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Hammett
Hammett

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10082015
Les brèves du PIF... - Page 27 13331310
Alors qu’Orange et SFR ont publié leurs résultats du deuxième trimestre, quelques statistiques peuvent être intéressantes à suivre : celle du niveau du taux d’occupation des prises très haut débit, soit le nombre de clients par rapport au nombre de prises connectables. Il va de soi que c’est significatif pour les deux plus gros « fibreurs ». Bouygues loue des capacités principalement à SFR et Free n’étant pas vraiment dans la course.  

Les brèves du PIF... - Page 27 R07-4610
Depuis plusieurs trimestres, Orange multiplie les efforts afin de convertir ses clients au très haut débit et tente de grignoter son retard sur SFR qui est en pleine restructuration semble lever (un peu) le pied.    

Taux d’occupation
Le taux d’occupation est le taux du nombre de clients/nombre de lignes connectables. A fin juin, ce taux d est de 18,1% pour SFR et de 16,7% pour Orange. A fin décembre 2014, il était de 17,1% pour SFR et 15,5% pour Orange. A fin décembre 2013, il était de 14,9% pour Numericable et 12,4% pour Orange.
L’objectif pour Orange est d’avoir une base de 60% clients sur fibre d'ici à 2018 et 1 million de client d’ici à la fin de l’année.

Lignes connectables
Chez SFR, le nombre de lignes connectables est de 9,210 millions contre 9,119 millions à fin mars et de 9,958 millions à fin juin 2014, soit une baisse de 7,5%. Pourquoi cette baisse ? Un nettoyage lié au rachat de SFR ?
Chez Orange, c’est 4,314 millions de ligne connectables, contre 3,932 millions à fin mars et 3,028 millions à fin juin 2014, soit une augmentation de 42,5 sur un an.

Gains de nouveaux clients ?
Dans la conquête de nouveaux clients, Orange fait mieux que SFR, mais cela reste à un niveau relativement moyen.
- Orange
A fin juin sur 82 000 nouveaux clients, 43 000 étaient des migrations de l’ADSL et 39 000 de nouveaux clients. A fin mars sur 75 000 nouveaux clients, 38 000 étaient des migrations et 37 000 de nouveaux clients. Au total, depuis janvier 2014, Orange a gagné 396 000 clients sur le ftth,193 000 étaient de «nouveaux » clients, soit 48,7% (48% sur l’année 2014 et 47,7% sur 2015).
- SFR
A fin juin sur 70 000 nouveaux clients, 64 000 étaient des migrations et 6 000 de nouveaux clients. A fin mars sur 48 000 nouveaux clients, 22 000 étaient des migrations.  

Objectifs de développement
Lors de la présentation de son plan « essentiels 2020 », Orange a prévu le raccordement de 12 millions de foyers pour fin 2018 et 20 millions à fin 2022.

Chez SFR, un plan d’action prévoit de desservir 7,7 millions de prises en 2015 puis 12 millions en 2017 et 15 millions en 2020.

Bouygues prévoit 2 millions de prises ftth à fin 2015.

Free prévoyait (en 2006) 4 millions de prises pour 2012 et 750 000 abonnés (il vient juste de dépaser 100 000 clients ). Depuis, en 2011, Free s’est rapproché d’Orange dans 60 agglomérations et pourrait lancer une offre en ZMD et cela pourrait même  être "une des surprises de Free en 2015".
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Commentaires

Hammett
Lun 23 Jan 2017 - 6:34Hammett
Alors que l’ARCEP demande à Orange des concessions techniques sur le déploiement de la fibre optique, l’ARCEP avait publié un premier document le 21 juillet dernier : "L'Arcep dresse un bilan du marché du haut et du très haut débit en France et propose des pistes d'évolutions pour 2017-2020". Document qui délivre quelques informations intéressantes.

b]Parts de marché d’Orange : dégroupé/non dégroupés[/b]
Par exemple, les parts de marché d’Orange en zone dégroupé et non-dégroupée !

Les brèves du PIF... - Page 27 170116081942819669

Peu d'évolutions évolué en deux ans. Logiquement, Orange reste ultra-dominant en zone non-dégroupée (calculée par l’ARCEP à 8% du total des lignes) et avec 39% à la fin du T1 2016 en est en dessous de sa part de marché totale à la même période avec 40%.
Ce serait une bonne chose que l’ARCEP publie ce chiffre très régulièrement et donne également la part de marché des autres opérateurs.

Parts de marché par segment
D’autre part, l’ARCEP publie un tableau qui donne les parts de marché d’Orange en haut et très haut débit. Là aussi, l’ARCEP aurait pu publier les parts de marché des autres opérateurs.

Les brèves du PIF... - Page 27 170116085230992652

Pour rappel, un tableau récapitulatif des parts de marché pour le très haut débit selon les critères de l’ARCEP (débit >= 30Mbts).

Précisions
- Les opérateurs gagneraient à publier des chiffres clairs et à séparer le VDSL du reste du THD.
- Free a publié des chiffres à fin 2015 et à fin juin 2016. Pour les autres trimestres, ce sont les estimations de François04. Pour le T3, une moyenne entre fin 2015 et fin juin 2016.
- Pour lire le tableau : SFR est à 47,1% de parts de marché avec 1,810 million de clients et un gain de 266 000 clients sur 12 mois soit 17,2% de sa base clientèle du T3 2015.

