Hammett
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31032012
Dans "Les brèves du PIF", votre nouveau rendez-vous hebdomadaire sur BFN. Je vous présenterai chaque semaine l’évolution des parts de marché de nos opérateurs Français. Alors que l'ensemble des Fai's ont publié leurs résultats pour l'année 2011, il convient de faire le point sur les positions respectives des uns et des autres dans le haut et très haut débit.
Commençons par un récapitulatif des parts de marché pour l’année 2011. Cela confirme, les tendances observées pour les parts de conquête sur l'ensemble de l'année 2011.
Orange remonte à partir du troisième trimestre. La tendance de ces bons chiffres devra être confirmée. Ne serait-ce que pour retrouver les chiffres de fin 2010. Ce sera déjà pas mal. Le fait que la tendance soit positive est à noter.
SFR s’enfonce et le début 2012 risque d’être encore assez terne. L’accent commercial va certainement porter certainement sur le mobile, au détriment de l’ADSL ?
Free a retrouvé des couleurs avec le lancement de sa V6, Free Mobile va t-il lui donner un coup de fouet ? Il lui faudrait déjà garder les Aliciens.
Bouygues Telecom continue à être sur un nuage. A voir si l’arrivée de Free Mobile ne va pas lui porter préjudice. En tout cas le fait de s’être lancé dans l’ADSL et surtout d’avoir lancé le 4P, lui a permis de devenir un FAI qui compte et de fidéliser ses clients mobiles. Objectif largement atteint.
Numéricâble et Darty vivotent depuis des années. A eux deux ils vont finir par peser moins que Bouygues Télécom.
Bref 2012 devrait être passionnant avec l’impact de l’arrivée de Free Mobile et le lancement d’une offre ADSL pour Virgin Mobile et La Poste Mobile. Le quadruple Play et les économies qu’il engendre va devenir le must du marché.
Méthodologie : Les chiffres sont tirés des communiqués des opérateurs. Les chiffres de Darty et de Numéricâble sont arrêtés à octobre et septembre. Pour Numéricâble, il manque les résultats de Complétel.
A noter que Free, Bouygues Télécom et SFR ne détaillent pas entre clients ADSL et clients Fibre Optique... De la transparence ne serait pas de trop !
Sources : Orange, SFR, Iliad, Bouygues Télécom, Darty, Numéricâble.
Commençons par un récapitulatif des parts de marché pour l’année 2011. Cela confirme, les tendances observées pour les parts de conquête sur l'ensemble de l'année 2011.
Orange remonte à partir du troisième trimestre. La tendance de ces bons chiffres devra être confirmée. Ne serait-ce que pour retrouver les chiffres de fin 2010. Ce sera déjà pas mal. Le fait que la tendance soit positive est à noter.
SFR s’enfonce et le début 2012 risque d’être encore assez terne. L’accent commercial va certainement porter certainement sur le mobile, au détriment de l’ADSL ?
Free a retrouvé des couleurs avec le lancement de sa V6, Free Mobile va t-il lui donner un coup de fouet ? Il lui faudrait déjà garder les Aliciens.
Bouygues Telecom continue à être sur un nuage. A voir si l’arrivée de Free Mobile ne va pas lui porter préjudice. En tout cas le fait de s’être lancé dans l’ADSL et surtout d’avoir lancé le 4P, lui a permis de devenir un FAI qui compte et de fidéliser ses clients mobiles. Objectif largement atteint.
Numéricâble et Darty vivotent depuis des années. A eux deux ils vont finir par peser moins que Bouygues Télécom.
Bref 2012 devrait être passionnant avec l’impact de l’arrivée de Free Mobile et le lancement d’une offre ADSL pour Virgin Mobile et La Poste Mobile. Le quadruple Play et les économies qu’il engendre va devenir le must du marché.
Méthodologie : Les chiffres sont tirés des communiqués des opérateurs. Les chiffres de Darty et de Numéricâble sont arrêtés à octobre et septembre. Pour Numéricâble, il manque les résultats de Complétel.
A noter que Free, Bouygues Télécom et SFR ne détaillent pas entre clients ADSL et clients Fibre Optique... De la transparence ne serait pas de trop !
Sources : Orange, SFR, Iliad, Bouygues Télécom, Darty, Numéricâble.
Dernière édition par Hammett le Dim 1 Avr 2012 - 9:47, édité 1 fois
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Commentaires
Mer 9 Jan 2013 - 7:50
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°31
Orange
Selon Les Echos (20/12), Alcatel qui est en grande difficulté financière pourrait céder ses activités câbles sous-marins à France Télécom. L’opérateur historique ayant déjà une branche dans cette activité, cela permettrait de garder ce secteur stratégique sous pavillon national. L’actif d’Alcatel serait valorisé entre 100 et 150 millions d’euros.
A suivre.
Fusion ARCEP/CSA
Comme annoncé depuis quelques semaines, c’est la solution d’une fusion a minima entre les deux régulateurs qui devrait être retenue par le gouvernement. Chacun garderait ses pouvoirs actuels, mais serait crée, mais selon Le Figaro (02/01): "une assemblée autonome composée à parité de membres des deux organismes de régulation. Sa présidence pourrait être tournante entre les présidents de l'ARCEP et du CSA, avec des mandats d'une année".
Le détail devrait être connu assez rapidement. Il s’agirait donc bien d’un rapprochement plutôt qu’une fusion. Cette dernière solution étant manifestement trop « complexe » à mettre en place.
