- Hammett
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10082015
Alors qu’Orange et SFR ont publié leurs résultats du deuxième trimestre, quelques statistiques peuvent être intéressantes à suivre : celle du niveau du taux d’occupation des prises très haut débit, soit le nombre de clients par rapport au nombre de prises connectables. Il va de soi que c’est significatif pour les deux plus gros « fibreurs ». Bouygues loue des capacités principalement à SFR et Free n’étant pas vraiment dans la course.
Depuis plusieurs trimestres, Orange multiplie les efforts afin de convertir ses clients au très haut débit et tente de grignoter son retard sur SFR qui est en pleine restructuration semble lever (un peu) le pied.
Taux d’occupation
Le taux d’occupation est le taux du nombre de clients/nombre de lignes connectables. A fin juin, ce taux d est de 18,1% pour SFR et de 16,7% pour Orange. A fin décembre 2014, il était de 17,1% pour SFR et 15,5% pour Orange. A fin décembre 2013, il était de 14,9% pour Numericable et 12,4% pour Orange.
L’objectif pour Orange est d’avoir une base de 60% clients sur fibre d'ici à 2018 et 1 million de client d’ici à la fin de l’année.
Lignes connectables
Chez SFR, le nombre de lignes connectables est de 9,210 millions contre 9,119 millions à fin mars et de 9,958 millions à fin juin 2014, soit une baisse de 7,5%. Pourquoi cette baisse ? Un nettoyage lié au rachat de SFR ?
Chez Orange, c’est 4,314 millions de ligne connectables, contre 3,932 millions à fin mars et 3,028 millions à fin juin 2014, soit une augmentation de 42,5 sur un an.
Gains de nouveaux clients ?
Dans la conquête de nouveaux clients, Orange fait mieux que SFR, mais cela reste à un niveau relativement moyen.
- Orange
A fin juin sur 82 000 nouveaux clients, 43 000 étaient des migrations de l’ADSL et 39 000 de nouveaux clients. A fin mars sur 75 000 nouveaux clients, 38 000 étaient des migrations et 37 000 de nouveaux clients. Au total, depuis janvier 2014, Orange a gagné 396 000 clients sur le ftth,193 000 étaient de «nouveaux » clients, soit 48,7% (48% sur l’année 2014 et 47,7% sur 2015).
- SFR
A fin juin sur 70 000 nouveaux clients, 64 000 étaient des migrations et 6 000 de nouveaux clients. A fin mars sur 48 000 nouveaux clients, 22 000 étaient des migrations.
Objectifs de développement
Lors de la présentation de son plan « essentiels 2020 », Orange a prévu le raccordement de 12 millions de foyers pour fin 2018 et 20 millions à fin 2022.
Chez SFR, un plan d’action prévoit de desservir 7,7 millions de prises en 2015 puis 12 millions en 2017 et 15 millions en 2020.
Bouygues prévoit 2 millions de prises ftth à fin 2015.
Free prévoyait (en 2006) 4 millions de prises pour 2012 et 750 000 abonnés (il vient juste de dépaser 100 000 clients ). Depuis, en 2011, Free s’est rapproché d’Orange dans 60 agglomérations et pourrait lancer une offre en ZMD et cela pourrait même être "une des surprises de Free en 2015".
Depuis plusieurs trimestres, Orange multiplie les efforts afin de convertir ses clients au très haut débit et tente de grignoter son retard sur SFR qui est en pleine restructuration semble lever (un peu) le pied.
Taux d’occupation
Le taux d’occupation est le taux du nombre de clients/nombre de lignes connectables. A fin juin, ce taux d est de 18,1% pour SFR et de 16,7% pour Orange. A fin décembre 2014, il était de 17,1% pour SFR et 15,5% pour Orange. A fin décembre 2013, il était de 14,9% pour Numericable et 12,4% pour Orange.
L’objectif pour Orange est d’avoir une base de 60% clients sur fibre d'ici à 2018 et 1 million de client d’ici à la fin de l’année.
Lignes connectables
Chez SFR, le nombre de lignes connectables est de 9,210 millions contre 9,119 millions à fin mars et de 9,958 millions à fin juin 2014, soit une baisse de 7,5%. Pourquoi cette baisse ? Un nettoyage lié au rachat de SFR ?
Chez Orange, c’est 4,314 millions de ligne connectables, contre 3,932 millions à fin mars et 3,028 millions à fin juin 2014, soit une augmentation de 42,5 sur un an.
Gains de nouveaux clients ?
Dans la conquête de nouveaux clients, Orange fait mieux que SFR, mais cela reste à un niveau relativement moyen.
- Orange
A fin juin sur 82 000 nouveaux clients, 43 000 étaient des migrations de l’ADSL et 39 000 de nouveaux clients. A fin mars sur 75 000 nouveaux clients, 38 000 étaient des migrations et 37 000 de nouveaux clients. Au total, depuis janvier 2014, Orange a gagné 396 000 clients sur le ftth,193 000 étaient de «nouveaux » clients, soit 48,7% (48% sur l’année 2014 et 47,7% sur 2015).
- SFR
A fin juin sur 70 000 nouveaux clients, 64 000 étaient des migrations et 6 000 de nouveaux clients. A fin mars sur 48 000 nouveaux clients, 22 000 étaient des migrations.
Objectifs de développement
Lors de la présentation de son plan « essentiels 2020 », Orange a prévu le raccordement de 12 millions de foyers pour fin 2018 et 20 millions à fin 2022.
Chez SFR, un plan d’action prévoit de desservir 7,7 millions de prises en 2015 puis 12 millions en 2017 et 15 millions en 2020.
Bouygues prévoit 2 millions de prises ftth à fin 2015.
Free prévoyait (en 2006) 4 millions de prises pour 2012 et 750 000 abonnés (il vient juste de dépaser 100 000 clients ). Depuis, en 2011, Free s’est rapproché d’Orange dans 60 agglomérations et pourrait lancer une offre en ZMD et cela pourrait même être "une des surprises de Free en 2015".
Commentaires
Jeu 3 Mai 2018 - 7:03
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) – n°285
Convergence
Début avril, l’ARCEP a publié son observatoire des marchés des communications électroniques du quatrième 2017. L’occasion de ressortir quelques données. Ces statistiques permettent de faire le point sur la convergence fixe mobile qui représente un peu plus de 30% du marché et 19,7 millions de cartes sim. Mais la tendance est la baisse trimestre après trimestre.
Difficile de donner des chiffres du côté des opérateurs ou seul Orange publie des chiffres pour son offre Open. Les offres couplées sont un des axes de développement d’Orange ou les indicateurs sont en constantes augmentations. De son coté, sans donner de précisions, Free a toujours indiqué que qu'environ 50% de ses clients mobiles avaient également une offre fixe. Bouygues Telecom et SFR - cachotiers - ne donnent pas de chiffres sur ce sujet.
Pour Orange, la part des offres couplées / nombre de forfaits est de 29,1% sur le T4 2017 contre 28,1% pour le T4 2016 et 26,2% au T4 2015. La part des offres couplées / nombre de cartes est de 25,2% sur le T4 2017 contre 23,5% pour le T4 2016 et 21,1% au T4 2015.
Free au Sénégal
Xavier Niel (via sa holding NJJ), avec à l'entrepreneur sénégalais Yerim Habib Sow et l'homme d'affaires malgache Hassanein Hiridjee, partenaire de Free à La Réunion, va racheter Tigo, le deuxième opérateur mobile au Sénégal. Via sa holding, Xavier Niel a pris le contrôle à 55% de l'opérateur Monaco Telecom, racheté de l'ex-filiale d'Orange en Suisse, rebaptisée Salt, et plus récemment dans l'opérateur irlandais Eir.
Au Sénégal, C’est Orange qui domine le marché avec l’avantage d’avoir une licence 4G, ce qui n’est pas le cas de Tigo.
Free
Iliad présentera ses résultats du premier trimestre le mardi 15 mai. Rappel du calendrier de publication des résultats.
Orange, le 26 avril (avant bourse).
ARCEP, services mobiles le 3 mai (après bourse).
Iliad, le 15 mai (avant bourse)
Bouygues Télécom, le 17 mai (avant bourse).
Vivendi, le 17 mai (après bourse)
Altice, le ? (après bourse).
ARCEP, services fixes (provisoire), le 7 juin (après bourse).
ARCEP, services fixes (définitif), le 5 juillet (après bourse).
Convergence
Début avril, l’ARCEP a publié son observatoire des marchés des communications électroniques du quatrième 2017. L’occasion de ressortir quelques données. Ces statistiques permettent de faire le point sur la convergence fixe mobile qui représente un peu plus de 30% du marché et 19,7 millions de cartes sim. Mais la tendance est la baisse trimestre après trimestre.
Difficile de donner des chiffres du côté des opérateurs ou seul Orange publie des chiffres pour son offre Open. Les offres couplées sont un des axes de développement d’Orange ou les indicateurs sont en constantes augmentations. De son coté, sans donner de précisions, Free a toujours indiqué que qu'environ 50% de ses clients mobiles avaient également une offre fixe. Bouygues Telecom et SFR - cachotiers - ne donnent pas de chiffres sur ce sujet.
Pour Orange, la part des offres couplées / nombre de forfaits est de 29,1% sur le T4 2017 contre 28,1% pour le T4 2016 et 26,2% au T4 2015. La part des offres couplées / nombre de cartes est de 25,2% sur le T4 2017 contre 23,5% pour le T4 2016 et 21,1% au T4 2015.