Les brèves du PIF... - Page 27 161118013058768845
Hammett
Mar 24 Jan 2017 - 7:24Hammett
Brèves du sport business et des médias – n° 183

Formule 1
Selon le site Ozap et le quotidien L’Equipe du 11/01, SFR Sport serait en pôle position pour se payer les droits tv de la F1. Ceux-ci arrivent à échéance sur Canal+ à l’issue de cette saison et vont être remis prochainement sur le marché, Actuellement Canal+ paye 29 millions d’euros par son et
selon Ozap "Les discussions ont déjà démarré. Patrick Drahi est prêt à mettre bien plus que Canal+ (…) Prendre la Formule 1 sur ses antennes, c'est l'assurance de voir 300.000 à 400.000 irréductibles de ce sport s'abonner". De plus Michel Combes – le pédégé de SFR – est un fan de F1….
Selon Electron Libre (10/2016), Eurosport - propriété du groupe Discovery - pourrait également être intéressé par les droits de Formule 1. Canal+ va devoir batailler pour garder la F1 !

Droits tv de la L1
La petite phrase de François Hollande dans l’ouvrage «Un président ne devrait pas dire ça... » sur l’attribution des droits tv de Ligue 1 en 2014 continue de faire des vagues à la LFP.
Pour rappel, les auteurs révèlent que François Hollande serait intervenu en faveur de Canal+ lors de la dernière attribution des droits tv de la Ligue 1.
Les auteurs écrivent : "Tout commence au printemps 2014, BeIN Sports, la chaîne qatarienne, s'apprête à rafler l'intégralité des droits de la L1. Canal + est en danger de mort. Or, Vincent Bolloré, dont l'amitié avec Nicolas Sarkozy est notoire, vient de faire main basse sur la chaîne cryptée, via Vivendi. En avril 2014, Hollande reçoit, en secret, Rodolphe Belmer et Bertrand Méheut, les patrons de Canal +, venus exposer leurs craintes. Le président va se démener. On a sauvé Canal, nous confie alors Hollande. J'ai reçu discrètement Belmer et Méheut. J'ai appelé l'émir du Qatar et lui ai dit : 'Vous allez venir en France en juin, on vous a défendus par rapport aux Saoudiens, on est à vos côtés, mais là, qu'allez-vous faire sur les Rafale ? Il y a aussi l'histoire du foot... Je souhaite qu'il y ait un partage".

Au mois de décembre, 4 pistes étaient alors envisagées : une plainte devant l’autorité de la Concurrence, une plainte contre Canal+ et BeIN Sports devant le tribunal de commerce, une plainte contre l’Etat devant le tribunal administratif, une plainte au pénal (BFM,10/12). Certains à la LFP estimait que la perte pouvait se chiffrer entre 100 et 150 M€. De son côté l’ADLC a refusé de s’autosaisir.
A ce jour, la LFP à décider de ne rien décider, toutefois si la LFP décidait de ne finalement rien faire, Jean-Michel Aulas le très actif président de Lyon pourrait attaquer seul et ainsi défendre les intérêts de son club.

Foot : droits tv D2 anglaise
Alors que les droits TV du championnat anglais de foot ont explosé, ceux des divisions inférieures font presque pâle figure. Chaque année Sky paye environ 103 millions d’euros pour la diffusion en exclusivité de ce championnat et ce jusqu’à la fin de la saison 2018-2019, voir jusqu’à la fin de la saison 2019-2020. Certains clubs estiment que ces droits pourraient atteindre 345 millions par saison ! (Ecofoot)
En comparaison, notre D2 française est valorisée à 22 millions par saison, Canal+ paye 10 millions pour 1 match et BeIN Sports 12 millions pour les 9 autres matchs.
Hammett
Mer 25 Jan 2017 - 8:58Hammett
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°210

SFR
SFR va lancer sa chaine de cinéma et de séries le 1er juillet. La chaine pourra compter sur le catalogue de NBC-Universal et de l’exclusivité des chaines 13ème Rue, SyFy et E ! Entertainment et par les séries produite par la chaine Hot (filiale du groupe) afin de créer son bouquet de chaines.
Il y a quelques semaines, Bertrand Meheut, l’ancien patron de Canal+ a été engagé par SFR en tant que vice-président de son Conseil d’Administration. L’ambition de SFR est de proposer des contenus (cinéma, séries, sports) afin de recruter des abonnés ou du moins de faire monter en gamme (et donc l’ARPU) les clients actuels. SFR devrait donc continuer à être offensif sur les contenus (Libération, 19/01).

Bouygues Telecom
Comme ses petits camarades (Orange en partenariat avec Epresse et SFR via son kiosque), histoire de faire monter ses clients en gamme, Bouygues Telecom va proposer prochainement de la presse gratuitement via un kiosque à certains de ses abonnés. Le quotidien L’Equipe devrait en faire partie. Il sera intéressant de voir si la presse du groupe SFR sera également présente (Les Echos, 20/01).