SFR - Joe Mobile
ZdNet (03/01) fait le point sur le dernier né de SFR et annonce que l’objectif de 5000 clients serait atteint. Après cette première phase de mise en place, SFR devrait lancer la cavalerie lourde afin de se donner les moyens de faire décoller Joe Mobile, car l’opérateur vise "plusieurs centaines de milliers d'abonnés" d'ici la fin de l'année. Reste qu’il va lui falloir ne pas déshabiller Red pour habiller Joe.
Orange
Selon Les Echos (20/12), Alcatel qui est en grande difficulté financière pourrait céder ses activités câbles sous-marins à France Télécom. L’opérateur historique ayant déjà une branche dans cette activité, cela permettrait de garder ce secteur stratégique sous pavillon national. L’actif d’Alcatel serait valorisé entre 100 et 150 millions d’euros.
A suivre.
Fusion ARCEP/CSA
Comme annoncé depuis quelques semaines, c’est la solution d’une fusion a minima entre les deux régulateurs qui devrait être retenue par le gouvernement. Chacun garderait ses pouvoirs actuels, mais serait crée, mais selon Le Figaro (02/01): "une assemblée autonome composée à parité de membres des deux organismes de régulation. Sa présidence pourrait être tournante entre les présidents de l'ARCEP et du CSA, avec des mandats d'une année".
Le détail devrait être connu assez rapidement. Il s’agirait donc bien d’un rapprochement plutôt qu’une fusion. Cette dernière solution étant manifestement trop « complexe » à mettre en place.
SFR - Joe Mobile
ZdNet (03/01) fait le point sur le dernier né de SFR et annonce que l’objectif de 5000 clients serait atteint. Après cette première phase de mise en place, SFR devrait lancer la cavalerie lourde afin de se donner les moyens de faire décoller Joe Mobile, car l’opérateur vise "plusieurs centaines de milliers d'abonnés" d'ici la fin de l'année. Reste qu’il va lui falloir ne pas déshabiller Red pour habiller Joe.
Jeu 10 Jan 2013 - 7:49
A l’occasion du conflit entre Free et Google et du filtrage de la publicité par le FAI, le quotidien Les Echos a interviewé un des fondateurs d’OVH, l’hébergeur bien connu. Il y donne sa vision du conflit mais également quelques chiffres.
OVH, combien de divisions ? Pour l’hébergeur : "Nous avons à ce jour un peu moins de 600.000 clients ADSL, avec une croissance exponentielle". Par client, faut entendre particuliers et pros.
Et il revient sur les montants mensuels en jeux concernant la participation de Google aux investissements dans le réseau : "Orange, qui a réussi à obtenir un paiement de Google pour s'interconnecter, ne gagne probablement pas plus de 5 millions d'euros par an (…) Mais les opérateurs télécoms se préparent à l'arrivée demain de la Google TV, qui nécessitera peut-être 1 à 4 Mbps par utilisateur, soit 1 à 3 euros par abonné coût de bande passante".
Actuellement pour OVH, le coût serait d'environ de 0,15cts/mois. Bref, c’est effectivement mineur pour le moment. En représentant jusqu’à 8/9% d’un abonnement mensuel, cela risque de coincer. Mais pas de panique, ce n’est pas pour tout de suite…
Mais ce n’est rien par rapport au mobile, car les enjeux sont surtout sur ce réseau : " Alors que dans le fixe, nous avons des ruptures technologiques tous les dix ans qui nous permettent de suivre la croissance du trafic, les ressources sont plus limitées dans le mobile. Si on ne change pas le modèle, on ne pourra pas regarder la télévision sur son mobile malgré la 4G et toutes les innovations en cours".
Par changement de modèle, il faut comprendre modèle économique et donc prix de vente, forfait. Bref, ce ne sera pas pour une baisse des prix.
OVH, combien de divisions ? Pour l’hébergeur : "Nous avons à ce jour un peu moins de 600.000 clients ADSL, avec une croissance exponentielle". Par client, faut entendre particuliers et pros.
Et il revient sur les montants mensuels en jeux concernant la participation de Google aux investissements dans le réseau : "Orange, qui a réussi à obtenir un paiement de Google pour s'interconnecter, ne gagne probablement pas plus de 5 millions d'euros par an (…) Mais les opérateurs télécoms se préparent à l'arrivée demain de la Google TV, qui nécessitera peut-être 1 à 4 Mbps par utilisateur, soit 1 à 3 euros par abonné coût de bande passante".
Actuellement pour OVH, le coût serait d'environ de 0,15cts/mois. Bref, c’est effectivement mineur pour le moment. En représentant jusqu’à 8/9% d’un abonnement mensuel, cela risque de coincer. Mais pas de panique, ce n’est pas pour tout de suite…
Mais ce n’est rien par rapport au mobile, car les enjeux sont surtout sur ce réseau : " Alors que dans le fixe, nous avons des ruptures technologiques tous les dix ans qui nous permettent de suivre la croissance du trafic, les ressources sont plus limitées dans le mobile. Si on ne change pas le modèle, on ne pourra pas regarder la télévision sur son mobile malgré la 4G et toutes les innovations en cours".
Par changement de modèle, il faut comprendre modèle économique et donc prix de vente, forfait. Bref, ce ne sera pas pour une baisse des prix.
Ven 11 Jan 2013 - 7:56
Pierre Louette dirigeant de France Télécom a accordé une interview au quotidien Les Echos (10/01).
Il y revient sur l’accord d’itinérance avec Free, sur les attaques judiciaires de SFR. Le propos est tranché et un peu moins consensuel que celui de Stéphane Richard le pédégé du groupe.