Free au Sénégal
Xavier Niel (via sa holding NJJ), avec à l'entrepreneur sénégalais Yerim Habib Sow et l'homme d'affaires malgache Hassanein Hiridjee, partenaire de Free à La Réunion, va racheter Tigo, le deuxième opérateur mobile au Sénégal. Via sa holding, Xavier Niel a pris le contrôle à 55% de l'opérateur Monaco Telecom, racheté de l'ex-filiale d'Orange en Suisse, rebaptisée Salt, et plus récemment dans l'opérateur irlandais Eir.
Au Sénégal, C’est Orange qui domine le marché avec l’avantage d’avoir une licence 4G, ce qui n’est pas le cas de Tigo.
Free
Iliad présentera ses résultats du premier trimestre le mardi 15 mai. Rappel du calendrier de publication des résultats.
Orange, le 26 avril (avant bourse).
ARCEP, services mobiles le 3 mai (après bourse).
Iliad, le 15 mai (avant bourse)
Bouygues Télécom, le 17 mai (avant bourse).
Vivendi, le 17 mai (après bourse)
Altice, le ? (après bourse).
ARCEP, services fixes (provisoire), le 7 juin (après bourse).
ARCEP, services fixes (définitif), le 5 juillet (après bourse).
Ven 4 Mai 2018 - 7:04
L’ARCEP vient de publier son tableau de bord sur la téléphonie mobile pour le T1 2018.
Quelques tendances générales
- La croissance reste soutenue. Sur l'ensemble des forfaits, c'est une augmentation dans la moyenne des trimestres précédents, mais après deux trimestre ou le marché des forfaits résidentiels et entreprises qui tirait le marché au détriment donc du marché m2m, sur le T1 cela s’inverse.
- Il y a toujours un fort développement des forfaits sans engagement, avec une augmentation de 3,0 points (contre 3,5 pour le T4) sur an et 73,7% des forfaits concernés. Cela stagne depuis 6 mois.
- Les taux de résiliation et le nombre de numéros portés restent à un haut niveau.
- En Total France, les opérateurs et Mvno’s ont gagné 1,144 million cartes sim sur le trimestre. Les opérateurs sont en hausse de 1,474 million sur les forfaits actifs: 692 000, dont 114 000 pour les mvno’s) sur le segment grand public et entreprise et 782 000 sur le segment M2M. C'est toujours en baisse de 330 000 sur le prépayé. Les Mvno’s ont eux gagné 118 000 cartes sim.
Précisions
- Les données sont exprimées en milliers. En rouge, les mouvement négatifs. 2,859 millions sur un an (+4,6%) et de 692 000 sur le trimestre (+1,1%).
- Pour l’ARCEP, les opérateurs sont, en métropole : Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange, SFR, dans les départements et collectivités d'outre-mer : Dauphin Telecom, Digicel AFG, Globaltel, Orange Caraïbe, Orange Réunion, Outremer Telecom, SAS SPM, Société Réunionnaise du Radiotéléphone (SRR), Telco OI, UTS Caraïbe.
A ce jour, seul Orange a publié ses résultats. Les forfaits gagnent 363 000 nouveaux clients, soit 24,6% du total ARCEP. 286 000 sur le m2m, soit 36,6% du total ARCEP et 77 000 pour le grand public, soit 11,3% du total ARCEP. C’est un tout petit trimestre pour Orange sur le segment Grand Public & Entreprise.
Quelques tendances générales
- La croissance reste soutenue. Sur l'ensemble des forfaits, c'est une augmentation dans la moyenne des trimestres précédents, mais après deux trimestre ou le marché des forfaits résidentiels et entreprises qui tirait le marché au détriment donc du marché m2m, sur le T1 cela s’inverse.
- Il y a toujours un fort développement des forfaits sans engagement, avec une augmentation de 3,0 points (contre 3,5 pour le T4) sur an et 73,7% des forfaits concernés. Cela stagne depuis 6 mois.
- Les taux de résiliation et le nombre de numéros portés restent à un haut niveau.
- En Total France, les opérateurs et Mvno’s ont gagné 1,144 million cartes sim sur le trimestre. Les opérateurs sont en hausse de 1,474 million sur les forfaits actifs: 692 000, dont 114 000 pour les mvno’s) sur le segment grand public et entreprise et 782 000 sur le segment M2M. C'est toujours en baisse de 330 000 sur le prépayé. Les Mvno’s ont eux gagné 118 000 cartes sim.
Précisions
- Les données sont exprimées en milliers. En rouge, les mouvement négatifs. 2,859 millions sur un an (+4,6%) et de 692 000 sur le trimestre (+1,1%).
- Pour l’ARCEP, les opérateurs sont, en métropole : Bouygues Telecom, Free Mobile, Orange, SFR, dans les départements et collectivités d'outre-mer : Dauphin Telecom, Digicel AFG, Globaltel, Orange Caraïbe, Orange Réunion, Outremer Telecom, SAS SPM, Société Réunionnaise du Radiotéléphone (SRR), Telco OI, UTS Caraïbe.
A ce jour, seul Orange a publié ses résultats. Les forfaits gagnent 363 000 nouveaux clients, soit 24,6% du total ARCEP. 286 000 sur le m2m, soit 36,6% du total ARCEP et 77 000 pour le grand public, soit 11,3% du total ARCEP. C’est un tout petit trimestre pour Orange sur le segment Grand Public & Entreprise.
Lun 7 Mai 2018 - 7:13
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) – n°286
4G en service
Le bilan de l’ANFR des sites 4G mis en service en métropole au 1er mai est le suivant : Orange : 15 536 sites (+355); SFR : 15 191 sites (+214); Bouygues Telecom 14 908 sites (+80); Free : 10 474 sites (+216). Orange qui est repassé devant SFR, accentue son avance. Bouygues lève le pied et Free se relance.
Vivendi en Italie
C’est une campagne d’Italie qui tourne au fiasco. Vivendi a perdu le contrôle du conseil d’administration (CA) de Telecom Italia (Tim) au profit du fonds américain Elliott. Elliott, qui détiendra donc dix sièges et Vivendi cinq. Afin de désendetter le groupe, Elliott pourrait vendre le réseau – qui est estimé à 15 milliards d’euros – alors que Vivendi est opposé à ce démantèlement.
Vivendi a été "un très mauvais actionnaire et l'Italie a besoin d'un réseau unique fort, capable de mobiliser des investissements (…) Je suis favorable aux investissements étrangers, mais cela ne veut pas dire rester inerte quand ils (veulent) détruire la valeur plutôt que la créer, surtout quand, en jeu, il y a un intérêt national" pour Telecom Italia (Tim), avait affirmé en avril le ministre italien du Développement économique, Carlo Calenda (Challenges, 18/04).
Vivendi est complètement isolé et doit faire face à une hostilité du gouvernement, de Berlusconi et de Mediaset, ainsi que d’un fonds d’investissements Elliott, ainsi que de petits actionnaires minoritaires. Reste qu’être le premier actionnaire et n’être pas capable de rester majoritaire fait tache. Logiquement la vente des parts de Vivendi n’est plus très loin.
Quoiqu’il arrive Vivendi et Bolloré vont laisser des plumes assez importantes. La moins value latente de son investissement dans TIM est estimé à 800 millions d’euros. Et c'est sans compter l’amende qu’il pourrait avoir à payer à Berlusconi dans le cadre du rapprochement avorté avec Mediaset. Début avril, Mediaset Premium s’est rapproché de Sky Italia et enterrant de ce fait un rapprochement avec Vivendi.
Sépération fonctionnelle
Dans le cadre d’un accord entre TIM et le gouvernement italien, Telecom Italia pourrait créer une entité séparée (détenue par Telecom Italia) afin de gérer le réseau fixe. Sur le fond, l’Etat italien ne souhaite pas voir une entreprise étrangère avoir la main sur son réseau fixe.
En France, nous en sommes loin. France Telecom/Orange a été sérieusement régulé par l’ARCEP et par l’ADLC quand il le fallait.
Alors qu’il était question que l’Etat cède des parts dans Orange (notamment) pour alimenter un fonds d'investissement dédié à l'industrie et à l'innovation, il semble que cette idée ne soit plus d’actualité. Il faut dire que dans le cadre du développement du très haut débit dans le fixe et le mobile, l’Etat a besoin de la force de frappe d’Orange et que le plus sûr moyen de maintenir la pression est d’en rester actionnaire de référence.
Lors de la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait déclaré à propos d’Orange : "La participation de l’Etat dans une entreprise comme Orange peut évoluer. Cependant l’Etat joue chez orange un rôle de stabilisation de l’actionnariat dans un contexte ou le secteur connait des évolutions importantes.".
A ce jour, l’Etat est actionnaire pour 22,95% (13,39% via la BPI et 9,56% via l’APE). La vente en totalité pourrait lui rapporter jusqu’à 9 milliards d’euros
Il va sans dire que si une vente totale à un actionnaire industriel privé se produisait, la question d’une séparation du réseau se poserait. Il va sans dire également, que ce cas de figure gèlerait certainement les investissements dans le déploiement du très haut débit, sans compter la désorganisation avant que la situation devienne stable pour cette nouvelle entité.
A ce jour, personne ne demande une séparation fonctionnelle d’Orange. Ni du côté de l’ARCEP (qui aurait moins à réguler), ni de l’Etat, ni de la concurrence (Orange peut aussi être pratique comme défouloir), ni des partis politiques. La dernière fois que cela a été évoqué, c’était en juillet 2012 (La Tribune, 07/2012). Bouygues Telecom l’avait demandé afin que l’accord d’itinérance entre Free et Orange soit opérationnelle sur un réseau neutre. On connait la suite…
A noter qu’en Grande Bretagne, l’opérateur historique BT (ou du moins ce qu’il en reste) a annoncé en mars 2017 qu'il allait transformer Openreach, sa filiale réseau, en une entité juridique distincte. Le régulateur britannique, l’OFCOM reprochait à BT des pratiques anticoncurrentielles et de pas assez investir dans la fibre. Depuis le dossier n’a pas beaucoup avancé.
