- Hammett
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10082015
Alors qu’Orange et SFR ont publié leurs résultats du deuxième trimestre, quelques statistiques peuvent être intéressantes à suivre : celle du niveau du taux d’occupation des prises très haut débit, soit le nombre de clients par rapport au nombre de prises connectables. Il va de soi que c’est significatif pour les deux plus gros « fibreurs ». Bouygues loue des capacités principalement à SFR et Free n’étant pas vraiment dans la course.
Depuis plusieurs trimestres, Orange multiplie les efforts afin de convertir ses clients au très haut débit et tente de grignoter son retard sur SFR qui est en pleine restructuration semble lever (un peu) le pied.
Taux d’occupation
Le taux d’occupation est le taux du nombre de clients/nombre de lignes connectables. A fin juin, ce taux d est de 18,1% pour SFR et de 16,7% pour Orange. A fin décembre 2014, il était de 17,1% pour SFR et 15,5% pour Orange. A fin décembre 2013, il était de 14,9% pour Numericable et 12,4% pour Orange.
L’objectif pour Orange est d’avoir une base de 60% clients sur fibre d'ici à 2018 et 1 million de client d’ici à la fin de l’année.
Lignes connectables
Chez SFR, le nombre de lignes connectables est de 9,210 millions contre 9,119 millions à fin mars et de 9,958 millions à fin juin 2014, soit une baisse de 7,5%. Pourquoi cette baisse ? Un nettoyage lié au rachat de SFR ?
Chez Orange, c’est 4,314 millions de ligne connectables, contre 3,932 millions à fin mars et 3,028 millions à fin juin 2014, soit une augmentation de 42,5 sur un an.
Gains de nouveaux clients ?
Dans la conquête de nouveaux clients, Orange fait mieux que SFR, mais cela reste à un niveau relativement moyen.
- Orange
A fin juin sur 82 000 nouveaux clients, 43 000 étaient des migrations de l’ADSL et 39 000 de nouveaux clients. A fin mars sur 75 000 nouveaux clients, 38 000 étaient des migrations et 37 000 de nouveaux clients. Au total, depuis janvier 2014, Orange a gagné 396 000 clients sur le ftth,193 000 étaient de «nouveaux » clients, soit 48,7% (48% sur l’année 2014 et 47,7% sur 2015).
- SFR
A fin juin sur 70 000 nouveaux clients, 64 000 étaient des migrations et 6 000 de nouveaux clients. A fin mars sur 48 000 nouveaux clients, 22 000 étaient des migrations.
Objectifs de développement
Lors de la présentation de son plan « essentiels 2020 », Orange a prévu le raccordement de 12 millions de foyers pour fin 2018 et 20 millions à fin 2022.
Chez SFR, un plan d’action prévoit de desservir 7,7 millions de prises en 2015 puis 12 millions en 2017 et 15 millions en 2020.
Bouygues prévoit 2 millions de prises ftth à fin 2015.
Free prévoyait (en 2006) 4 millions de prises pour 2012 et 750 000 abonnés (il vient juste de dépaser 100 000 clients ). Depuis, en 2011, Free s’est rapproché d’Orange dans 60 agglomérations et pourrait lancer une offre en ZMD et cela pourrait même être "une des surprises de Free en 2015".
Depuis plusieurs trimestres, Orange multiplie les efforts afin de convertir ses clients au très haut débit et tente de grignoter son retard sur SFR qui est en pleine restructuration semble lever (un peu) le pied.
Taux d’occupation
Le taux d’occupation est le taux du nombre de clients/nombre de lignes connectables. A fin juin, ce taux d est de 18,1% pour SFR et de 16,7% pour Orange. A fin décembre 2014, il était de 17,1% pour SFR et 15,5% pour Orange. A fin décembre 2013, il était de 14,9% pour Numericable et 12,4% pour Orange.
L’objectif pour Orange est d’avoir une base de 60% clients sur fibre d'ici à 2018 et 1 million de client d’ici à la fin de l’année.
Lignes connectables
Chez SFR, le nombre de lignes connectables est de 9,210 millions contre 9,119 millions à fin mars et de 9,958 millions à fin juin 2014, soit une baisse de 7,5%. Pourquoi cette baisse ? Un nettoyage lié au rachat de SFR ?