Le marché du mobile
"Free Mobile a joué le rôle d'animateur du marché que les pouvoirs publics en attendaient. Si le point de vue de la concurrence est le seul à prendre en compte, c'est une réussite (...) l'année 2013 sera peut-être encore plus tonique que 2012, pendant laquelle nous avons déjà baissé nos tarifs mobiles de près de 20 %. Toutefois, les conséquences de l'arrivée de Free Mobile doivent aussi être mesurées à la lumière de l'investissement et de l'emploi".
Pour Orange, heureusement qu’il y a l’accord d’itinérance...La pilule est moins amère. D’autant que lors de la présentation des résultats à fin septembre, Orange annonçait avoir rattrapé sa perte de clients avec un forfait par rapport à fin 2011.
Free et l’itinérance
"Les larmes de crocodile de nos concurrents sont l'expression de leur dépit, de leur amertume et de leur envie. Ils ont simplement été surpris par la capacité de l'opérateur historique, sous l'impulsion de Stéphane Richard, à être agile et disruptif (...) ces revenus d'itinérance jouent le rôle de coussin amortisseur. Nous allons déjà gagner plus d'un milliard d'euros en deux ans, c'est au-delà de nos espérances (...) ce revenu finance presque à lui seul l'investissement annuel dans notre réseau mobile en France".
1 milliard d’euros sur 2 ans, cela va au delà du « coussin amortisseur » en permettant de payer presque 75% des investissements dans le mobile. C’est effectivement un joli coup et difficile on peut comprendre que cela doit difficile à accepter pour SFR ou Bouygues. Mais c'est la vie.
investissements
"Nous allons encore investir 350 millions d'euros dans la fibre optique cette année, et 600 à 700 millions d'euros dans le mobile. L'opérateur historique représente à lui seul 1,7 % des investissements et 1,4 % du PIB français (...) nous rappelons que nous, nous avons embauché 10.000 personnes en trois ans, et encore 4.000 personnes sur les trois prochaines années. Nous investissons sans chantage à l'emploi".
Petite (grosse même) pique envers Bouygues qui est accusé de faire du chantage à l’emploi afin de pouvoir utiliser de vieilles fréquence 2G pour faire de la 4G. Sur les investissement, il n'y a plus qu'à...
Attaques judiciaires
"Les sommes cumulées que nous réclament en justice nos concurrents en 2012 se montent à 4,5 milliards d'euros ! Numericable Completel à lui seul nous a assignés pour plus de 3,7 milliards d'euros dans des litiges liés au génie civil. Moyennant quoi, ils ont été condamnés à 85.000 euros de dépens.
(...) mais le marché des télécoms n'est pas un Farmville judiciaire ! La vraie bataille se livre sur le terrain, dans les boutiques (...) pour nous la coupe est pleine, nous allons répliquer davantage. En janvier, nous avons porté plainte au civil contre le Pdg de SFR pour dénigrement, après qu'il nous a accusés de ne pas être prêts pour le très haut débit mobile".
C’est une erreur. Orange doit être au-dessus de cela et laisser ses concurrents et notamment SFR s’enliser dans sa croisade. Les résultats de SFR ne plaide pas pour lui. Quant à Numéricable, décidemment, cela frise le comique.
Il y revient sur l’accord d’itinérance avec Free, sur les attaques judiciaires de SFR. Le propos est tranché et un peu moins consensuel que celui de Stéphane Richard le pédégé du groupe.
Le marché du mobile
"Free Mobile a joué le rôle d'animateur du marché que les pouvoirs publics en attendaient. Si le point de vue de la concurrence est le seul à prendre en compte, c'est une réussite (...) l'année 2013 sera peut-être encore plus tonique que 2012, pendant laquelle nous avons déjà baissé nos tarifs mobiles de près de 20 %. Toutefois, les conséquences de l'arrivée de Free Mobile doivent aussi être mesurées à la lumière de l'investissement et de l'emploi".
Pour Orange, heureusement qu’il y a l’accord d’itinérance...La pilule est moins amère. D’autant que lors de la présentation des résultats à fin septembre, Orange annonçait avoir rattrapé sa perte de clients avec un forfait par rapport à fin 2011.
Free et l’itinérance
"Les larmes de crocodile de nos concurrents sont l'expression de leur dépit, de leur amertume et de leur envie. Ils ont simplement été surpris par la capacité de l'opérateur historique, sous l'impulsion de Stéphane Richard, à être agile et disruptif (...) ces revenus d'itinérance jouent le rôle de coussin amortisseur. Nous allons déjà gagner plus d'un milliard d'euros en deux ans, c'est au-delà de nos espérances (...) ce revenu finance presque à lui seul l'investissement annuel dans notre réseau mobile en France".
1 milliard d’euros sur 2 ans, cela va au delà du « coussin amortisseur » en permettant de payer presque 75% des investissements dans le mobile. C’est effectivement un joli coup et difficile on peut comprendre que cela doit difficile à accepter pour SFR ou Bouygues. Mais c'est la vie.
investissements
"Nous allons encore investir 350 millions d'euros dans la fibre optique cette année, et 600 à 700 millions d'euros dans le mobile. L'opérateur historique représente à lui seul 1,7 % des investissements et 1,4 % du PIB français (...) nous rappelons que nous, nous avons embauché 10.000 personnes en trois ans, et encore 4.000 personnes sur les trois prochaines années. Nous investissons sans chantage à l'emploi".
Petite (grosse même) pique envers Bouygues qui est accusé de faire du chantage à l’emploi afin de pouvoir utiliser de vieilles fréquence 2G pour faire de la 4G. Sur les investissement, il n'y a plus qu'à...