4G en service
Le bilan de l’ANFR des sites 4G mis en service en métropole au 1er mai est le suivant : Orange : 15 536 sites (+355); SFR : 15 191 sites (+214); Bouygues Telecom 14 908 sites (+80); Free : 10 474 sites (+216). Orange qui est repassé devant SFR, accentue son avance. Bouygues lève le pied et Free se relance.
Vivendi en Italie
C’est une campagne d’Italie qui tourne au fiasco. Vivendi a perdu le contrôle du conseil d’administration (CA) de Telecom Italia (Tim) au profit du fonds américain Elliott. Elliott, qui détiendra donc dix sièges et Vivendi cinq. Afin de désendetter le groupe, Elliott pourrait vendre le réseau – qui est estimé à 15 milliards d’euros – alors que Vivendi est opposé à ce démantèlement.
Vivendi a été "un très mauvais actionnaire et l'Italie a besoin d'un réseau unique fort, capable de mobiliser des investissements (…) Je suis favorable aux investissements étrangers, mais cela ne veut pas dire rester inerte quand ils (veulent) détruire la valeur plutôt que la créer, surtout quand, en jeu, il y a un intérêt national" pour Telecom Italia (Tim), avait affirmé en avril le ministre italien du Développement économique, Carlo Calenda (Challenges, 18/04).
Vivendi est complètement isolé et doit faire face à une hostilité du gouvernement, de Berlusconi et de Mediaset, ainsi que d’un fonds d’investissements Elliott, ainsi que de petits actionnaires minoritaires. Reste qu’être le premier actionnaire et n’être pas capable de rester majoritaire fait tache. Logiquement la vente des parts de Vivendi n’est plus très loin.
Quoiqu’il arrive Vivendi et Bolloré vont laisser des plumes assez importantes. La moins value latente de son investissement dans TIM est estimé à 800 millions d’euros. Et c'est sans compter l’amende qu’il pourrait avoir à payer à Berlusconi dans le cadre du rapprochement avorté avec Mediaset. Début avril, Mediaset Premium s’est rapproché de Sky Italia et enterrant de ce fait un rapprochement avec Vivendi.
Sépération fonctionnelle
Dans le cadre d’un accord entre TIM et le gouvernement italien, Telecom Italia pourrait créer une entité séparée (détenue par Telecom Italia) afin de gérer le réseau fixe. Sur le fond, l’Etat italien ne souhaite pas voir une entreprise étrangère avoir la main sur son réseau fixe.
En France, nous en sommes loin. France Telecom/Orange a été sérieusement régulé par l’ARCEP et par l’ADLC quand il le fallait.
Alors qu’il était question que l’Etat cède des parts dans Orange (notamment) pour alimenter un fonds d'investissement dédié à l'industrie et à l'innovation, il semble que cette idée ne soit plus d’actualité. Il faut dire que dans le cadre du développement du très haut débit dans le fixe et le mobile, l’Etat a besoin de la force de frappe d’Orange et que le plus sûr moyen de maintenir la pression est d’en rester actionnaire de référence.
Lors de la campagne présidentielle, Emmanuel Macron avait déclaré à propos d’Orange : "La participation de l’Etat dans une entreprise comme Orange peut évoluer. Cependant l’Etat joue chez orange un rôle de stabilisation de l’actionnariat dans un contexte ou le secteur connait des évolutions importantes.".
A ce jour, l’Etat est actionnaire pour 22,95% (13,39% via la BPI et 9,56% via l’APE). La vente en totalité pourrait lui rapporter jusqu’à 9 milliards d’euros
Il va sans dire que si une vente totale à un actionnaire industriel privé se produisait, la question d’une séparation du réseau se poserait. Il va sans dire également, que ce cas de figure gèlerait certainement les investissements dans le déploiement du très haut débit, sans compter la désorganisation avant que la situation devienne stable pour cette nouvelle entité.
A ce jour, personne ne demande une séparation fonctionnelle d’Orange. Ni du côté de l’ARCEP (qui aurait moins à réguler), ni de l’Etat, ni de la concurrence (Orange peut aussi être pratique comme défouloir), ni des partis politiques. La dernière fois que cela a été évoqué, c’était en juillet 2012 (La Tribune, 07/2012). Bouygues Telecom l’avait demandé afin que l’accord d’itinérance entre Free et Orange soit opérationnelle sur un réseau neutre. On connait la suite…
A noter qu’en Grande Bretagne, l’opérateur historique BT (ou du moins ce qu’il en reste) a annoncé en mars 2017 qu'il allait transformer Openreach, sa filiale réseau, en une entité juridique distincte. Le régulateur britannique, l’OFCOM reprochait à BT des pratiques anticoncurrentielles et de pas assez investir dans la fibre. Depuis le dossier n’a pas beaucoup avancé.
Mar 8 Mai 2018 - 7:44
Brèves du sport business et de la TV payante – n°252
Canal+
Vivendi a tenu son assemblée générale des actionnaires le 19 avril, l’occasion de présenter quelques chiffres sur Canal+ : Canal+ est présent dans 30 pays et investit 3,2 milliards d’euros dans les contenus. A comparer avec Amazon présent dans 190 pays et qui investit 3,6 milliards et Netflix présent dans 190 pays et qui investit 6,4 milliards.
L’infographie suivante a été présentée :
Pour rappel, du coté de la concurrence (Tv payante et service SVod), BeIN Sports serait à 3,5 millions de clients, OCS à 2,9 millions et pour Netflix, Liberation (06/04) annonce 3,4 millions.
Depuis l'arrivée de Vincent Bolloré, mi-2015, Canal+ France a perdu 1,248 000 clients dont 976 000 pour les chaines Canal+. A noter que Canal+ a quand même enregistré 499 000 acquisitions en 2017, contre 445 000 en 2016. Le taux de résiliation pour les chaines distribuées par Canal+ est passé de 16,7% en 2016 à 16,1% en 2017. Le développement du groupe se fait avec l'international avec une forte présence sur le continent africain.
Orange pourrait s’offrir Altice Studio
Orange discuterait avec SFR autour d’Altice Studio. C’est ce qu’annonce Le Figaro (édition papier du 4 mai). Orange voudrait reprendre les onéreux contrats signés entre Altice et NBC Universal et Discovery. Un an après le lancement du bouquet cinéma et séries de SFR, l’heure serait donc déjà au bilan.
Le budget total d'Altice Studio s'élève à 160 millions d'euros par an, dont 40 millions à la production. Sur ces 40 millions, la moitié sera dédiée au cinéma et aux séries francophones. Comme sur le sport, Atice réduirait donc sérieusement la voilure dans les investissements dans les contenus.
Si Altice Studio est à vendre, Canal+ est quasiment hors jeu car trop puissante sur le marché et pourrait se voir infligé des conditions par l’Autorité De La Concurrence (ADLC). Logiquement, une vente à un challenger comme Orange passera mieux.
Altice Studio avait été lancé pour faire de l’ombre à Canal+. C’est ce que déclarait Michel Combes - directeur général d’Altice – (Le Monde, 08/2017) qui détaillait la stratégie d’Altice sur le cinéma et les séries. Il voyait SFR comme le nouveau nabab du cinéma Français et était prêt à se substituer à Canal+ : "Nous entendons d’ici dix-huit à vingt-quatre mois être un acteur majeur dans le cinéma et les séries. C’est positif pour la création française : mieux vaut profiter de la concurrence que d’être dépendant de la situation d’un seul. Si les opérateurs télécoms, Altice et Orange en tête, n’investissent pas lourdement dans l’industrie française des œuvres, celle-ci disparaîtra. Historiquement, Canal+ a fait ce travail, il restera une force importante mais la survie de l’industrie culturelle passe par un engagement majeur des plates-formes de distribution.".
Orange de son coté, cherche à développer OCS et son activité de production dans le cinéma et les séries. OCS compte 2,9 millions de clients. Il y a un an, Orange a regroupé ses activités contenus, soit Orange Studio et OCS sous le nom d’Orange Content et a annoncé un investissement de 100 millions d’euros dans la production de séries sur cinq ans, soit 20 millions d’euros par an.
En 2016, Orange a dépensé 550 millions dans les contenus et a renouvelé en 2017 son partenariat avec le Festival de Cannes pour 3 ans.
Canal+
Vivendi a tenu son assemblée générale des actionnaires le 19 avril, l’occasion de présenter quelques chiffres sur Canal+ : Canal+ est présent dans 30 pays et investit 3,2 milliards d’euros dans les contenus. A comparer avec Amazon présent dans 190 pays et qui investit 3,6 milliards et Netflix présent dans 190 pays et qui investit 6,4 milliards.
L’infographie suivante a été présentée :
Pour rappel, du coté de la concurrence (Tv payante et service SVod), BeIN Sports serait à 3,5 millions de clients, OCS à 2,9 millions et pour Netflix, Liberation (06/04) annonce 3,4 millions.
Depuis l'arrivée de Vincent Bolloré, mi-2015, Canal+ France a perdu 1,248 000 clients dont 976 000 pour les chaines Canal+. A noter que Canal+ a quand même enregistré 499 000 acquisitions en 2017, contre 445 000 en 2016. Le taux de résiliation pour les chaines distribuées par Canal+ est passé de 16,7% en 2016 à 16,1% en 2017. Le développement du groupe se fait avec l'international avec une forte présence sur le continent africain.