SFR
Lors d’une conférence de presse (Le Figaro, 23/01), SFR est revenu sur sa stratégie sur le très haut débit fixe et mobile. Concernant le mobile : "Nous couvrons aujourd'hui 50% des zones rurales et souhaitons poursuivre cette tendance afin d'arriver à plus de 90% avant fin 2017 et 99% de la population fin 2018, soit 7 ans avant nos obligations contractuelles".
Concernant le fixe, SFR veut poursuivre le déploiement du FTTH et la modernisation de son réseau câble. SFR revendique 9,3 millions de foyers connectables au très haut débit fin 2016 (sur ses 9,3 millions de prises, 1,2 millions sont en FTTH) et prévoit 2 millions de nouvelles prises pour cette année, alors que l’objectif était de 12 millions de prises connectables. La modernisation de son réseau est la condition première pour SFR ne perde plus de clients.
Concernant le déploiement de la fibre dans les zones moyennement denses (dites zone AMII) SFR a rappelé la volonté de son groupe d’en obtenir une part plus importante, alors que Orange devrait en assurer 80% de la couverture.
"Il faut une répartition plus équilibrée, différente, autrement l'objectif de 2020 ne sera pas atteint, Orange tout seul n'y arrivera pas", en référence à l'objectif de déploiement de la fibre sur 100% de la zone AMII fixé par l'Etat : "Deux opérateurs investissent sur le déploiement, l'équilibre parfait serait un 50-50 mais actuellement c'est un déséquilibre trop fort". Faisant ainsi échos au mesures envisagées par l’ARCEP afin de rééquilibrer le marché du FTTH. Orange va-t-il se montrer ouvert à un rééquilibrage et si oui jusqu’ou ?
Hammett
Jeu 26 Jan 2017 - 8:33Hammett
Brèves du sport business et des médias – n°185

Alors que beIN Sports a publié ses comptes (arrêtés au 31 décembre 2015) au Tribunal de Commerce de Nanterre et qu’ils font apparaitre une perte de 1,1 milliard d’euros depuis son lancement en juin 2012, le quotidien Libération rajoute que : "D’après des documents comptables consultés par Libération, l’actionnaire a dû injecter 800 millions d’euros de cash dans la boîte afin de combler les trous lors de deux augmentations de capital menées en mars 2013 et septembre 2015".
De son coté, BFM avait estimé quel pourrait être le point d’équilibre pour beIN. En 4 ans d’existence, le prix de l’abonnement est passé de 11 à 15€, soit une augmentation de 36% !

Les recettes
Pour BFM : "En se basant sur une moyenne de 3 millions d’abonnés sur l’année, et sur une moyenne de 13 euros par abonnement (prix minimum), les recettes devraient atteindre environ 300 millions d’euros, selon nos calculs (beIN Sports touche environ 70% du prix de vente) (…) À cela, il convient d’ajouter les revenus issus de la publicité, de la revente de droits à l’étranger, ou encore des abonnements sur internet (beIN Connect). Au total, on peut estimer que 370 millions d’euros".

Les dépenses
L’ensemble des droits couterait "selon les calculs de Morgan Stanley, environ 470 millions en 2016 (…) À cela s’additionnent d’autres postes de dépenses (marketing, coûts techniques et de production, frais de personnel, taxes, recrutement d’abonnés), qu’on peut estimer à 110 millions par an.".

Point d’équilibre
A 4 millions d’abonnés, le point d’équilibre pourrait être atteint. Pour BFM, un million d’abonnés de plus signifierait en effet 110 millions d’euros de recettes supplémentaires. Il faudrait aussi développer BeIn Connect et la revente de droits à l’étranger.
Les offres couplées avec Canal+ permettront-elles de développer significativement la chaine ? C’est ce que semble croire Youssef Al-Obaidly (PDG de beIN Sports France) : "Après une période d'investissement, beIN Sports France atteindra sa rentabilité grâce aux accords de distribution annoncés récemment (…) La croissance que nous connaissons est à la fois une croissance financière et celle de notre base d'abonnés, qui a dépassé le seuil important des 3 millions. Cela est encore plus remarquable dans le contexte de croissance modeste de l'économie française et de la concurrence féroce que nous rencontrons sur le marché" (L’Equipe, 15/12).

Au printemps, beIN Sports s’était vue refusée par l’ADLC un accord de distribution exclusive par Canal+ et qui lui aurait assuré un revenu de 3 à 400 millions d’euros par an. L’ADLC a commencé à réexaminer les conditions d’encadrement de Canal+ lors du rachat de TPS. Cela devrait déboucher au maximum pour juin 2017. Cela permettra-t-il de relancer l’accord d’exclusivité de distribution de beIN Sports chez Canal+ ?

Exclusivité qui est en train de devenir un modèle pour SFR avec l’acquisition des chaines du groupe Discovery (Discovery Channel, Discovery Science, Discovery Investigation et Discovery Family) et de NBC Universal (13ème Rue, SyFy et E ! Entertainment). La montée en gamme de SFR sur le sport devrait relancer l’inflation des droits sportifs, avec notamment le renouvellement des droits TV de la Ligue des Champions.
Hammett
Ven 27 Jan 2017 - 6:17Hammett
Un point sur quelques données autour du dégroupage.