Attaques judiciaires
"Les sommes cumulées que nous réclament en justice nos concurrents en 2012 se montent à 4,5 milliards d'euros ! Numericable Completel à lui seul nous a assignés pour plus de 3,7 milliards d'euros dans des litiges liés au génie civil. Moyennant quoi, ils ont été condamnés à 85.000 euros de dépens.
(...) mais le marché des télécoms n'est pas un Farmville judiciaire ! La vraie bataille se livre sur le terrain, dans les boutiques (...) pour nous la coupe est pleine, nous allons répliquer davantage. En janvier, nous avons porté plainte au civil contre le Pdg de SFR pour dénigrement, après qu'il nous a accusés de ne pas être prêts pour le très haut débit mobile".
C’est une erreur. Orange doit être au-dessus de cela et laisser ses concurrents et notamment SFR s’enliser dans sa croisade. Les résultats de SFR ne plaide pas pour lui. Quant à Numéricable, décidemment, cela frise le comique.
Lun 14 Jan 2013 - 7:49
Alors que l’Autorité de la Concurrence vient de notifier une amende de 180 millions d’euros à Orange et SFR (les deux sociétés ont fait appel) pour avoir crée un effet « club » sur certaines offres datant de 2005 et plus commercialisés depuis ( Le Figaro, 12/12), il peut se poser la question de savoir quel est le type de concurrence viable dans le téléphonie mobile.
De fait la seule chose vraiment importante est de pouvoir quitter facilement un opérateur. Car finalement quoi de plus normal qu’un opérateur puise proposer une offre attractive à un client afin de le garder, voir même une offre qui répond à un besoin.
Le tableau (Les Echos, 14/12) publié ci-dessous rappelle la structure des appels à partir d'un mobile et "l'effet club" est semble-t-il une réalité.
.
C’est Bouygues Télécom qui avait attaqué Orange et SFR devant l’Autorité de la Concurrence. Vu la part de marché de Bouygues, il ne semble pas que cela l’a beaucoup dérangé. Le plus simple serait que l’Autorité fixe un niveau à partir duquel un marché est concurrentiel ou non.
Beau débat juridique non ?
De fait la seule chose vraiment importante est de pouvoir quitter facilement un opérateur. Car finalement quoi de plus normal qu’un opérateur puise proposer une offre attractive à un client afin de le garder, voir même une offre qui répond à un besoin.
Le tableau (Les Echos, 14/12) publié ci-dessous rappelle la structure des appels à partir d'un mobile et "l'effet club" est semble-t-il une réalité.
. C’est Bouygues Télécom qui avait attaqué Orange et SFR devant l’Autorité de la Concurrence. Vu la part de marché de Bouygues, il ne semble pas que cela l’a beaucoup dérangé. Le plus simple serait que l’Autorité fixe un niveau à partir duquel un marché est concurrentiel ou non.
Beau débat juridique non ?
Mar 15 Jan 2013 - 8:11
Il y a un an Free Mobile était lancé. Retour sur les dernières actualités de l’opérateur mobile .
Le réseau Free Mobile
Un chiffre sur Free Mobile. Pour une fois il ne s’agit pas du nombre de clients. Il s’agit du nombre d’antennes Au 1er janvier, Free avait installé 1.779 antennes alors qu’ en [url=http://www.iliad.fr/finances/2012/CP_080312.pdf (page 4)]mars[/url] 2012, ses dirigeants avaient indiqué qu'ils visaient 2.500 antennes déployées pour la fin 2012.
Légalement, Free est dans les clous ! Free Mobile devait couvrir 27 % de la population lors de son lancement et 75% en janvier 2015. C’est juste pour souligner (une fois de plus) que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ! Free a encore beaucoup de travail...
Un tableau est toujours préférable à un grand discours. Voici le récapitulatif publié par le quotidien Les Echos du 14/01.
Itinérance
Lors d’une rencontre avec la presse, le pédégé d’Orange a soufflé le chaud et le froid sur les rapports entre l’opérateur historique et Free. Tout d’abord le chaud sur le "réseau" (Under construction…) du quatrième opérateur en déclarant (La Tribune, 14/01) qu’il demandait "le respect absolu des obligations de Free (…) S'il ne tient pas ses engagements, il faut qu'il soit sanctionné. Et là, il y a un problème".
Et ensuite en soufflant le froid de la réal politik : "Ce n'est pas surprenant que quelqu'un qui parte de zéro ait du mal en 2012", ajoutant sur la suite de l’accord d’itinérance : "si on dit qu'on arrête au bout de 5 ans et que, techniquement, Free n'est pas en mesure d'assurer un réseau complet, on verra bien, si on coupe le robinet, que diront les millions de Français abonnés à Free Mobile?". Et donc de douter fortement de efficacité d'une sanction contre Free et donc de poursuive le contrat d’itinérance.
D’un autre coté, fondamentalement Orange n’est pas pressé, le contrat d’itinérance lui assurant de solides revenus, à ce sujet Stéphane Richard a lancé : "oui, on s'en met plein les poches avec l'itinérance de Free. C'est une décision prise dans l'intérêt des actionnaires de France Télécom. Nous sommes une entreprise commerciale privée, pas la direction générale des télécoms". Bien joué Orange. Attention toutefois de ne pas en faire trop.
Mais encore ?
Orange et Free ou le couple infernal ? Qui est le meilleur "ennemi" de l’autre ? Financièrement, Orange ne doit pas être pressé de voir Free développer son réseau.