Orange pourrait s’offrir Altice Studio
Orange discuterait avec SFR autour d’Altice Studio. C’est ce qu’annonce Le Figaro (édition papier du 4 mai). Orange voudrait reprendre les onéreux contrats signés entre Altice et NBC Universal et Discovery. Un an après le lancement du bouquet cinéma et séries de SFR, l’heure serait donc déjà au bilan.
Le budget total d'Altice Studio s'élève à 160 millions d'euros par an, dont 40 millions à la production. Sur ces 40 millions, la moitié sera dédiée au cinéma et aux séries francophones. Comme sur le sport, Atice réduirait donc sérieusement la voilure dans les investissements dans les contenus.
Si Altice Studio est à vendre, Canal+ est quasiment hors jeu car trop puissante sur le marché et pourrait se voir infligé des conditions par l’Autorité De La Concurrence (ADLC). Logiquement, une vente à un challenger comme Orange passera mieux.
Altice Studio avait été lancé pour faire de l’ombre à Canal+. C’est ce que déclarait Michel Combes - directeur général d’Altice – (Le Monde, 08/2017) qui détaillait la stratégie d’Altice sur le cinéma et les séries. Il voyait SFR comme le nouveau nabab du cinéma Français et était prêt à se substituer à Canal+ : "Nous entendons d’ici dix-huit à vingt-quatre mois être un acteur majeur dans le cinéma et les séries. C’est positif pour la création française : mieux vaut profiter de la concurrence que d’être dépendant de la situation d’un seul. Si les opérateurs télécoms, Altice et Orange en tête, n’investissent pas lourdement dans l’industrie française des œuvres, celle-ci disparaîtra. Historiquement, Canal+ a fait ce travail, il restera une force importante mais la survie de l’industrie culturelle passe par un engagement majeur des plates-formes de distribution.".
Orange de son coté, cherche à développer OCS et son activité de production dans le cinéma et les séries. OCS compte 2,9 millions de clients. Il y a un an, Orange a regroupé ses activités contenus, soit Orange Studio et OCS sous le nom d’Orange Content et a annoncé un investissement de 100 millions d’euros dans la production de séries sur cinq ans, soit 20 millions d’euros par an.
En 2016, Orange a dépensé 550 millions dans les contenus et a renouvelé en 2017 son partenariat avec le Festival de Cannes pour 3 ans.
Mer 9 Mai 2018 - 7:17
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) – n°287
Stéphane Richard
Sans surprise, Stéphane Richard a été reconduit à la tête du groupe Orange par l’Assemblée générale des actionnaires avec 88,62%. C’est son troisième mandat (La Tribune ,05/05). Les 14 membres du conseil d'administration d'Orange avaient voté, le 20 février, pour le renouvellement du mandat d'administrateur de Stéphane Richard.
L’Etat, par la voix de Bruno Le Maire - Ministre de l’Economie - avait déclaré sur BFMTV (Le Figaro, 21/01) qu’il apportait son soutien à Stéphane Richard, mais avec une épée de Damoclès toujours bien présente : "S'il y a une condamnation de Stéphane Richard à un moment donné il remettra immédiatement son mandat (…) Pour toutes les entreprises publiques qui sont sous ma responsabilité de ministre de l'Economie, les règles du jeu doivent être claires, s'il y a condamnation du dirigeant, il y a départ immédiat du dirigeant".
Dans l’affaire Tapie, Christine Lagarde la Ministre de l’époque a été jugée coupable de négligence par la Cour de justice de la République (CJR). Stéphane Richard était son Chef de Cabinet et pour cette partie de l’affaire (non politique), Stéphane Richard a été mis en examen pour escroquerie en bande organisée et complicité de détournement de fonds public.
Free
C’est assez rare pour le souligner, mais La Tribune (23/04) rapporte que Morgan Stanley se montre très prudent sur les perspectives d’Iliad.
Les analystes s’inquiètent de : "la faiblesse des flux de trésorerie dans les deux à trois prochaines années, à laquelle s'ajoute un ralentissement attendu de la croissance du chiffre d'affaires dans la téléphonie en France. Les analystes ont ainsi revu leur prévision de croissance en France à 2,5% par an sur les deux prochaines années, soit un taux réduit de moitié par rapport à leur précédente prévision de 5,3% (…) Ils estiment qu'Iliad aura notamment du mal à contrecarrer la pression concurrentielle dans la fibre. Cette moindre croissance du chiffre d'affaires devrait peser sur la rentabilité de la branche fixe, d'autant que le groupe a peu de marges de manœuvre en termes de réductions de coûts.".
Les derniers trimestres n’ont pas été bons sur le recrutement sur le fixe et Free n’est plus aussi dominateur sur le mobile. Lors de la présentation des résultats 2017, Xavier Niel a annoncé qu’une nouvelle box devrait sortir avant la fin de l’année, alors qu'elle devait être initialement lancée fin 2016. Cela permettra-t-il de relancer Free comme à la belle époque ?
Prends l’oseille et tire-toi…
L'ancien directeur général du groupe Altice, Michel Combes, a été nommé mercredi PDG de l'opérateur américain Sprint qui s'apprête à fusionner avec T-Mobile aux Etats-Unis. Il avait rebondi chez Sprint en janvier dernier.
Lors de son départ, l’ancien directeur général de la maison-mère de SFR a quitté l’entreprise avec un « package » de 9,4 millions d’euros, 6 millions pour rupture de contrat et 3,4 millions de rémunération pour 2017 Le Monde (05/04).
A 55 ans, ce diplômé de Polytechnique et de l'École nationale supérieure des télécommunications (ENST, devenue Télécom Paris-Tech), a par le passé travaillé chez France Télécoms (Orange), Télédiffusion de France ou encore Vodafone, dont il a été directeur général pour l'Europe. En 2013, il a notamment pris la tête d'Alcatel-Lucent, qu'il a finalement revendu - après avoir supprimé plus de 10.000 postes - au finlandais Nokia.
On peut deviner quelles vont être ses priorités chez Sprint…
Stéphane Richard
Sans surprise, Stéphane Richard a été reconduit à la tête du groupe Orange par l’Assemblée générale des actionnaires avec 88,62%. C’est son troisième mandat (La Tribune ,05/05). Les 14 membres du conseil d'administration d'Orange avaient voté, le 20 février, pour le renouvellement du mandat d'administrateur de Stéphane Richard.
L’Etat, par la voix de Bruno Le Maire - Ministre de l’Economie - avait déclaré sur BFMTV (Le Figaro, 21/01) qu’il apportait son soutien à Stéphane Richard, mais avec une épée de Damoclès toujours bien présente : "S'il y a une condamnation de Stéphane Richard à un moment donné il remettra immédiatement son mandat (…) Pour toutes les entreprises publiques qui sont sous ma responsabilité de ministre de l'Economie, les règles du jeu doivent être claires, s'il y a condamnation du dirigeant, il y a départ immédiat du dirigeant".
Dans l’affaire Tapie, Christine Lagarde la Ministre de l’époque a été jugée coupable de négligence par la Cour de justice de la République (CJR). Stéphane Richard était son Chef de Cabinet et pour cette partie de l’affaire (non politique), Stéphane Richard a été mis en examen pour escroquerie en bande organisée et complicité de détournement de fonds public.
Free
C’est assez rare pour le souligner, mais La Tribune (23/04) rapporte que Morgan Stanley se montre très prudent sur les perspectives d’Iliad.
Les analystes s’inquiètent de : "la faiblesse des flux de trésorerie dans les deux à trois prochaines années, à laquelle s'ajoute un ralentissement attendu de la croissance du chiffre d'affaires dans la téléphonie en France. Les analystes ont ainsi revu leur prévision de croissance en France à 2,5% par an sur les deux prochaines années, soit un taux réduit de moitié par rapport à leur précédente prévision de 5,3% (…) Ils estiment qu'Iliad aura notamment du mal à contrecarrer la pression concurrentielle dans la fibre. Cette moindre croissance du chiffre d'affaires devrait peser sur la rentabilité de la branche fixe, d'autant que le groupe a peu de marges de manœuvre en termes de réductions de coûts.".
Les derniers trimestres n’ont pas été bons sur le recrutement sur le fixe et Free n’est plus aussi dominateur sur le mobile. Lors de la présentation des résultats 2017, Xavier Niel a annoncé qu’une nouvelle box devrait sortir avant la fin de l’année, alors qu'elle devait être initialement lancée fin 2016. Cela permettra-t-il de relancer Free comme à la belle époque ?
Prends l’oseille et tire-toi…
L'ancien directeur général du groupe Altice, Michel Combes, a été nommé mercredi PDG de l'opérateur américain Sprint qui s'apprête à fusionner avec T-Mobile aux Etats-Unis. Il avait rebondi chez Sprint en janvier dernier.
Lors de son départ, l’ancien directeur général de la maison-mère de SFR a quitté l’entreprise avec un « package » de 9,4 millions d’euros, 6 millions pour rupture de contrat et 3,4 millions de rémunération pour 2017 Le Monde (05/04).
A 55 ans, ce diplômé de Polytechnique et de l'École nationale supérieure des télécommunications (ENST, devenue Télécom Paris-Tech), a par le passé travaillé chez France Télécoms (Orange), Télédiffusion de France ou encore Vodafone, dont il a été directeur général pour l'Europe. En 2013, il a notamment pris la tête d'Alcatel-Lucent, qu'il a finalement revendu - après avoir supprimé plus de 10.000 postes - au finlandais Nokia.