Chiffres de l’ARCEP
Au 30 septembre 2016, l’ARCEP compte 561 000 lignes dégroupées avec le maintien de la ligne Orange contre 621 000 à fin 2015, 710 000 à fin 2014, 793 000 à fin 2013 et 1,194 millions à fin 2010. C’est une baisse de 53,2% en cinq ans et de 12,9% en un an. Le rythme ne faiblit pas.
Concernant le dégroupage total, l’ARCEP compte 11.583 millions de lignes totalement dégroupées, 11.730 millions à fin 2015, 11.556 millions à fin 2014, 10.805 millions à fin 2013, 10.004 millions à fin 2012, 8.886 millions à fin 2011 et 7.794 millions à fin 2010. C’est une augmentation de 48,6% sur cinq ans et une hausse de 40 000 lignes sur le dernier trimestre de 1,3% sur le premier trimestre, mais une baisse de 1,4% sur un an. A fin septembre, le marché de gros à 13,597 millions, soit une hausse de 99 000 sur un an et 0,7%.
L’ARCEP compte 11 048 NRA dégroupés (dont 422 NRA-ZO et 1 330 NRA-MeD), soit 540 NRA dégroupés au cours du trimestre passé. 93,5 % de la population est couverte par un NRA dégroupé.

Chez Free
A fin 2015, les non-dégroupés chez Free représentaient 172 000 clients soit 2,8% du total de ses clients. A fin 2014, les non-dégroupés étaient 268 000, soit 3,6% des clients. A fin 2013, c’était 293 000 soit 5,2% des clients. A fin 2010, c’était 490 000 à fin 2010, soit 10,8% des clients.
Pour François04, les ND étaient à 157 000 à fin septembre 2016, soit 2,5% des clients.

Bouygues Telecom et SFR
Il serait intéressant de connaitre ces statistiques pour Bouygues Telecom et pour SFR. On sait que Bouygues a sérieusement accéléré de ce coté. Au mois de juin 2014, Bouygues avait promis de dégrouper 1500 NRA soit 6 millions de ligne.
A ce jour, pour Ariase Bouygues est à 2,136 NRA de dégroupés en propre, SFR à 7,272 et Free à 8,923. Orange de son coté en équipe 13,139 NRA pour proposer son service tv, pour un total de 18,297 NRA.

Orange
Chez Orange, (il n’y a pas de dégroupage), le nombre de clients payant (chez Orange ou concurrence) l’abonnement téléphonique est de 7.362 millions de clients à fin septembre 2016 de 8.090 millions à fin 2015, de 9.204 millions à fin 2014, de 10.516 millions à fin 2013, de 11.827 millions à fin 2012, de 13.681 millions à fin 2011 et de 15,773 millions à fin 2010. C’est une baisse de 7.966 millions (50,5%) en plus de cinq ans et de 993 000 (11,9%) sur un an. Depuis le début de l’année, le rythme est identique sur chaque trimestre.
Cela explique aussi une partie de la baisse du chiffre d’affaire pour Orange.
Hammett
Lun 30 Jan 2017 - 6:29Hammett
François Fillon, le candidat de la droite et du centre à l’élection présidentielle s’est dit favorable à des privatisations pour relancer l’investissement dans les infrastructures et notamment dans le très haut débit (La Tribune, 01/12) : "reprendre les privatisations" dans les entreprises "où la participation de l'Etat ne sert à rien".
De quoi relancer le débat sur le maintien de l’Etat au capital de l’opérateur historique, dont il contrôle 23%. Mais de fait perdrait aussi des prérogatives sur la stratégie à mener dans les télécoms, mais pourrait en tirer un joli pactole. La vente totale pourrait rapporter entre 8 et 8,5 milliards d’euros à l’Etat. Si cela devait se faire, l’Etat devrait aussi tenir compte des conditions du marché.

Politique actuelle
Sous son quinquennat, François Hollande a réduit la participation de l’Etat de 4%, passant de 27% au 23% actuels. Lors de la tentative de rachat de Bouygues Telecom par Orange, Emmanuel Macron, avait aussi fait avorter le projet.
Le 25 mai dernier, Emmanuel Macron avait été interrogé par la commission des Finances du Sénat sur d'éventuelles cessions de participations dans des entreprises dont l’Etat est au capital. A propos d’Orange, il avait déclaré : "Nous n'avons pas vocation, de manière pérenne, à rester au capital".
Mais, ce n’est pas le moment industriellement : "Il y a aujourd'hui une politique d'aménagement rapide et de déploiement d'un investissement d'infrastructures qui fait que nous sommes aidés en tant qu'actionnaire d'Orange, donc ce n'est peut-être pas le meilleur moment".
En juin, François Hollande avait assuré que l’Etat "est un des principaux actionnaires d’Orange et entend le rester. Nous considérons qu'il est nécessaire pour l'entreprise qu'il y ait cet actionnariat public, même s'il y a une diversité dans le capital".