Mais faut également montrer qu’il n’y pas connivence entre les deux opérateurs, afin de ne pas donner prises à l’action judiciaire que SFR a engagé devant la Commission Européenne. SFR porte plainte pour une "acquisition de contrôle conjointe de France Télécom sur Free Mobile".
Bien sur tout cela ne « tient » tant parce que Orange a effacer la perte de clients suite à l'arrivée de Free Mobile et tant que le marché reste à 4 opérateurs. Mais de ce coté Fleur Pellerin (La Tribune, 14/01)et Bruno Lassere (Le Figaro, 14/01) ont donné des assurances fortes.
Le réseau Free Mobile
Un chiffre sur Free Mobile. Pour une fois il ne s’agit pas du nombre de clients. Il s’agit du nombre d’antennes Au 1er janvier, Free avait installé 1.779 antennes alors qu’ en [url=http://www.iliad.fr/finances/2012/CP_080312.pdf (page 4)]mars[/url] 2012, ses dirigeants avaient indiqué qu'ils visaient 2.500 antennes déployées pour la fin 2012.
Légalement, Free est dans les clous ! Free Mobile devait couvrir 27 % de la population lors de son lancement et 75% en janvier 2015. C’est juste pour souligner (une fois de plus) que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent ! Free a encore beaucoup de travail...
Un tableau est toujours préférable à un grand discours. Voici le récapitulatif publié par le quotidien Les Echos du 14/01.
Itinérance
Lors d’une rencontre avec la presse, le pédégé d’Orange a soufflé le chaud et le froid sur les rapports entre l’opérateur historique et Free. Tout d’abord le chaud sur le "réseau" (Under construction…) du quatrième opérateur en déclarant (La Tribune, 14/01) qu’il demandait "le respect absolu des obligations de Free (…) S'il ne tient pas ses engagements, il faut qu'il soit sanctionné. Et là, il y a un problème".
Et ensuite en soufflant le froid de la réal politik : "Ce n'est pas surprenant que quelqu'un qui parte de zéro ait du mal en 2012", ajoutant sur la suite de l’accord d’itinérance : "si on dit qu'on arrête au bout de 5 ans et que, techniquement, Free n'est pas en mesure d'assurer un réseau complet, on verra bien, si on coupe le robinet, que diront les millions de Français abonnés à Free Mobile?". Et donc de douter fortement de efficacité d'une sanction contre Free et donc de poursuive le contrat d’itinérance.
D’un autre coté, fondamentalement Orange n’est pas pressé, le contrat d’itinérance lui assurant de solides revenus, à ce sujet Stéphane Richard a lancé : "oui, on s'en met plein les poches avec l'itinérance de Free. C'est une décision prise dans l'intérêt des actionnaires de France Télécom. Nous sommes une entreprise commerciale privée, pas la direction générale des télécoms". Bien joué Orange. Attention toutefois de ne pas en faire trop.
Mais encore ?
Orange et Free ou le couple infernal ? Qui est le meilleur "ennemi" de l’autre ? Financièrement, Orange ne doit pas être pressé de voir Free développer son réseau.
Mais faut également montrer qu’il n’y pas connivence entre les deux opérateurs, afin de ne pas donner prises à l’action judiciaire que SFR a engagé devant la Commission Européenne. SFR porte plainte pour une "acquisition de contrôle conjointe de France Télécom sur Free Mobile".
Bien sur tout cela ne « tient » tant parce que Orange a effacer la perte de clients suite à l'arrivée de Free Mobile et tant que le marché reste à 4 opérateurs. Mais de ce coté Fleur Pellerin (La Tribune, 14/01)et Bruno Lassere (Le Figaro, 14/01) ont donné des assurances fortes.
Mar 15 Jan 2013 - 9:34
Tu oublies de rappeler qu'une contrepartie majeure de l'accord d'itinérance concerne la FTTH : pratiquement tous les chantiers de Free sont passés chez Orange et l'option P2P n'est plus d'actualité ! Par dessus le marché si j'ose dire, le DG de Free soutient le secrétaire général d'Orange sur l'opportunité d'investir dans la paire de cuivre avec des technologies nouvelles, ce qui freine le financement de tous les projets fibre optique ! On est très loin du couple infernal, et cette entente oligopolistique qui dure depuis plus de 10 ans n'est plus dissimulée par les déclarations abusives et soi-disant belliqueuses des deux larrons : il faut tuer SFR et Bouygues, tant pis pour les pigeons !
Mar 15 Jan 2013 - 13:25
Je n'ai pas oublié que cela pouvait faire partie du deal. Je pense qu'un accord "tacite" ou disons de fait peut exister. Il ne date pas de 10 ans, mais de l'accord d'itinérance.
Pour le couple infernal, c'est du second degré.
Pour le couple infernal, c'est du second degré.
Mar 15 Jan 2013 - 16:41
L'accord ou l'entente date des débuts de Free : la freebox a été conçue chez FT sans que cela pose jamais problème et c'est très clairement la qos de FT qui commandait celle de Free, pour les non-dégroupés puis pour les autres clients. Autre gag, on parle des milliards de l'accord d'itinérance, mais ils sont un pourboire à côté de ceux de l'ADSL ! Et quand on voit l'ampleur en clients et en euros des dossiers FTTH qui ont été repris en catastrophe par Orange après la mystérieuse défection de Free juste après l'accord, comment croire une seconde que c'est un geste gracieux du libérateur des pigeons ? 
Mer 16 Jan 2013 - 7:56
Cela a changé de nature depuis l'arrivée de S.Richard et surtout depuis l'accord sur l'itinérance.