On peut deviner quelles vont être ses priorités chez Sprint…
Jeu 10 Mai 2018 - 8:28
Brèves du sport business et de la TV payante – n°253
Il y a quelques semaines, Première Ligue, l’UCPF et EY ont dévoilé les résultats du « Baromètre des impacts économiques et sociaux du football professionnel », pour la saison 2015-2016. Cette étude permet de mesurer l’impact économique du foot pro en France.
Quelques chiffres
7,5 milliards € de CA, en augmentation de 27% entre les saisons 2010-2011 et 2015-2016. 52% du CA des 43 clubs est généré par le Big 4 (PSG, AS Monaco, OL et OM), ce qui dénote à la fois une concentration et un impact du PSG, dont le budget est passé de 103M€ à 550M€ en 5 ans. Le CA « digital » de 730 M€ et une progression de 51% en 5 ans.
34 815 personnes sont employées au sein de la filière, à la fois dans les clubs, mais aussi parmi les fournisseurs locaux, les industriels et les médias liés au football. Les effectifs sportifs et administratifs des clubs de football professionnel ont augmenté de 51% en 5 ans (+2 469 emplois). On compte désormais 32 emplois pour 1 joueur professionnel (34 815 emplois / 1086 joueurs pros dans les 43
clubs).
L’ensemble de la filière du foot pro dégage 1,7 Md€ au titre des charges (dont 776M€ uniquement pour les clubs) et ce montant est en augmentation de 22% par rapport à la saison 2010-2011. 82 % des collectivités interrogées par enquête jugent que le club présent sur leur territoire a un impact positif sur leur notoriété et 59% estiment qu’il reste un fort vecteur de développement économique.
Les droits tv
L’étude fait le point sur les droits tv et notamment ceux liés à la Champion’s League : "L’analyse des droits TV pour la Ligue des champions montre pourtant une progression significative des montants reversés aux clubs français participant effectivement aux compétitions européennes : alors que le marché européen des droits TV pour cette compétition est passé de 754 M€ en 2010-2011 à 1 345 M€ en 2015-2016 (+78 %), le montant reversé aux clubs français est passé de 61,6 M€ à 123 M€ sur la même période (+100 %)".
Un graphique synthétise ce que représentent les différents droits tv pour les clubs de Ligue 1.
Il y a quelques semaines, Première Ligue, l’UCPF et EY ont dévoilé les résultats du « Baromètre des impacts économiques et sociaux du football professionnel », pour la saison 2015-2016. Cette étude permet de mesurer l’impact économique du foot pro en France.
Quelques chiffres
7,5 milliards € de CA, en augmentation de 27% entre les saisons 2010-2011 et 2015-2016. 52% du CA des 43 clubs est généré par le Big 4 (PSG, AS Monaco, OL et OM), ce qui dénote à la fois une concentration et un impact du PSG, dont le budget est passé de 103M€ à 550M€ en 5 ans. Le CA « digital » de 730 M€ et une progression de 51% en 5 ans.
34 815 personnes sont employées au sein de la filière, à la fois dans les clubs, mais aussi parmi les fournisseurs locaux, les industriels et les médias liés au football. Les effectifs sportifs et administratifs des clubs de football professionnel ont augmenté de 51% en 5 ans (+2 469 emplois). On compte désormais 32 emplois pour 1 joueur professionnel (34 815 emplois / 1086 joueurs pros dans les 43
clubs).
L’ensemble de la filière du foot pro dégage 1,7 Md€ au titre des charges (dont 776M€ uniquement pour les clubs) et ce montant est en augmentation de 22% par rapport à la saison 2010-2011. 82 % des collectivités interrogées par enquête jugent que le club présent sur leur territoire a un impact positif sur leur notoriété et 59% estiment qu’il reste un fort vecteur de développement économique.
Les droits tv
L’étude fait le point sur les droits tv et notamment ceux liés à la Champion’s League : "L’analyse des droits TV pour la Ligue des champions montre pourtant une progression significative des montants reversés aux clubs français participant effectivement aux compétitions européennes : alors que le marché européen des droits TV pour cette compétition est passé de 754 M€ en 2010-2011 à 1 345 M€ en 2015-2016 (+78 %), le montant reversé aux clubs français est passé de 61,6 M€ à 123 M€ sur la même période (+100 %)".
Un graphique synthétise ce que représentent les différents droits tv pour les clubs de Ligue 1.
Ven 11 Mai 2018 - 7:04
Brèves du sport business et de la TV payante – n°254
Droits tv Ligue 1 et intervention politique : l’exemple Hollande, et Macron ?
Lors de l’attribution des précédents droits tv de Ligue 1, François Hollande serait intervenu en faveur de Canal+. C’est ce qu’ont révélé les auteurs de l’ouvrage «Un président ne devrait pas dire ça... » : "Tout commence au printemps 2014, BeIN Sports, la chaîne qatarienne, s'apprête à rafler l'intégralité des droits de la L1. Canal + est en danger de mort. Or, Vincent Bolloré, dont l'amitié avec Nicolas Sarkozy est notoire, vient de faire main basse sur la chaîne cryptée, via Vivendi. En avril 2014, Hollande reçoit, en secret, Rodolphe Belmer et Bertrand Méheut, les patrons de Canal +, venus exposer leurs craintes. Le président va se démener. On a sauvé Canal, nous confie alors Hollande. J'ai reçu discrètement Belmer et Méheut. J'ai appelé l'émir du Qatar et lui ai dit : 'Vous allez venir en France en juin, on vous a défendus par rapport aux Saoudiens, on est à vos côtés, mais là, qu'allez-vous faire sur les Rafale ? Il y a aussi l'histoire du foot... Je souhaite qu'il y ait un partage".
Alors que la LFP vient de lancer son appel d’offre, L’Elysée sera-t-il tenté d’intervenir à nouveau ou sera-t-il moins interventionniste ? Autre question : BeIn Sports peut-il tout rafler et mettre 1 milliard d’euros par saison ?
Réponse le 19 mai.
Droits tv Ligue 1 : RMC Sport hors jeu ?
L’objectif de la LFP d’atteindre le milliard d’euros par saison pour les droits tv de la Ligue 1 (2020-2024) peut-il être réalisable ? SFR – par la voix Alain Weill (le patron d’Altice France) – a annoncé qu’il n’y participerait pas : "C'est peu probable, et nous ferons des choix cohérents et raisonnables. Notre modèle fonctionne très bien sans ce championnat, aussi important soit-il" (JDD, 29/04).
SFR souhaitait reculer l’appel d’offre le plus tard possible afin de voir si l’ouverture de son offre sport à d’autres opérateurs permettait de rentabiliser ses lourds investissements. Si le montant espéré par la LFP n’est pas atteint, la LFP pourrait renoncer et retenter sa chance début 2020. Les deux diffuseurs actuels vont-ils attendre un éventuel deuxième tour début 2020 et un possible retour de SFR dans le jeu ou tout simplement faire en sorte d’éliminer rapidement un concurrent ?
Réponse le 19 mai.
Droits tv en 2018
Il n’y a pas que les droits tv de la Ligue 1 qui vont être remis en jeu. Le site Mediasportif a fait le point sur les droits tv sur le marché pour cette année 2018.
Football : Liga (2018-2021) et la Supercoupe d’Espagne et des matchs amicaux à domicile de la Roja. pour la Liga, prix du contrat actuel, 33 millions d’euros pour beIN Sports. Série A (2018-2021) : actuel diffuseur beIN. Coupe d’Italie (Eurosport). Coupe d’Allemagne (2018-2021), c’est beIN SPORTS qui détient les droits.
Premier League (2019-2022), c’est Altice qui détient les droits pour 120 millions par saison. La concurrence va être féroce avec Canal+ et beIN Sports. FA Cup & Community Shield (2018-) et les droits de l’équipe nationale pour les matchs amicaux à domicile, de la Carabao Cup (Coupe de la Ligue) et de la D2 devraient également être remis en jeu. C’est beIN Sports qui détient l’essentiel des droits.
Autres : Handball, Championnats du monde 2019 et la Lidl Starligue (2019-) qui est diffusée par beIN Sports. Tennis, Wimbledon et l’ATP Tour, c’est beIN SPORTS qui détient les droits. Jeux Olympiques, Eurosport discute pour sous-licencier des droits. Foot US, le championnat phare la NFL (2019-2022), c’est beIN Sports qui diffuse.
Droits tv Ligue 1 et intervention politique : l’exemple Hollande, et Macron ?
Lors de l’attribution des précédents droits tv de Ligue 1, François Hollande serait intervenu en faveur de Canal+. C’est ce qu’ont révélé les auteurs de l’ouvrage «Un président ne devrait pas dire ça... » : "Tout commence au printemps 2014, BeIN Sports, la chaîne qatarienne, s'apprête à rafler l'intégralité des droits de la L1. Canal + est en danger de mort. Or, Vincent Bolloré, dont l'amitié avec Nicolas Sarkozy est notoire, vient de faire main basse sur la chaîne cryptée, via Vivendi. En avril 2014, Hollande reçoit, en secret, Rodolphe Belmer et Bertrand Méheut, les patrons de Canal +, venus exposer leurs craintes. Le président va se démener. On a sauvé Canal, nous confie alors Hollande. J'ai reçu discrètement Belmer et Méheut. J'ai appelé l'émir du Qatar et lui ai dit : 'Vous allez venir en France en juin, on vous a défendus par rapport aux Saoudiens, on est à vos côtés, mais là, qu'allez-vous faire sur les Rafale ? Il y a aussi l'histoire du foot... Je souhaite qu'il y ait un partage".