La Cour des Comptes se positionne
Dernièrement, c’est un autre acteur – la Cour des Comptes – qui est venu se mêler au débat. Dans un rapport (La Tribune, 26/01) sur l'Etat actionnaire, la Cour des comptes écrit : "La position d'actionnaire de référence d'Orange donne à l'État une influence supérieure à celle qui découlerait normalement de sa participation" et se demande si : "la volonté des pouvoirs publics de préserver leur influence peut constituer un frein au développement de l'entreprise, en particulier sur le plan international ou pour les opérations de consolidation industrielle".
Et la Cour des Comptes renchérit (en référence au rachat avorté de Bouygues Telecom) : "Il est loin d'être avéré que les avantages retirés par la sphère publique de sa participation l'emportent sur les inconvénients pour la stratégie de développement de l'entreprise et pour la consolidation industrielle du secteur. La réticence de l'État à voir sa participation diluée et son influence réduite peut, de ce point de vue, constituer un handicap pour l'avenir d'Orange".
Et donc logiquement : "Les actionnaires publics peuvent réduire leur niveau de participation [dans Orange, Ndlr] en préservant l'essentiel de leurs droits de gouvernance, pour permettre la réalisation d'opérations industrielles impliquant des évolutions actionnariales".

Et Orange ?
De son coté, Stéphane Richard n’a jamais été opposé à une baisse de participation de l’Etat, même si celui-ci devait pouvoir garder une vue globale mais sans forcément avoir une minorité de blocage qui a pu être un frein au moment du rachat de Bouygues Telecom.

Et alors ?
Alors, privatisation totale, partielle ou statu-quo ? Nul doute que si le processus était engagé, il y aurait de fortes répercussions en chaîne sur l’ensemble du secteur des télécoms et qu’il poserait aussi la question de la continuité des missions de service public que délivre Orange.
Hammett
Mar 31 Jan 2017 - 6:25Hammett
Brèves du sport business et des médias – n° 186

Canal+
Bolloré a organisé la galette des rois de Canal+ le 18 janvier dernier à l’Olympia. L’occasion pour Les Jours de donner quelques chiffres sur les recrutements de fin d’année de Canal+. Et à ce jour, c'est pas terrible, terrible...
"Canal+ n’a réussi à attirer que 437 246 nouveaux abonnés, en baisse de 21% par rapport à une année 2015 déjà pas jolie à voir. Et la bérézina touche tous les moyens de réception, que ce soit le satellite (21% de baisse d’une année sur l’autre), la TNT (6% de moins) ou l’ADSL, désormais le mode d’abonnement majoritaire des clients de Canal+, avec une chute de 23% (…) en décembre les recrutements d’abonnés avec engagement sont en baisse de 15 % par rapport à décembre 2015. Et ce, alors que décembre est un mois crucial pour Canal+, celui où, traditionnellement, on glisse un abonnement sous le sapin, il représente même 15 % des ventes de l’année".

Vivendi
Selon des documents boursiers, Vivendi a payé 1,17 milliard pour 25,7% de Mediaset. Depuis le 12 décembre, le groupe de Vincent Bolloré est monté au capital du groupe contrôlé par la famille Berlusconi. Il détient actuellement 28,8% des actions et 29,94% des droits de vote.
Mais la guerre qui oppose Bolloré à Berlusconi pourrait trouver une issue à l’amiable. Un des fils de Berlusconi a déclaré : "Mediaset est ouvert à toute proposition qui crée de la valeur et est pertinente du point de vue de sa stratégie d'entreprise", mais ne serait pas intéressé par une prise de participation dans Telecom Italia
(Le Figaro,19/01). A ce jour c'est toujours la solution judiciaire qui reste l'option numéro 1 pour régler les contentieux.
Hammett
Mer 1 Fév 2017 - 6:20Hammett
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°211

FTTH/FTTB
Alors que l'ARCEP et la Cour des Comptes se sont penchés sur le déploiement du FTTH et du très haut débit, petit rappel sur les objectifs de déploiement de nos 4 opérateurs.
Orange a prévu le raccordement de 12 millions de foyers pour fin 2018 et 20 millions à fin 2022.
SFR, un plan prévoit de desservir 11 millions de prises en 2017 (contre 12 millions précédemment),18 millions en 2020 et 22 millions en 2022.
Bouygues déclarait 1,5 million de prises FTTH à fin 2015 et prévoyait 2,0 millions à fin 2016, 20 millions de prises en 2022.
Free prévoyait (en 2006) 4 millions de prises pour 2012, pour 2,8 millions de prises raccordables déclarées et vient de revoir ses objectifs à 4 millions pour fin 2016, à 9 millions de prises fin 2018 et à 20 millions pour 2022.