Chez Orange, c’est 4,314 millions de ligne connectables, contre 3,932 millions à fin mars et 3,028 millions à fin juin 2014, soit une augmentation de 42,5 sur un an.
Gains de nouveaux clients ?
Dans la conquête de nouveaux clients, Orange fait mieux que SFR, mais cela reste à un niveau relativement moyen.
- Orange
A fin juin sur 82 000 nouveaux clients, 43 000 étaient des migrations de l’ADSL et 39 000 de nouveaux clients. A fin mars sur 75 000 nouveaux clients, 38 000 étaient des migrations et 37 000 de nouveaux clients. Au total, depuis janvier 2014, Orange a gagné 396 000 clients sur le ftth,193 000 étaient de «nouveaux » clients, soit 48,7% (48% sur l’année 2014 et 47,7% sur 2015).
- SFR
A fin juin sur 70 000 nouveaux clients, 64 000 étaient des migrations et 6 000 de nouveaux clients. A fin mars sur 48 000 nouveaux clients, 22 000 étaient des migrations.
Objectifs de développement
Lors de la présentation de son plan « essentiels 2020 », Orange a prévu le raccordement de 12 millions de foyers pour fin 2018 et 20 millions à fin 2022.
Chez SFR, un plan d’action prévoit de desservir 7,7 millions de prises en 2015 puis 12 millions en 2017 et 15 millions en 2020.
Bouygues prévoit 2 millions de prises ftth à fin 2015.
Free prévoyait (en 2006) 4 millions de prises pour 2012 et 750 000 abonnés (il vient juste de dépaser 100 000 clients ). Depuis, en 2011, Free s’est rapproché d’Orange dans 60 agglomérations et pourrait lancer une offre en ZMD et cela pourrait même être "une des surprises de Free en 2015".
Commentaires
Lun 3 Sep 2018 - 7:01
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) – n°307
Consolidation des Télécoms
Lors de la présentation des résultats semestriels de son groupe, Martin Bouygues a relancé le sujet de la consolidation des télécoms :"Je pense que nous sommes dans une position qui est satisfaisante pour le moment. Nous sommes ouverts, on verra bien".
Pourquoi pas avant 2019 ? Dans le cadre de l’attribution des futures licences 5 G, le timing empêche les opérateurs de discuter entre eux.
Ces déclarations ne sont pas nouvelles. Olivier Roussat – PDG de Bouygues Telecom - "Si on a une opportunité de se renforcer sur le marché des télécoms (...) Martin Bouygues (...) a toujours dit que si l'opportunité se présentait, alors il voulait se positionner (…) Pour que le marché se consolide, il faut que quelqu'un soit vendeur (…) Et il se trouve qu'on nous a rappelé dans les Echos que SFR n'était visiblement pas à vendre." (Le Figaro, 05/07).
Alain Weill – le PDG d’Altice France – avait déclaré : "Patrick Drahi n'est absolument pas vendeur. Je constate que ce sont plutôt les deux plus petits acteurs des télécoms qui poussent désormais à une consolidation. (…) Notre conviction, c'est que, de toute façon, la consolidation se fera un jour et que ce jour-là, SFR en sortira grandi et renforcé." (Les Echos, 03/07)
Stéphane Richard avait répété une nouvelle fois (Le Figaro, 26/07) que la consolidation du marché des télécom était "inévitable, il ne serait pas tenable à long terme de rester à quatre acteurs", mais qu’Orange ne serait pas en première ligne mais sera là pour "faciliter (…) nous pouvons apporter une aide décisive en reprenant des actifs ou des personnels".
De son coté, l’ARCEP et Sébastien Soriano avait déclaré lors d’une interview au quotidien Le Monde (23/05) : "Les circonstances ont évolué et la porte de l’Arcep se rouvre ou du moins s’entrouvre. Encore faudrait-il qu’ils aient un projet créateur de valeur pour le pays, et pas simplement pour les actionnaires.".
Toutefois, il était revenu sur ses déclarations : "Je ne suis pas bienveillant à l’égard de projets de consolidation. L’ARCEP travaille pour que le marché soit viable à quatre" (Le Figaro, édition papier du 23/05).