Auparavant, ils travaillaient ensemble, car il y avait obligation, maintenant c'est surtout par interêt économique. Ce n'est plus une guerre larvée. Free se fait les dents sur Bouygues et SFR. Sur le FTTH chez Free, l'histoire ne pouvait que finir comme cela.
Mobile ou Ftth, il faut choisir. Matériellement Free ne peut pas faire les deux. Sur le FTTH, il s'est juste mis en position de ne pas être complétement désavantagé.
Auparavant, ils travaillaient ensemble, car il y avait obligation, maintenant c'est surtout par interêt économique. Ce n'est plus une guerre larvée. Free se fait les dents sur Bouygues et SFR. Sur le FTTH chez Free, l'histoire ne pouvait que finir comme cela.
Mobile ou Ftth, il faut choisir. Matériellement Free ne peut pas faire les deux. Sur le FTTH, il s'est juste mis en position de ne pas être complétement désavantagé.
Mer 16 Jan 2013 - 7:56
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°32
Bouygues Telecom
L’arrivée de Free Mobile commence à faire de sérieux dégâts économiques et financiers. Pour Bouygues Télécom, c’est la maison mère qui est en train de procéder à une augmentation de capital afin de faire face aux mauvais résultats financiers. Les exercices 2012 et 2013, devraient être dans le rouge.
L’opérateur le plus petit est celui qui est le plus "sensible" à l’arrivée du nouvel entrant, car il est dans l’obligation de répondre commercialement, mais surtout socialement par 566 suppressions de postes et économiquement (arrêt de la distribution chez Phone House, vente de pylônes).
Faut quand même se rendre compte : un opérateur de téléphonie mobile dans le rouge !
Un graphique publié par le quotidien Les Echos du 14/01 permet de se faire une idée générale.
Orange
Alors que les chiffres du quatrième trimestre seront publiés le 22 février, selon La Tribune (11/01) : "le quatrième trimestre a été plutôt bon" pour Orange.
Stéphane Richard précisant même La Tribune, 14/01) que Sosh avait "près de 800.000 abonnés (contre 540.000 à fin septembre)" et Open, "reste une arme extrêmement efficace".
Pour rappel, il y avait 2,537 000 clients Open à fin septembre. Du coté des concurrents de Sosh, B&You était à 625 000 à fin septembre, et Red à 460 000 au 15 septembre.
Bouygues Telecom
L’arrivée de Free Mobile commence à faire de sérieux dégâts économiques et financiers. Pour Bouygues Télécom, c’est la maison mère qui est en train de procéder à une augmentation de capital afin de faire face aux mauvais résultats financiers. Les exercices 2012 et 2013, devraient être dans le rouge.
L’opérateur le plus petit est celui qui est le plus "sensible" à l’arrivée du nouvel entrant, car il est dans l’obligation de répondre commercialement, mais surtout socialement par 566 suppressions de postes et économiquement (arrêt de la distribution chez Phone House, vente de pylônes).
Faut quand même se rendre compte : un opérateur de téléphonie mobile dans le rouge !
Un graphique publié par le quotidien Les Echos du 14/01 permet de se faire une idée générale.
Orange
Alors que les chiffres du quatrième trimestre seront publiés le 22 février, selon La Tribune (11/01) : "le quatrième trimestre a été plutôt bon" pour Orange.
Stéphane Richard précisant même La Tribune, 14/01) que Sosh avait "près de 800.000 abonnés (contre 540.000 à fin septembre)" et Open, "reste une arme extrêmement efficace".
Pour rappel, il y avait 2,537 000 clients Open à fin septembre. Du coté des concurrents de Sosh, B&You était à 625 000 à fin septembre, et Red à 460 000 au 15 septembre.
Jeu 17 Jan 2013 - 8:01
Pierre Louette dirigeant de France Télécom a accordé une interview au quotidien Les Echos (10/01). Il est revenu sur le conflit de peering entre Google et Free, celui-ci faisant suite à celui entre Orange et Cogent.
Pour lui : "Free a réussi là un joli coup de com ! Nous avons été les premiers à poser la question du financement des réseaux (…). Depuis deux ans, l'asymétrie des échanges s'est intensifiée (...) Pendant ce combat, personne parmi les autres opérateurs n'est venu nous aider (...) Les accords d'interconnexion que nous avons signés avec les acteurs les plus importants du Net nous rapportent certes moins que les coûts occasionnés, mais nous avons choisi d'agir plutôt que de gémir".
Stéphane Richard le pédégé d’Orange poussant même jusqu’à "chambrer" Free (Les Echos, 14/01) : "Fourbir son arme pour la rengainer trois jours plus tard, je ne suis pas sûr que ça impressionne Google". Pour lui, la méthode de Free n’est pas bonne : "Il existe des flux financiers entre Google et Orange, ainsi qu'avec d'autres opérateurs, en particulier Deutsche Telekom (...) La proportion du trafic géré par Google, poussé sur nos réseaux, et qui fait l’objet d’une monétisation, c’est de l’ordre de 50%".
Les rapports entre Orange et Google semblent normalisés. Au détour d’une interview au Figaro (05/12), Stéphane Richard était revenu sur le sujet : "les relations avec les géants de l’Internet évoluent positivement. Avant, ils nous disaient: à vous les investissements, à nous les profits. Maintenant, ils acceptent de nous payer pour une meilleure qualité de service du réseau. Déjà la moitié du trafic Internet entrant sur le réseau Orange et venant principalement des États-Unis est monétisée".
Au mois de septembre (Zdnet, 20/09) dernier l'Autorité de la Concurrence avait donné raison en grande partie à Orange dans le conflit qui l’opposait à Cogent, mais avait demander également plus de transparence financières dans la gestion des échanges.