Free
Mediawan,(le fonds crée par Matthieu Pigasse, Xavier Niel et Pierre-Antoine Capton) va racheter le groupe de télévision français AB pour 270 millions d'euros, afin de construire un leader européen des contenus, a annoncé Mediawan : "Nous allons utiliser AB comme plateforme de départ pour créer le premier groupe indépendant de contenus en Europe. Nous allons réaliser un certain nombre d'acquisitions dans quelques semaines ou quelques mois, dont la valeur cumulée sera facilement supérieure à 1 milliard d'euros", a expliqué Matthieu Pigasse à l'AFP.
Pour Free, cela pourra-t-il être un moyen de venir mordre les mollets de SFR et Patrick Drahi et Vincent Bolloré et Canal+ ? Car AB Group édite des bouquets payants avec les chaines comme AB Moteurs ou Sciences et vie TV et possède un bon catalogue de séries (Les Echos, 05/01).

Convergence aux Etats-Unis
Selon le « Wall Street Journal », Verizon le leader du marché mobile aux USA envisagerait de s’offrir le numéro deux du câble Charter. Une transaction, qui répondrait au rachat de l'opérateur satellite DirecTv par ATT en 2015 pour 49 milliards de dollars, et à celui de Time Warner (CNN, HBO, Warner Bros) pour 85 milliards (
Les Echos, 26/01).
Hammett
Ven 3 Fév 2017 - 6:16Hammett
Brèves du sport business et des médias – n°187

Retour sur les principaux droits sportifs vendus aux chaines payantes en 2016

Altice
- Le championnat du Portugal (anciennement chez beIN Sports pour 3,5 millions d’euros par an).
- Les droits nationaux de l’athlétisme : les événements organisés par la FFA dont les Championnats de France indoor et Elite en plein air, mais aussi le meeting de Paris/Saint-Denis.
- Les test-matches de l'équipe d'Angleterre de rugby pour les quatre prochaines années, l'Aviva Premiership rugby, le championnat anglais des clubs.

beIN Sports
- TF1 et BeIN Sports diffuseront les prochaines Coupe du Monde de Football en 2018 (Russie) et 2022 (Qatar). TF1 s’est également offert l’intégralité des droits de la Coupe du Monde féminine 2019 qui se déroulera en France et la Coupe des Confédérations 2017 en Russie. TF1 qui devra partager avec M6 les matchs des Bleus à partir de la saison 2018-2019 (4 millions le match, contre 3 ?5 actuellement).
- Le tennis féminin : soit les 21 plus gros tournois de 2017 à 2021, mais il ne diffusera pas les principaux tournois organisés en France. Auparavant chez SFR Sport.
- Les droits TV de la NBA pour de nombreuses années et ceux de la CAN 2017.

Canal+
- Le Top14 pour les saisons 2019-2020 à 2022-2023 pour 97 millions d’euros par saison. Pour rappel, la LNR, a attribué en janvier 2015 les droits audiovisuels du TOP 14 pour les saisons 2015 - 2016 à 2018 - 2019 au groupe Canal+ pour 74 millions d’euros.
- Les compétitions de rugby à XV du Sud (le Super Rugby, où s’affrontent 18 clubs (ou provinces) de Nouvelle-Zélande, Afrique du Sud et Australie et le Rugby Championship qui oppose la Nouvelle-Zélande, l’Argentine, l’Australie et l’Afrique du Sud chaque été).
- Les droits du championnat du National jusqu’en 2019 pour 600 000€ par saison. Auparavant chez SFR Sport pour 200 000€ par saison.
Hammett
Lun 6 Fév 2017 - 6:31Hammett
L’ARCEP vient de publier son tableau de bord sur la téléphonie mobile pour le T4 2016.

Quelques tendances
- Même si l’augmentation est moins importante que lors des trimestres précédents, il y a toujours un fort développement des forfaits sans engagement, avec une augmentation de 5,2 points sur an avec 70% des forfaits concernés.
- Comme chaque fin d’année, les taux de résiliation et le nombre de numéros portés ont fortement augmenté par rapport à fin 2015.
- Les opérateurs et Mvno’s ont gagné 1,264k cartes sim sur le trimestre. Les opérateurs sont en hausse de 1,504k sur les forfaits : +696k sur le segment grand public et +808k sur le segment M2M et en toujours en baisse de 170k sur le prépayé. Les Mvno’s ont perdu 70k cartes sim dont 60k sur les forfaits.
- Un trimestre ou cela a beaucoup bougé entre opérateurs dans un marché Grand Public qui n’augmente plus beaucoup. En nombre de carte, c’est le m2m qui continue de tirer le secteur.

Précisions
- Les données sont exprimées en milliers.
- Pour lire le tableau : Le nombre de cartes sim (résidentielles, entreprises et M2M) a augmenté de 2 037k sur un an (+2,46%) et de 1,279k sur le trimestre (+1,53%).

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Hammett
Mar 7 Fév 2017 - 6:23Hammett
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - n°212

Bouygues Telecom
Bouygues Telecom va engranger 854 millions d’euros grâce à deux accords avec Cellnex. D’abord en vendant 1 800 pylônes à l’espagnol Cellnex pour 500 millions d’euros et ensuite construire pour 354 millions d’euros de nouveaux pylônes toujours pour Cellnex. Bouygues a déjà vendu 200 pylônes pour 150 millions d’euros en 2016.
Bouygues Telecom avait déjà vendu 2.000 pylônes à TDF au début des années 2000, puis à nouveau 2.000 à FPS en 2012. Les montants gagnés vont permettre à Bouygues d’investir dans la Fibre Optique. Pour arriver à suivre le rythme, Bouygues vend ses actifs non stratégiques. Et ensuite ?

