total : 507 millions.

TF1, 45 millions pour les matches de l'Equipe de France. Total : 45 millions.

France Télévisions et Eurosport, 14 millions pour la Coupe de France, France Télévisions 10 millions pour la Coupe de la Ligue. Eurosport 8 millions pour un match de ligue 2. Total : 32 millions.

Orange, 25 millions pour les droits mobiles de la Ligue 1. Total : 25 millions.

YouTube, DailyMotion, L’Equipe, 3 millions pour un résume de la journée de Ligue 1. Total : 3 millions.

Total : 904 millions.

Pour la Coupe du Monde 2014, TF1 va dépenser 130 millions. Pour l’Euro 2012 et l’Euro 2016, Tf1
Et M6 vont dépensés 100 millions et Al-Jazeera 130 millions.
Hammett
Lun 25 Juin 2012 - 8:09Hammett
Au-delà des pertes et/ou des gains pour les opérateurs, quelles peuvent être les prochaines évolutions du marché de la téléphonie mobile après le lancement de FreeMobile ?

Les offres de Free peuvent-elles devenir un « standard » tarifaire et quels services permettront aux opérateurs de se différencier ? La convergence du fixe et du mobile ne fait que commencer et gare à ceux qui ne prendront pas le train.
Les Mvno qui ne pourront pas proposer de l’ADSL resteront sur des marchés de niches. Virgin Mobile (c'est fait) et La Poste Mobile (c'est à venir) avec une offre ADSL devraient pouvoir passer entre les gouttes.

Tout d’abord, retour sur quelques réponses proposés par des experts au moment du lancement de l’offre de Free.

Évolutions tarifaires ?
Pour les analystes de Nomura (Le Point, 12/01) c’est l’ensemble des offres qui devront être revues : "L'écart de prix entre les tarifs 'en dur' et les tarifs internet n'est pas soutenable de notre point de vue", estiment-ils dans une note. "Une refonte générale des prix au-delà des offres internet semble inévitable à moyen terme''. "La nouvelle norme internet comprenant appels et SMS illimités à 20-25 euros par mois va probablement s'étendre à toutes les structures de tarifs."

Mais tempère AT Kearney (Le Monde, 12/01) : "La question qui se pose, c'est jusqu'à quel prix les opérateurs, notamment les historiques, peuvent descendre, sachant qu'ils ont des charges fixes (personnel, boutiques) importantes."

Course à l’innovation ?
La différenciation sur le long terme se fera aussi sur l’innovation. Pour Edouard Barreiro (ZdNet, 10/01) de Que Choisir, les opérateurs historiques : "ne peuvent pas rester les bras croisés mais auront du mal à descendre aussi bas, surtout Orange. Les mois qui viennent pourraient se transformer en course à l'innovation pour se démarquer de Free, comme avec l'ADSL où les acteurs se différencient via les services, pas les prix."

C’est ce que pense Fréderic Pujol, de L'institut Idate (Le Monde, 12/01) : "Les réponses ne seront pas que tarifaires", estime-t-il. ''Au lieu de sacrifier d'emblée leurs marges, des opérateurs ont tenté de retenir leurs clients.''
Free devra lui aussi innover sur les services, un constat partagé par le Cabinet orrester (ZdNet, 10/01) : "La différenciation sur le long terme ne peut pas se faire que sur le prix et Free a dans ses valeurs l'innovation. On peut leur faire confiance pour lancer des services nouveaux".

A suivre…
peper-eliot
Lun 25 Juin 2012 - 13:01peper-eliot
Ah... toujours un plaisir de lire tes news Wink
2012 nous reserve encore plein de surprises Smile
Hammett
Mar 26 Juin 2012 - 7:50Hammett
Merci de tes encouragements. Wink

Quelques mois après les réponses des experts, retour sur les premiers changements visibles ou pas…Même si les différents opérateurs ont lancé des répliques commerciales plus ou moins puissantes. Il faudra encore attendre quelques mois pour y voir complètement clair.

Sur les usages
Selon un sondage publié par La Tribune (25/04) et réalisé par Ipsos pour le Mvno Prixtel : «les Français n'ont peut-être pas besoin de forfaits illimités: une étude révèle que 77% d'entre eux consomment moins de trois heures d'appels par mois (…), pour les SMS : «64% des personnes interrogées envoient moins de 100 textos par mois, soit moins de trois par jour. Les jeunes sont beaucoup plus actifs que la moyenne, 67% des 16-24 ans indiquant envoyer plus de 500 SMS par mois.»

Sur les usages, même constat chez Orange interrogé par La Tribune (25/04) : «il n'y a plus de place pour des forfaits de 4 ou 5 heures d'appels. Si certains petits consommateurs se contentent d'une ou 2 heures d'appels car ils ne veulent ou ne peuvent pas dépenser plus, le forfait Origami Jet à 69 euros (le plus complet) fonctionne très bien (…) Le marché des forfaits se polarise avec d'un côté l'entrée de gamme, sous les 20 euros, très clairement sous l'effet de Free, et de l'autre les offres illimitées : le 24/7 est devenu la référence, même si ce n'est pas la norme.»