Alors que la LFP vient de lancer son appel d’offre, L’Elysée sera-t-il tenté d’intervenir à nouveau ou sera-t-il moins interventionniste ? Autre question : BeIn Sports peut-il tout rafler et mettre 1 milliard d’euros par saison ?
Réponse le 19 mai.
Droits tv Ligue 1 : RMC Sport hors jeu ?
L’objectif de la LFP d’atteindre le milliard d’euros par saison pour les droits tv de la Ligue 1 (2020-2024) peut-il être réalisable ? SFR – par la voix Alain Weill (le patron d’Altice France) – a annoncé qu’il n’y participerait pas : "C'est peu probable, et nous ferons des choix cohérents et raisonnables. Notre modèle fonctionne très bien sans ce championnat, aussi important soit-il" (JDD, 29/04).
SFR souhaitait reculer l’appel d’offre le plus tard possible afin de voir si l’ouverture de son offre sport à d’autres opérateurs permettait de rentabiliser ses lourds investissements. Si le montant espéré par la LFP n’est pas atteint, la LFP pourrait renoncer et retenter sa chance début 2020. Les deux diffuseurs actuels vont-ils attendre un éventuel deuxième tour début 2020 et un possible retour de SFR dans le jeu ou tout simplement faire en sorte d’éliminer rapidement un concurrent ?
Réponse le 19 mai.
Droits tv en 2018
Il n’y a pas que les droits tv de la Ligue 1 qui vont être remis en jeu. Le site Mediasportif a fait le point sur les droits tv sur le marché pour cette année 2018.
Football : Liga (2018-2021) et la Supercoupe d’Espagne et des matchs amicaux à domicile de la Roja. pour la Liga, prix du contrat actuel, 33 millions d’euros pour beIN Sports. Série A (2018-2021) : actuel diffuseur beIN. Coupe d’Italie (Eurosport). Coupe d’Allemagne (2018-2021), c’est beIN SPORTS qui détient les droits.
Premier League (2019-2022), c’est Altice qui détient les droits pour 120 millions par saison. La concurrence va être féroce avec Canal+ et beIN Sports. FA Cup & Community Shield (2018-) et les droits de l’équipe nationale pour les matchs amicaux à domicile, de la Carabao Cup (Coupe de la Ligue) et de la D2 devraient également être remis en jeu. C’est beIN Sports qui détient l’essentiel des droits.
Autres : Handball, Championnats du monde 2019 et la Lidl Starligue (2019-) qui est diffusée par beIN Sports. Tennis, Wimbledon et l’ATP Tour, c’est beIN SPORTS qui détient les droits. Jeux Olympiques, Eurosport discute pour sous-licencier des droits. Foot US, le championnat phare la NFL (2019-2022), c’est beIN Sports qui diffuse.
Lun 14 Mai 2018 - 7:33
Brèves du sport business et de la TV payante – n°255
Droits tv Ligue 1 : Canal+ modeste ?
Canal+ - via Maxime Saada le président du Directoire - vient de s’exprimer sur les futurs droits tv de la Ligue 1, pour affirmer que Canal+ ne va pas grimper aux rideaux pour payer : "Je serai très attentif à investir de manière proportionnée car nous considérons les droits exclusivement selon la valeur qu'ils ont pour nous. Perdre des droits pour trois ans est surmontable ; mettre en danger l'entreprise en les surpayant, non (…) Nous avons la Ligue 1 jusqu'à 2020 pour 550 millions d'euros - montant proche de ce qu'elle vaut pour nous. Si un autre s'en emparait, Canal+ (...) aurait deux ans et demi pour se préparer à un modèle différent, davantage orienté cinéma et séries. Au regard de ce que nous faisons déjà en la matière avec nos moyens, 550 millions d'euros amèneraient une force considérable" (Le Figaro, 11/05).
SFR – via Alain Weill (le patron d’Altice France) – a annoncé qu’il n’y participerait pas : "C'est peu probable, et nous ferons des choix cohérents et raisonnables. Notre modèle fonctionne très bien sans ce championnat, aussi important soit-il" (JDD, 29/04).
La Ligue attend 1 milliard par saison (2020-2024) et Canal+ ne proposerait au mieux que la moitié, mais – et c’est nouveau - envisage aussi de perdre les droits du foot. Charge à BeIN Sports (qui ne s’est pas exprimé et ne devrait pas le faire) de faire l’effort pour l’autre moitié. Dans le cas contraire, la LFP devra remiser son appel d’offre pour début 2020.
D’autre part, l’appel d’offre va être ouvert à des fonds d’investissements ou à des sociétés tierces qui pourront ensuite sous-licencier les droits acquis. Cela peut permettre à un acheteur (OTT, GAFA, agence) et même à un diffuseur de mettre beaucoup d’argent et de revendre des lots ensuite.
Réponses le 29 mai.
Droits tv du Calcio
Un tribunal de Milan a confirmé la suspension de l'offre de MediaPro sur les droits TV du championnat d'Italie de football (Serie A).
Pour rappel, en février, le groupe espagnol MediaPro avait gagné les droits tv du Calcio de 2018 à 2021 contre 1,05 milliard d'euros. Sky, Mediaset et Telecom Italia n’avait pas atteint le prix de réserve demandé.
Mediapro, qui a quinze jours pour faire appel de la décision, peut reformuler son offre en prenant en compte la décision du juge qui estime que MediaPro ne respecte pas les règles antitrust.
Les droits TV internationaux de la Série A ont été attribués au mois d'octobre à l'agence IMG et à la RAI pour un total de 371 millions d'euros par an pour la période 2018-2021, soit le double de la période précédente Le Figaro (09/05).
Droits tv Ligue 1 : Canal+ modeste ?
Canal+ - via Maxime Saada le président du Directoire - vient de s’exprimer sur les futurs droits tv de la Ligue 1, pour affirmer que Canal+ ne va pas grimper aux rideaux pour payer : "Je serai très attentif à investir de manière proportionnée car nous considérons les droits exclusivement selon la valeur qu'ils ont pour nous. Perdre des droits pour trois ans est surmontable ; mettre en danger l'entreprise en les surpayant, non (…) Nous avons la Ligue 1 jusqu'à 2020 pour 550 millions d'euros - montant proche de ce qu'elle vaut pour nous. Si un autre s'en emparait, Canal+ (...) aurait deux ans et demi pour se préparer à un modèle différent, davantage orienté cinéma et séries. Au regard de ce que nous faisons déjà en la matière avec nos moyens, 550 millions d'euros amèneraient une force considérable" (Le Figaro, 11/05).
SFR – via Alain Weill (le patron d’Altice France) – a annoncé qu’il n’y participerait pas : "C'est peu probable, et nous ferons des choix cohérents et raisonnables. Notre modèle fonctionne très bien sans ce championnat, aussi important soit-il" (JDD, 29/04).
La Ligue attend 1 milliard par saison (2020-2024) et Canal+ ne proposerait au mieux que la moitié, mais – et c’est nouveau - envisage aussi de perdre les droits du foot. Charge à BeIN Sports (qui ne s’est pas exprimé et ne devrait pas le faire) de faire l’effort pour l’autre moitié. Dans le cas contraire, la LFP devra remiser son appel d’offre pour début 2020.
D’autre part, l’appel d’offre va être ouvert à des fonds d’investissements ou à des sociétés tierces qui pourront ensuite sous-licencier les droits acquis. Cela peut permettre à un acheteur (OTT, GAFA, agence) et même à un diffuseur de mettre beaucoup d’argent et de revendre des lots ensuite.
Réponses le 29 mai.
Droits tv du Calcio
Un tribunal de Milan a confirmé la suspension de l'offre de MediaPro sur les droits TV du championnat d'Italie de football (Serie A).
Pour rappel, en février, le groupe espagnol MediaPro avait gagné les droits tv du Calcio de 2018 à 2021 contre 1,05 milliard d'euros. Sky, Mediaset et Telecom Italia n’avait pas atteint le prix de réserve demandé.
Mediapro, qui a quinze jours pour faire appel de la décision, peut reformuler son offre en prenant en compte la décision du juge qui estime que MediaPro ne respecte pas les règles antitrust.
Les droits TV internationaux de la Série A ont été attribués au mois d'octobre à l'agence IMG et à la RAI pour un total de 371 millions d'euros par an pour la période 2018-2021, soit le double de la période précédente Le Figaro (09/05).
Mar 15 Mai 2018 - 8:35
Iliad vient de publier ses résultats pour le premier trimestre 2018.
C’est une baisse sur le fixe ! Une première ! Malgré une augmentation sur le Ftth de 90 000 clients, le total baisse de 19 00. Sur le mobile c’est assez moyen et certainement un des plus mauvais trimestres de Free. C’est assez moyen financièrement.
646 000 clients sur le Ftth (+90 000 sur le T1, +73 000 sur le T4, + 64 000 sur le T3, +50 000 sur le T2, +59 000 sur le T1) pour 6,8 millions de prises raccordables.
Pour Free : "Compte tenu de la nouvelle norme IFRS 15 entrée en vigueur en 2018, le chiffre d’affaires du Groupe s’établit à 1 201 millions d’euros sur le 1er trimestre 2018, en hausse de 0,8%. Le chiffre d’affaires fixe est en retrait de 1,6% à 672 millions d’euros, alors que le chiffre d’affaire mobile est en hausse de 3,9% à 531 millions d’euros".