Très haut débit
Le rapport de la Cour des Comptes «Les réseaux fixes de haut et très haut débit : un premier bilan» fait quelques vagues à l’ARCEP, Lors d’une audition par la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale Sebastien Soriano a répondu que : "Ce que nous partageons avec la Cour des comptes, c'est que l'ambition du secteur privé sur la fibre n'est pas encore suffisant, toute l''action que nous mettons en place vise à la stimuler", sous-entendant que d’autres sujets n’étaient pas partagés. Les recommandations prônées par la Cour des Comptes mettent ouvertement l’ARCEP et l’Etat et les collectivités locales sur le grill dénonçant aussi un manque de moyens du pilotage.
Sebastien Soriano précisant : "Sur le marché entreprises, nous sommes déterminer à développer la concurrence sur ce marché, qui est le parent pauvre de la régulation. Des documents de régulations seront publiés la semaine prochaine", a-t-il précisé. "Ce que nous voulons, c'est un marché de masse, notamment de la fibre pour les PME"

Pantouflage
Le Directeur Général de l’ARCEP comptait aller pantoufler chez Google et à sa direction des affaires publiques de Google France. Sauf que la Commission de déontologie a décidé de réexaminer le dossier (La Tribune, 27/01). C’est le 14 février qu’elle devrait faire connaitre sa décision.
La pratique de Google – débauchage pour lobbying en France et en Europe – est une pratique courante. Il y aurait 65 cas depuis 2005 (source : www.googletransparencyproject). Même si l’ARCEP ne s’occupe pas de réguler les géants du net comme Google, Amazon ou Apple, il est reproché beaucoup de choses à Google : optimisation fiscale pour éviter le fisc, gestion abusive des données personnelles, abuse de sa position dominante, évitement de la régulation. Un bon connaisseur des arcanes de la régulation (dossiers, données, contacts) sera donc un bel atout pour Google France.
Hammett
Jeu 9 Fév 2017 - 6:32Hammett
Brèves du sport business et des médias – n° 188

Droits Tv Champion’s League
Le quotidien l’Equipe (édition papier du 03/11) a publié les droits tv de la Ligue des Champions pour la saison 2015/2016 ainsi que la Ligue Europa. Les droits sont calculés en fonction des critères sportifs mais aussi en fonction de ce que chaque tv/pays verse à l’UEFA.

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Sponsor maillot et équipementier
L’AFP du 16/11 a publié une infographie sur ce que rapportaient aux principaux clubs européens les sponsors maillot et équipementiers. Le PSG est dans le top10, mais à la dixième place, soit moins de 10% du budget du club.

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Coupe de France
L’appel d’offre pour les droits tv de la Coupe de France 2018-2022 a été lancé par la FFF. Le verdict pourrait être connu vers la mi-février. Actuellement ce sont France Télévisions et Eurosport qui se partagent la diffusion pour 17 millions d’euros par an.
Selon L’Equipe (19/01), une offre commune entre une chaine gratuite et une chaine payante pourrait être acceptée par la FFF.
Le quotidien indique que SFR serait intéressé, mais il lui faudrait donc trouver une chaine gratuite.
Les appels d'offres des droits de la Coupe Gambardella ainsi que ceux de la D1 et de la Coupe de France féminines seront quant à eux proposés ultérieurement.
Hammett
Ven 10 Fév 2017 - 6:21Hammett
L’ARCEP vient de publier ses chiffres définitifs Observatoire des marchés des communications électroniques en France au troisième trimestre 2016. Ces statistiques permettent de faire le point sur les cartes SIM en service en 3G et 4G et d’en déduire la 2G.

Récapitulatif de l'ARCEP
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La 2G baisse poursuit sa baisse et a encore beaucoup baissé sur ces 12 derniers mois, mais son extinction n’est pas pour tout de suite. La baisse est de 6 points sur les douze derniers mois et elle était de 7 points sur le T1. Cette baisse est maintenant constante de trimestre en trimestre. Mais, à ce rythme, il va falloir encore 4 ans pour une quasi extinction.

La 3G et la 4G représentent 72% des cartes SIM contre 66% à fin T3 2015. La 4G représente 40% du parc total contre 26% à la fin T3 2015. Par déduction la 2G représente donc 28% contre 34% à fin du T3 2015. La montée en gamme vers la 4G, permet de comprendre pourquoi les revenus des opérateurs sont en voie de stabilisation. La 4G devrait devenir majoritaire assez rapidement.
Hammett
Lun 13 Fév 2017 - 6:20Hammett
L’ARCEP a publié sur son site l’ensemble des documents qui vont permettre une analyse du marché du très haut débit pour la période 2017-2020. Ces documents font suite aux orientations rendues publiques le 9 janvier dernier.