Alors qu’à la naissance d’Internet, le peering (échange de pair à pair) était équilibré entre les acteurs, avec l’explosion de la vidéo, l’échange est devenu défavorable pour les FAI. L’asymétrie des échanges entre les deux opérateurs autorisait donc France Télécom à exiger d’être rémunéré "pour l'ouverture de capacités techniques supplémentaires d'accès aux abonnés d'Orange."
Au quotidien Les Echos(07/01) un des fondateurs d’OVH, donnait une estimation de ce que Google pouvait payer à Orange : "Orange, qui a réussi à obtenir un paiement de Google pour s'interconnecter, ne gagne probablement pas plus de 5 millions d'euros par an". En France, pour OVH, le coût serait d'environ de 0,15cts/mois par client.
Avant de se lancer dans de grandes déclarations, la première chose serait de poser les enjeux financiers de ces échanges. Un peu de transparence est toujours positif. Reste à voir ce que seront les "développements" du conflirt entre Free et Google, car de ce coté, rien n'est réglé.
Pour lui : "Free a réussi là un joli coup de com ! Nous avons été les premiers à poser la question du financement des réseaux (…). Depuis deux ans, l'asymétrie des échanges s'est intensifiée (...) Pendant ce combat, personne parmi les autres opérateurs n'est venu nous aider (...) Les accords d'interconnexion que nous avons signés avec les acteurs les plus importants du Net nous rapportent certes moins que les coûts occasionnés, mais nous avons choisi d'agir plutôt que de gémir".
Stéphane Richard le pédégé d’Orange poussant même jusqu’à "chambrer" Free (Les Echos, 14/01) : "Fourbir son arme pour la rengainer trois jours plus tard, je ne suis pas sûr que ça impressionne Google". Pour lui, la méthode de Free n’est pas bonne : "Il existe des flux financiers entre Google et Orange, ainsi qu'avec d'autres opérateurs, en particulier Deutsche Telekom (...) La proportion du trafic géré par Google, poussé sur nos réseaux, et qui fait l’objet d’une monétisation, c’est de l’ordre de 50%".
Les rapports entre Orange et Google semblent normalisés. Au détour d’une interview au Figaro (05/12), Stéphane Richard était revenu sur le sujet : "les relations avec les géants de l’Internet évoluent positivement. Avant, ils nous disaient: à vous les investissements, à nous les profits. Maintenant, ils acceptent de nous payer pour une meilleure qualité de service du réseau. Déjà la moitié du trafic Internet entrant sur le réseau Orange et venant principalement des États-Unis est monétisée".
Au mois de septembre (Zdnet, 20/09) dernier l'Autorité de la Concurrence avait donné raison en grande partie à Orange dans le conflit qui l’opposait à Cogent, mais avait demander également plus de transparence financières dans la gestion des échanges.
Alors qu’à la naissance d’Internet, le peering (échange de pair à pair) était équilibré entre les acteurs, avec l’explosion de la vidéo, l’échange est devenu défavorable pour les FAI. L’asymétrie des échanges entre les deux opérateurs autorisait donc France Télécom à exiger d’être rémunéré "pour l'ouverture de capacités techniques supplémentaires d'accès aux abonnés d'Orange."
Au quotidien Les Echos(07/01) un des fondateurs d’OVH, donnait une estimation de ce que Google pouvait payer à Orange : "Orange, qui a réussi à obtenir un paiement de Google pour s'interconnecter, ne gagne probablement pas plus de 5 millions d'euros par an". En France, pour OVH, le coût serait d'environ de 0,15cts/mois par client.
Avant de se lancer dans de grandes déclarations, la première chose serait de poser les enjeux financiers de ces échanges. Un peu de transparence est toujours positif. Reste à voir ce que seront les "développements" du conflirt entre Free et Google, car de ce coté, rien n'est réglé.
Jeu 17 Jan 2013 - 11:34
Xavier Niel a accordé un entretien au journal Le Figaro (16/01), il souligne que Free a terminé l'année avec environ 5 millions d'abonnés. Pour lui, La consolidation du secteur des télécoms n'est pas à l'ordre du jour mais la mutualisation des réseaux est une piste intéressante. D’autant que Free Mobile a des années de forte croissance devant lui.
Concernant l’itinérance avec Orange, Xavier Niel déclare : "Nous travaillons avec Orange. C'est un dossier technique, pas un problème d'argent".
Ce n'est pas ce que sembler penser l'UFC Que Choisir qui porte plainte (Le Point, 17/01) contre Free pour "pour pratiques commerciales trompeuses". Pour l'UFC, " tous les éléments semblent indiquer que Free Mobile agit de manière à décourager la consommation de données pour éviter de payer à Orange une trop grande quantité de données".
Bref, pour l’UFC Que Choisir , c’est Free qui bride les débits.
Concernant l’itinérance avec Orange, Xavier Niel déclare : "Nous travaillons avec Orange. C'est un dossier technique, pas un problème d'argent".
Ce n'est pas ce que sembler penser l'UFC Que Choisir qui porte plainte (Le Point, 17/01) contre Free pour "pour pratiques commerciales trompeuses". Pour l'UFC, " tous les éléments semblent indiquer que Free Mobile agit de manière à décourager la consommation de données pour éviter de payer à Orange une trop grande quantité de données".
Bref, pour l’UFC Que Choisir , c’est Free qui bride les débits.