Free annonce le lancement de l’offre mobile en Italie assez rapidement et le "Déploiement d’une nouvelle approche commerciale dans les prochaines semaines afin de redynamiser la croissance du Groupe et d’accélérer le déploiement du Groupe vers le Très Haut Débit fixe et mobile".
Parallèlement, Iliad a annoncé une réorganisation de sa direction générale. La mixité y fait (enfin) son entrée Maxime Lombardini semble être mis sur la touche, à la faveur de la nomination de Thomas Reynaud ex-directeur financier come numéro 1 de Free. «Une nouvelle équipe de direction pour répondre aux nouveaux enjeux du Groupe », indique Iliad dans un communiqué de là à dire que l’ancienne n’y répondait pas…Lombardini paye clairement les mauvais résultats.
C’est une baisse sur le fixe ! Une première ! Malgré une augmentation sur le Ftth de 90 000 clients, le total baisse de 19 00. Sur le mobile c’est assez moyen et certainement un des plus mauvais trimestres de Free. C’est assez moyen financièrement.
646 000 clients sur le Ftth (+90 000 sur le T1, +73 000 sur le T4, + 64 000 sur le T3, +50 000 sur le T2, +59 000 sur le T1) pour 6,8 millions de prises raccordables.
Pour Free : "Compte tenu de la nouvelle norme IFRS 15 entrée en vigueur en 2018, le chiffre d’affaires du Groupe s’établit à 1 201 millions d’euros sur le 1er trimestre 2018, en hausse de 0,8%. Le chiffre d’affaires fixe est en retrait de 1,6% à 672 millions d’euros, alors que le chiffre d’affaire mobile est en hausse de 3,9% à 531 millions d’euros".
Free annonce le lancement de l’offre mobile en Italie assez rapidement et le "Déploiement d’une nouvelle approche commerciale dans les prochaines semaines afin de redynamiser la croissance du Groupe et d’accélérer le déploiement du Groupe vers le Très Haut Débit fixe et mobile".
Parallèlement, Iliad a annoncé une réorganisation de sa direction générale. La mixité y fait (enfin) son entrée Maxime Lombardini semble être mis sur la touche, à la faveur de la nomination de Thomas Reynaud ex-directeur financier come numéro 1 de Free. «Une nouvelle équipe de direction pour répondre aux nouveaux enjeux du Groupe », indique Iliad dans un communiqué de là à dire que l’ancienne n’y répondait pas…Lombardini paye clairement les mauvais résultats.
Mar 15 Mai 2018 - 11:46
Sur le mobile Grand Public et selon les chiffres de l'Arcep à fin mars +692 000.
Free +130 000 recrutements, soit 18,8% en parts de conquête, Mvno’s +114 000, soit 16,5%, Orange +77 000, soit 11,1%.
Reste 371 000 pour Bouygues Telecom et SFR. A confirmer.
Sur le fixe, Orange avec un gain de 52 000 clients sur le T1, annonce une part de conquête de 28%. Ce qui donnerait un total de 186 000 nouveaux clients sur le fixe pour ce T1.
Après les résultats de Free et d'Orange, il reste donc 153 000 nouveaux clients à se répartir pour Bouygues Telecom et SFR.
A confirmer, d'autant que le calcul de ce taux par Orange laisse parfois à désirer.
Free +130 000 recrutements, soit 18,8% en parts de conquête, Mvno’s +114 000, soit 16,5%, Orange +77 000, soit 11,1%.
Reste 371 000 pour Bouygues Telecom et SFR. A confirmer.
Sur le fixe, Orange avec un gain de 52 000 clients sur le T1, annonce une part de conquête de 28%. Ce qui donnerait un total de 186 000 nouveaux clients sur le fixe pour ce T1.
Après les résultats de Free et d'Orange, il reste donc 153 000 nouveaux clients à se répartir pour Bouygues Telecom et SFR.
A confirmer, d'autant que le calcul de ce taux par Orange laisse parfois à désirer.
Mer 16 Mai 2018 - 7:05
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - n°288
Consolidation des télécoms
Après la fusion entre T-Mobile et Sprint aux USA, c’est le britannique Vodafone qui a annoncé l'acquisition d'actifs du groupe américain Liberty Global, dont le deuxième câblo-opérateur en Allemagne, Unitymedia, et d'autres actifs en République tchèque, Hongrie et Roumanie pour un total de 18,4 milliards d'euros.
Cela va permettre à Vodafone de faire converger tv, internet et le mobile en Allemagne et de venir concurrencer Deutsche Telekom.
Reste à la Commission européenne à valider la transaction que les protagonistes espèrent voir le dénouement pour la mi 2019 (Le Figaro, 09/05).
Vivendi
Suite logique à la perte de sa majorité au Conseil D’administration de Telecom Italia, Vivendi a annoncé au gendarme boursier italien qu’il ne contrôlait plus l’entreprise. Une option possible maintenant va être la sortie totale de TIM (Le Figaro, 11/05).
D’autre part, le 9 mai, Le gouvernement italien a annoncé sa décision d'infliger une sanction de 74,3 millions d'euros à Telecom Italia (Tim), pour manquement à ces obligations d'information concernant le resserrement de contrôle du groupe français Vivendi sur l'opérateur en 2017. TIM a déposé un recours La Tribune (09/05). Qui va payer l'ardoise ?
Bolloré vient de s’offrir 1,3 milliard d’euros d’actions de Vivendi et détient désormais 26% du capital il se renforce un peu plus, afin d’éviter d’être mis dehors brutalement comme chez Telecom Italia, alors qu’il détenait 24% du capital (agefi)
Free : Xavier Niel is back !!!
Suite à la publication de ses derniers et - mauvais - résultats (sur le fixe et dans une moindre mesure sur le mobile) pour marquer le changement de cap, Xavier Niel va faire son retour. C’est ce qu’annonce le quotidien Le Monde (16/05), Xavier Niel "devrait notamment s’occuper du remaniement des offres, son véritable savoir-faire. Même si ce dernier ne change pas de poste – il reste directeur général délégué chargé de la stratégie d’Iliad. La présentation faite aux analystes a d’ailleurs insisté, à plusieurs reprises, sur « l’engagement total » du premier actionnaire d’Iliad, détenteur de 52 % du capital".
C’est toujours la même chose, le chat s'absente et n’est pas là (que faisait-il et avec qui ?), les souris dansent et dilapident le capital et c’est le bazar !!!
Consolidation des télécoms
Après la fusion entre T-Mobile et Sprint aux USA, c’est le britannique Vodafone qui a annoncé l'acquisition d'actifs du groupe américain Liberty Global, dont le deuxième câblo-opérateur en Allemagne, Unitymedia, et d'autres actifs en République tchèque, Hongrie et Roumanie pour un total de 18,4 milliards d'euros.
Cela va permettre à Vodafone de faire converger tv, internet et le mobile en Allemagne et de venir concurrencer Deutsche Telekom.
Reste à la Commission européenne à valider la transaction que les protagonistes espèrent voir le dénouement pour la mi 2019 (Le Figaro, 09/05).
Vivendi
Suite logique à la perte de sa majorité au Conseil D’administration de Telecom Italia, Vivendi a annoncé au gendarme boursier italien qu’il ne contrôlait plus l’entreprise. Une option possible maintenant va être la sortie totale de TIM (Le Figaro, 11/05).
D’autre part, le 9 mai, Le gouvernement italien a annoncé sa décision d'infliger une sanction de 74,3 millions d'euros à Telecom Italia (Tim), pour manquement à ces obligations d'information concernant le resserrement de contrôle du groupe français Vivendi sur l'opérateur en 2017. TIM a déposé un recours La Tribune (09/05). Qui va payer l'ardoise ?
Bolloré vient de s’offrir 1,3 milliard d’euros d’actions de Vivendi et détient désormais 26% du capital il se renforce un peu plus, afin d’éviter d’être mis dehors brutalement comme chez Telecom Italia, alors qu’il détenait 24% du capital (agefi)
Free : Xavier Niel is back !!!
Suite à la publication de ses derniers et - mauvais - résultats (sur le fixe et dans une moindre mesure sur le mobile) pour marquer le changement de cap, Xavier Niel va faire son retour. C’est ce qu’annonce le quotidien Le Monde (16/05), Xavier Niel "devrait notamment s’occuper du remaniement des offres, son véritable savoir-faire. Même si ce dernier ne change pas de poste – il reste directeur général délégué chargé de la stratégie d’Iliad. La présentation faite aux analystes a d’ailleurs insisté, à plusieurs reprises, sur « l’engagement total » du premier actionnaire d’Iliad, détenteur de 52 % du capital".
C’est toujours la même chose, le chat s'absente et n’est pas là (que faisait-il et avec qui ?), les souris dansent et dilapident le capital et c’est le bazar !!!
Jeu 17 Mai 2018 - 8:19
Bouygues Telecom vient de présenter ses résultats à fin mars. Commercialement, ils sont dans la lignée des trimestres précédents.
Les résultats commerciaux sont bons sur le mobile et moyen sur le fixe. A noter une montée en charge sur le ftth avec un parc total de 329 000 clients (+64k sur le T1 +56k sur le T4, +38k sur le T3, +27k sur le T2). Globalement la situation financière s’améliore doucement mais surement. Nouveauté : la majorité des recrutements se fait sur le Ftth, l’adsl est dans le rouge, ce qui donne un trimestre "moyen" quand même. A titre de comparaison, Free a gagné 90 000 sur le Ftth et Orange 130 000.
Sur le mobile, Bouygues est en hausse sur les forfaits avec +453 000 nouveaux clients sur le trimestre dont +132 000 pour le grand public.