Le but de l’ARCEP est : "d’accélérer l'investissement et la migration vers les réseaux en fibre optique à très haut débit" et "se félicite de l'effort d'investissement porté par Orange et souhaite qu'il se prolonge et se renforce. Les besoins des citoyens et des entreprises, ainsi que l'atteinte des objectifs du plan France Très Haut Débit, nécessitent néanmoins un rythme d'investissement accru qui ne sera possible qu'en mobilisant les capacités d'investissement de tous les opérateurs (…) L'Autorité entend le favoriser et veillera, par son action, à lever les verrous opérationnels pour accélérer le déploiement des réseaux très haut débit et la migration des abonnés".

Afin d’y parvenir l’ARCEP "propose des évolutions des procédures d'accès aux infrastructures d'Orange pour le déploiement des réseaux en fibre optique, pour tenir compte des retours d'expérience ainsi que des besoins des réseaux d'initiative publique qui se déploient dans le cadre du plan France Très Haut Débit".

D’autre part, l’ARCEP veut "démocratiser la fibre et favoriser la numérisation des entreprises françaises" et "propose une série de mesures de régulation pour saisir l'opportunité de créer un marché concurrentiel de la fibre pour les petites et moyennes entreprises à l'occasion du déploiement des réseaux FttH, et ainsi favoriser la numérisation de l'économie française".

Le calendrier d’adoption est le suivant : "Ces documents sont mis en consultation publique pour une durée de cinq semaines, à la suite de laquelle ils seront transmis pour avis à l'Autorité de la concurrence, conjointement avec les réponses formulées par les acteurs du marché lors de cette consultation.
Après prise en compte de ces réponses et de l'avis de l'Autorité de la concurrence, les nouveaux projets de décision feront l'objet d'une seconde consultation publique, d'ici l'été, puis seront notifiés à la Commission européenne.
Les décisions finales seront adoptées au cours du second semestre 2017
".

En juillet dernier, au lancement de la consultation, Sébastien Soriano avait déclaré : "Il y a une locomotive et nous ne voulons pas la freiner. En revanche, nous ne voulons pas de monopole. Il faut que la concurrence soit réelle" (Les Echos, 01/07).

Stéphane Richard lui avait répondu :"Notre monopole a disparu il y a vingt ans, c’est débile d’agiter cet épouvantail (…) Dans les zones denses, les règles du jeu sont établies depuis longtemps : c’est la concurrence par les infrastructures, donc chacun fait les investissements qu’il doit faire (…) politiquement, c’est vraiment aujourd’hui un très mauvais dossier" et demandait : "une stabilité du cadre de régulation et du cadre fiscal. On ne peut pas demander à une entreprise de s'engager sur une période aussi longue et avec des moyens pareils si elle est à la merci d'un changement de régulation qui viendrait modifier son modèle économique".
Hammett
Mar 14 Fév 2017 - 6:15Hammett
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°213

Rapprochement Orange Canal+
Selon le quotidien (Les Echos, 13/03), Orange et Canal+ continuent de phosphorer afin d’enclencher un rapprochement au-delà d’un accord commercial. En décembre, Stéphane Richard déclarait (Les Echos) : "Si Canal+ était à vendre, c'est certain qu'Orange s'y intéresserait (…) Beaucoup de raisons poussent à une alliance beaucoup plus prononcée entre Orange et Canal+ dont la forme et l'importance restent à définir".

Depuis, les équipes de C+ et d’Orange discutent en en ayant en tête SFR qui se renforce dans les contenus. D’un coté, Orange ne peut plus ignorer la bataille sur les contenus et de l’autre C+ doit faire face aux moyens mis par SFR pour se développer sur le marché des contenus.
Selon le quotidien, qui cite un proche d’Orange : "Aujourd'hui, nous avons des discussions avec Canal+ sur les appels d'offres de sport, pour voir comment on pourrait les aider, y compris financièrement", et ce alors que se profile le renouvellement des droits de la F1 et la Champion’s League.

Reste à trouver la bonne formule, sachant que pour Orange, il est hors de question que Vivendi rentre au capital d’Orange et d’être un minoritaire chez C+ et que pour Vivendi il est hors de question de vendre C+. Et c’est sans compter les blocages anti-concurrentiels que soulèveraient l’ADLC. Pour Les Echos : "Pour aligner les intérêts des deux groupes, l'une des pistes évoquées consisterait à créer une nouvelle société de commercialisation pour Canal+ en France. Une société dont Orange serait l'actionnaire majoritaire. En parallèle, les deux groupes qui sont présents en Pologne comme en Afrique pourraient imaginer d'autres collaborations.".

A suivre...

Orange
Orange est en discussion pour renouveler son partenariat avec HBO, qui reste la principale source d’approvisionnement en programme d’OCC la chaine cinéma et séries d’Orange. Les droits arrivent à échéance début 2018 et Orange paye actuellement 10 millions d’euros afin d’avoir accès au catalogue en exclusivité.
Sans ce partenariat, les 2,5 millions d’abonnés à OCS pourraient fondre comme neige au soleil. Sauf que Orange n’est pas seul. SFR est aussi sur le coup, mais également Canal+. Sauf que ce dernier et Orange sont en discussions pour se rapprocher et que Canal+ est actionnaire « dormant » à 33% dans OCS.
Bref, comment être concurrent tout en étant partenaire ? (Les Echos, 13/02).
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