Sur les subventions
Concernant les offres classiques la tendance est à privilégier le « bon » client engagé et qui veut le rester pour profiter d’une subvention. Car il faut aussi limiter les coûts !
Selon Bouygues Telecom : « «le marché va se polariser et se « dé-moyenner » sur les subventions qui vont se concentrer sur le haut de gamme». Même analyse encore chez Orange : «nous n'avons pas l'intention de faire exploser nos coûts d'acquisition, nous focalisons les subventions sur les clients à valeur, qui s'engagent sur 24 mois. »
D’autant que chez Sosh : "85% de nos ventes hors Sosh se font avec subvention", pour Bouygues Telecom prédit que : «le marché du « SIM-only » sera « un sas, avec des creux et des bosses, au gré des sorties des nouveaux smartphones et des périodes de fin d'engagement.»

A suivre…
peper-eliot
Mer 27 Juin 2012 - 0:36peper-eliot
bas de gamme : <20.00
Origami Jet 24/7 + inter + 3Go = 69.00... Et le M. Orange nous dit que "Si certains petits consommateurs se contentent d'une ou 2 heures d'appels (...) le forfait Origami Jet à 69 euros (le plus complet) fonctionne très bien" Suspect Suspect Suspect ??? là, je pige pas

Hammett
Mer 27 Juin 2012 - 6:19Hammett
On peut supposer que certains souhaitent le top et pas forcement le low-cost. Comme on dit : " il faut de tout pour faire un monde..."
Hammett
Mer 27 Juin 2012 - 8:04Hammett
Alors que les discussions sur le nombre de clients chez Free se tasse un peu, d’autres chiffres - et c’est nettement moins drôle – commencent à circuler sur le coût social que pourrait entrainer le modèle économique de Free.
Les pertes sont estimées entre 10 000 et 60 000 emplois directs et indirects. Voilà des chiffres qui vont certainement alimenter le débat sur le « bienfait » social de l’arrivée d’un quatrième opérateur.
Reste à valider les différentes hypothèses de travail permettant ces chiffrages. Dommage que ce débat n’arrive que maintenant.

Premières estimations : entre 10 000 et 30 000 emplois supprimés
Plusieurs estimations circulent. Il y a celle de l’ARCEP qui a déjà dit s’attendre à la perte de 10 000 emplois sur la filière. Celle du Secrétaire Général de FO qui évoque 30 000. Un plan de sauvegarde de l’emploi de 500 personnes pourrait toucher SFR.
Mais ce sont les centres d’appels et les distributeurs indépendants qui devraient souffrir le plus. Dans les centres d’appels, entre 5000 et 10 000 personnes (sur 64 000, les télécoms représentent 50% de l’activité) pourraient être touchées selon le syndicat patronal, le SP2C.
Dans les boutiques, comme the Phone House (1200 salariés), les conséquences sont à prévoir. Bouygues a prévu de réduire la rémunération des vendeurs. Nul doute que cela va être le cas pour Orange et SFR. Sachant que le développement des offres low-cost nécessite moins de boutiques. Les opérateurs vont se replier sur leurs réseaux.

Selon une étude : jusqu’à 60 000 emplois supprimés
Une autre étude vient de paraitre. Réalisée par Bruno Deffains, professeur à l'Université Paris II (Assas) et Directeur du Laboratoire d'Economie du Droit. Il calcule une perte nette de 59 300 emplois. Les pertes brutes de 69 400 seraient compensées par la création de 10 100 emplois pour améliorer le réseau.

"L'étude évalue le chiffre d'affaires total des opérateurs mobiles à 23,7 milliards d'euros, leur valeur ajoutée créée à 5,1 milliards d'euros, les emplois internes à 24 000. Pour les partenaires de 1er rang, la valeur ajoutée créée est de 7,8 milliards d'euros, les emplois directs à 130 000. Quant aux autres partenaires, leur valeur ajoutée se monte à 12,9 milliards d'euros, les emplois s'élèvent à 191 000.
Au total, l'activité mobile a dégagé, en 2011 en France, une valeur ajoutée de 25,8 milliards d'euros (somme des 3 valeurs ajoutées des trois secteurs) et 345 000 emplois.
"

Ensuite l’étude essaye de calculer le % de clients qui pourrait opter pour une offre sans terminal et sans engagement et à partir de là le % de perte sur le chiffre d’affaire. Et c’est là qu’est peut-être la question, car il pose que 50% des clients pourraient opter pour ce type d’offres. Ce qui est pour le moment difficile à appréhender.

Voilà les résultats : "l'étude aboutit à une destruction nette de 61 600 emplois : 10 600 chez les opérateurs mobiles eux-mêmes, 35 200 chez les partenaires de 1er rang, 15 800 chez les autres partenaires. Il faut compter avec une possible délocalisation d'emplois du fait de la baisse de la marge des opérateurs, dans ce cas, 7 800 emplois seraient détruits. Ce qui pourrait porter le chiffre total à 69 400 destructions."

Au-delà du gâchis social, l’étude calcule également que : "ce sont plus de 2,5 milliards d'euros de prélèvements supplémentaires qu'il faudra trouver pour financer dans les trois années qui viennent les caisses de chômage et les pertes de recettes des organismes sociaux (sécurité sociale, allocations familiales, etc.).".

Sources : Le Figaro (04/06), Le Monde Informatique (04/06).
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