Bouygues Telecom poursuit son déploiement dans le FTTH avec 20 millions de prises sécurisées à fin mars 2018 et 4,7 millions de prises commercialisées. L’opérateur confirme son objectif de 12 millions de prises commercialisées à fin 2019 et de 20 millions en 2022.
"Le chiffre d’affaires de Bouygues Telecom s’établit à 1 281 millions d’euros au premier trimestre 2018, en hausse de 6 % sur un an (...) Le résultat opérationnel s’élève à 111 millions d’euros au premier trimestre 2018, en progression de 86 millions d’euros sur un an. Il intègre principalement 69 millions de produits non courants liés à la plus-value de cession de sites à Cellnex et 10 millions de charges non courantes liées au partage de réseau mobile en zone non dense.".
Les résultats commerciaux sont bons sur le mobile et moyen sur le fixe. A noter une montée en charge sur le ftth avec un parc total de 329 000 clients (+64k sur le T1 +56k sur le T4, +38k sur le T3, +27k sur le T2). Globalement la situation financière s’améliore doucement mais surement. Nouveauté : la majorité des recrutements se fait sur le Ftth, l’adsl est dans le rouge, ce qui donne un trimestre "moyen" quand même. A titre de comparaison, Free a gagné 90 000 sur le Ftth et Orange 130 000.
Sur le mobile, Bouygues est en hausse sur les forfaits avec +453 000 nouveaux clients sur le trimestre dont +132 000 pour le grand public.
Bouygues Telecom poursuit son déploiement dans le FTTH avec 20 millions de prises sécurisées à fin mars 2018 et 4,7 millions de prises commercialisées. L’opérateur confirme son objectif de 12 millions de prises commercialisées à fin 2019 et de 20 millions en 2022.
"Le chiffre d’affaires de Bouygues Telecom s’établit à 1 281 millions d’euros au premier trimestre 2018, en hausse de 6 % sur un an (...) Le résultat opérationnel s’élève à 111 millions d’euros au premier trimestre 2018, en progression de 86 millions d’euros sur un an. Il intègre principalement 69 millions de produits non courants liés à la plus-value de cession de sites à Cellnex et 10 millions de charges non courantes liées au partage de réseau mobile en zone non dense.".
Jeu 17 Mai 2018 - 8:22
SFR vient de présenter ses résultats au 31 mars 2018. Du fait de son retrait de la cote boursière, SFR ne présente plus de résultats, ils sont présentés avec ceux d’Altice. Il faut fouiller un peu plus pour compiler certains résultats. D’autres ne sont plus donnés comme le nombre de clients en marque blanche.
C’est un bon trimestre, SFR a bien performé sur les forfaits mobiles GP et les gains sur le THD compensent les pertes sur l’adsl. SFR poursuit sa descente commerciale. Rien n’y fait…L’ARPU fixe et mobile sont à la baisse.
Concernant les résultats financiers : "Total Altice France revenue declined -1.1% YoY in Q1 2018 to €2,599m. (…) Total Altice France’s Adjusted EBITDA grew by +0.7% in Q1 2018 YoY to €915m with margins expanding by+0.6% pts YoY to 35.2% reflecting cost savings being realised from the voluntary plan.".
Bref, le CA est en baisse de -1 ;1% sur 1 an, par contre l’Ebitda est en hausse de +0,7% sur 1 an.
Altice France comprend : SFR Telecom, SFR Media (NextRadioTV et Presse), French Overseas Territories, Altice Technical Services France and Intelcia customer services.
C’est un bon trimestre, SFR a bien performé sur les forfaits mobiles GP et les gains sur le THD compensent les pertes sur l’adsl. SFR poursuit sa descente commerciale. Rien n’y fait…L’ARPU fixe et mobile sont à la baisse.
Concernant les résultats financiers : "Total Altice France revenue declined -1.1% YoY in Q1 2018 to €2,599m. (…) Total Altice France’s Adjusted EBITDA grew by +0.7% in Q1 2018 YoY to €915m with margins expanding by+0.6% pts YoY to 35.2% reflecting cost savings being realised from the voluntary plan.".
Bref, le CA est en baisse de -1 ;1% sur 1 an, par contre l’Ebitda est en hausse de +0,7% sur 1 an.
Altice France comprend : SFR Telecom, SFR Media (NextRadioTV et Presse), French Overseas Territories, Altice Technical Services France and Intelcia customer services.
Jeu 17 Mai 2018 - 8:37
Quelques données sur les parts de conquête sur les forfaits mobiles Grand Public (hors m2m, prépayés et mvno’s, mais en comptant le segment Entreprise) et sur le fixe (avec le très haut débit) pour les 4 principaux opérateurs sur le T1.
Sur le fixe et sur le trimestre, SFR termine en tête. Il faudrait regarder dans le archives pour voir depuis quand cela n’était pas arrivé. Sur le fixe, devant Orange et devant Bouygues sur le mobile Grand Public.
Sur le mobile, Free est troisième, là aussi c’est historique, comme est historique son résultat négatif sur le fixe. Orange devient insignifiant sur le mobile et malgré le ftth ne pas assez sur le fixe.
Fixe
Sur le T1
SFR 71 000 nouveaux clients, soit soit 41,0% de parts de conquête,
Orange 52 000, soit 30,0%,
Bouygues 50 000, soit 28,9%
Total 173 000
Free est négatif de 19 000
Sur le T4
Bouygues 98 000 nouveaux clients, soit 47,6% de parts de conquête,
Orange 83 000, soit 40,3%
Free 25 000, soit 12,1%,
Total 206 000 (214 000 pour l’Arcep)
Free est
SFR est négatif de 46 000
----------------------------
Mobile
Sur le T1
SFR 239 000 nouveaux clients, soit 34,5% de parts de conquête,
Bouygues 132 000, soit 19,1%,
Free, 130 000, soit 18,8%.
Mvno 114 000 soit 16,5%.
Orange 77 000, soit 11,1%.
Total 692 000 (692 000 pour l’Arcep)
Sur le T4
Bouygues 327 000 nouveaux clients, soit 34,5% de parts de conquête.
Free, 305 000, soit 32,2%.
Orange 236 000, soit 24,9.
SFR 80 000, soit 8,4%.
Total 948 000 (861 000 pour l’Arcep)
Sur le fixe et sur le trimestre, SFR termine en tête. Il faudrait regarder dans le archives pour voir depuis quand cela n’était pas arrivé. Sur le fixe, devant Orange et devant Bouygues sur le mobile Grand Public.
Sur le mobile, Free est troisième, là aussi c’est historique, comme est historique son résultat négatif sur le fixe. Orange devient insignifiant sur le mobile et malgré le ftth ne pas assez sur le fixe.
Fixe
Sur le T1
SFR 71 000 nouveaux clients, soit soit 41,0% de parts de conquête,
Orange 52 000, soit 30,0%,
Bouygues 50 000, soit 28,9%
Total 173 000
Free est négatif de 19 000
Sur le T4
Bouygues 98 000 nouveaux clients, soit 47,6% de parts de conquête,
Orange 83 000, soit 40,3%
Free 25 000, soit 12,1%,
Total 206 000 (214 000 pour l’Arcep)
Free est
SFR est négatif de 46 000
----------------------------
Mobile
Sur le T1
SFR 239 000 nouveaux clients, soit 34,5% de parts de conquête,
Bouygues 132 000, soit 19,1%,
Free, 130 000, soit 18,8%.
Mvno 114 000 soit 16,5%.
Orange 77 000, soit 11,1%.
Total 692 000 (692 000 pour l’Arcep)
Sur le T4
Bouygues 327 000 nouveaux clients, soit 34,5% de parts de conquête.
Free, 305 000, soit 32,2%.
Orange 236 000, soit 24,9.
SFR 80 000, soit 8,4%.
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Droits Tv Ligue 1
Cela semble se confirmer, SFR ne participera pas à l’appel d’offre lancé par la LFP sur les droits tv pour la période é020-2024. Alain Weill – le patron d’Altice France – vient de le déclarer au JDD (29/04) : "C'est peu probable, et nous ferons des choix cohérents et raisonnables. Notre modèle fonctionne très bien sans ce championnat, aussi important soit-il".
Cela confirme l’information du quotidien Le Monde (27/04) : "Selon nos informations, SFR a fait savoir à la Ligue qu’il ne participerait pas à l’appel d’offres s’il était lancé avant la fin de l’année. L’opérateur, qui a remanié son management à l’automne, pense avoir amorcé son redressement, mais souhaite procéder par étapes.".
D’autre part, concernant la Ligue des Champions et la Ligue Europa, Alain Weill explique "Si nous avons la totalité de cette compétition, nous avons également l'obligation de diffuser certains matchs gratuitement. Nous allons donc lancer d'ici peu un appel d'offres en direction de ceux qui seraient intéressés par certains des matchs que nous possédons. Toutes les grandes chaînes se sont d'ores et déjà manifestées".
Le chemin étant dégagé, est-ce que Canal+ et BeIn Sports vont-ils répondre au prix de réserve demandé (1 milliard d’euros par saison) par la LFP ou la LFP va-t-elle sortir un nouvel acteur du chapeau ?
Droits tv Ligue 1
A l’occasion du lancement de l’appel d’offre des droits tv de la ligue 1 (2020-2024), la LFP (Ligue Professionnelle de Football) a fait un point sur l’attractivité de la Ligue 1 en présentant cette infographie.
Hors Ligue 1 et Champion’s League, et dans une moindre mesure la Coupe de France, les autres compétitions ont plus de mal à exister. A noter que par rapport à son attractivité la Premier League anglaise est certainement largement surpayée, alors que cette compétition arrive derrière la Ligue 2 française.