Ven 18 Jan 2013 - 7:45
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°33
Lycamobile
Le Full Mvno sur le réseau de Bouygues Telecom vient de donner quelques chiffres (01Net, 09/01) sur son activité. Il aurait 1 million de clients et ce 18 mois après son lancement.
Belle réussite.
Virgin Mobile
Virgin mobile vient de présenter ses résultats (L’expansion, 09/01) pour 2012. Il termine positivement au niveau des forfaits avec un gain de 38 000 forfaits, mais a perdu 236 000 prépayés. Virgin Mobile compte aujourd'hui 1,8 million de clients, dont 600 000 qui utilisent son réseau Full MVNO.
Le parc de clients est désormais clairement orienté du côté des forfaits (78% de sa base contre 68% à fin 2011), ce qui permet au revenu moyen par abonné de gagner quelques euros : 24,60 euros par mois contre 22,20 euros il y a un an. Le chiffre d'affaires a progressé de 10% à 555 millions d'euros.
Par contre, pas de chiffres sur l’offre quadruple-play (sur le réseau de SFR pour l’ADSL) de l’opérateur.
Numericable
L’opérateur a indiqué qu’à la fin 2012, sa nouvelle box aurait trouvé preneur auprès de 120 000 clients. Alors qu’ils n’étaient que 85 000 à la fin du troisième trimestre. Le 4 avril, Numericable publiera ses résultats du quatrième trimestre.
Lycamobile
Le Full Mvno sur le réseau de Bouygues Telecom vient de donner quelques chiffres (01Net, 09/01) sur son activité. Il aurait 1 million de clients et ce 18 mois après son lancement.
Belle réussite.
Virgin Mobile
Virgin mobile vient de présenter ses résultats (L’expansion, 09/01) pour 2012. Il termine positivement au niveau des forfaits avec un gain de 38 000 forfaits, mais a perdu 236 000 prépayés. Virgin Mobile compte aujourd'hui 1,8 million de clients, dont 600 000 qui utilisent son réseau Full MVNO.
Le parc de clients est désormais clairement orienté du côté des forfaits (78% de sa base contre 68% à fin 2011), ce qui permet au revenu moyen par abonné de gagner quelques euros : 24,60 euros par mois contre 22,20 euros il y a un an. Le chiffre d'affaires a progressé de 10% à 555 millions d'euros.
Par contre, pas de chiffres sur l’offre quadruple-play (sur le réseau de SFR pour l’ADSL) de l’opérateur.
Numericable
L’opérateur a indiqué qu’à la fin 2012, sa nouvelle box aurait trouvé preneur auprès de 120 000 clients. Alors qu’ils n’étaient que 85 000 à la fin du troisième trimestre. Le 4 avril, Numericable publiera ses résultats du quatrième trimestre.
Ven 18 Jan 2013 - 7:48
Toujours dans la même interview au Figaro, à une question sur la 4G, la réponse de Xavier Niel est la suivante : "Nous disposons de fréquences 4G et notre réseau est prêt. Si nécessaire, SFR a pris l'engagement de nous fournir l'itinérance sur 60% du territoire".
SFR était tenu réglementairement de proposer un accord d'itinérance à Free (Ariase, 11/2011). Orange par la voix de Stéphane Richard (L'Expansion, 06/2012) avait déclaré que son groupe était "ouvert à un partenariat avec Free dans la 4G. C'était moins affirmatif lors d'une interview au quotidien (Les Echos, 10/2012) : "Avec Free nous avons déjà une forme de partage du réseau Orange dans le cadre de l'itinérance en 2G et en 3G. Mais la 4G n'est pas à l'ordre du jour."
Si cela se confirme, ce serait une des grosses infos de cette interview. Et dans ce cas, les procès intentés entre les deux opérateurs devraient s'arrêter...
A suivre.
SFR était tenu réglementairement de proposer un accord d'itinérance à Free (Ariase, 11/2011). Orange par la voix de Stéphane Richard (L'Expansion, 06/2012) avait déclaré que son groupe était "ouvert à un partenariat avec Free dans la 4G. C'était moins affirmatif lors d'une interview au quotidien (Les Echos, 10/2012) : "Avec Free nous avons déjà une forme de partage du réseau Orange dans le cadre de l'itinérance en 2G et en 3G. Mais la 4G n'est pas à l'ordre du jour."
Si cela se confirme, ce serait une des grosses infos de cette interview. Et dans ce cas, les procès intentés entre les deux opérateurs devraient s'arrêter...
A suivre.
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Quelques chiffres à retenir de ce rapport.
Le nombre d’abonnés
Le CSA publie une estimation du nombre d’abonnés (par foyer) par plateforme.
Le CA des chaines
Le chiffre d’affaires cumulé du groupe Canal+ représente 55 % du total des chaînes payantes si les chaînes Canal+ sont exclues, 71 % si elles sont intégrées. Ces dernières, avec un chiffre d’affaires de
1 850 M€, réalisent 55 % du total du chiffre d’affaires toutes chaînes payantes confondues. Le reste se partage 1,518M€, Orange avec 8% en terme de chiffre d’affaire, le groupe TF1 avec 5%, le groupe M6 avec 4%, le groupe AB avec 2% et les chaines indépendantes avec 9%.
Orange
Avant d’arrêter les frais avec Orange Sport et de diminuer la voilure avec OCS, Orange a continué à perdre de l’argent avec une perte nette de 36 millions d’euros et un chiffre d’affaire de 256 millions. La distribution d’OCS sur l’ensemble des plateformes devrait enfin lui permettre de commencer à être rentable. Pourquoi Orange ne l’a t-il pas fait au démarrage de ses chaines ?