Bref : un acheteur (Bouygues), un facilitateur (Orange), un régulateur qui donne son avis et qui en change. Manque un vendeur (SFR). La position de Free n’est pas connu, mais s'adaptera sans doute...
A suivre donc.
Déconsolidation des télécoms
En Allemagne, L'autorité allemande de la concurrence s'est prononcée vendredi en faveur de l'arrivée d'un quatrième opérateur télécoms lors de l'attribution l'an prochain des licences pour la 5G. Actuellement, Deutsche Telekom, Vodafone et Telefonica Deutschland se partagent le marché. L'autorité a également appelé les opérateurs à ouvrir leurs réseaux à des tiers sur une base équitable et sans la moindre discrimination. United Internet, dont la filiale 1&1 s'est spécialisée comme opérateur virtuel (MVNO), a fait savoir le 13 août qu'il pourrait participer aux enchères sur la 5G si les conditions sont réunies (La Tribune, 24/08).
Poinçonneur des Lilas
Orange va tester sur son réseau la disparation progressive du ticket de transport dans les transports parisiens et son remplacement via une application sur son smartphone.
L’expérience devrait débuter en septembre pour disparaitre complètement à l’horizon 2021. Le service sera ouvert à tous à partir de l’été 2019. Il restera possible d’acheter des cartes rechargeables.
Consolidation des Télécoms
Lors de la présentation des résultats semestriels de son groupe, Martin Bouygues a relancé le sujet de la consolidation des télécoms :"Je pense que nous sommes dans une position qui est satisfaisante pour le moment. Nous sommes ouverts, on verra bien".
Pourquoi pas avant 2019 ? Dans le cadre de l’attribution des futures licences 5 G, le timing empêche les opérateurs de discuter entre eux.
Ces déclarations ne sont pas nouvelles. Olivier Roussat – PDG de Bouygues Telecom - "Si on a une opportunité de se renforcer sur le marché des télécoms (...) Martin Bouygues (...) a toujours dit que si l'opportunité se présentait, alors il voulait se positionner (…) Pour que le marché se consolide, il faut que quelqu'un soit vendeur (…) Et il se trouve qu'on nous a rappelé dans les Echos que SFR n'était visiblement pas à vendre." (Le Figaro, 05/07).
Alain Weill – le PDG d’Altice France – avait déclaré : "Patrick Drahi n'est absolument pas vendeur. Je constate que ce sont plutôt les deux plus petits acteurs des télécoms qui poussent désormais à une consolidation. (…) Notre conviction, c'est que, de toute façon, la consolidation se fera un jour et que ce jour-là, SFR en sortira grandi et renforcé." (Les Echos, 03/07)
Stéphane Richard avait répété une nouvelle fois (Le Figaro, 26/07) que la consolidation du marché des télécom était "inévitable, il ne serait pas tenable à long terme de rester à quatre acteurs", mais qu’Orange ne serait pas en première ligne mais sera là pour "faciliter (…) nous pouvons apporter une aide décisive en reprenant des actifs ou des personnels".
De son coté, l’ARCEP et Sébastien Soriano avait déclaré lors d’une interview au quotidien Le Monde (23/05) : "Les circonstances ont évolué et la porte de l’Arcep se rouvre ou du moins s’entrouvre. Encore faudrait-il qu’ils aient un projet créateur de valeur pour le pays, et pas simplement pour les actionnaires.".
Toutefois, il était revenu sur ses déclarations : "Je ne suis pas bienveillant à l’égard de projets de consolidation. L’ARCEP travaille pour que le marché soit viable à quatre" (Le Figaro, édition papier du 23/05).
Bref : un acheteur (Bouygues), un facilitateur (Orange), un régulateur qui donne son avis et qui en change. Manque un vendeur (SFR). La position de Free n’est pas connu, mais s'adaptera sans doute...
A suivre donc.
Déconsolidation des télécoms
En Allemagne, L'autorité allemande de la concurrence s'est prononcée vendredi en faveur de l'arrivée d'un quatrième opérateur télécoms lors de l'attribution l'an prochain des licences pour la 5G. Actuellement, Deutsche Telekom, Vodafone et Telefonica Deutschland se partagent le marché. L'autorité a également appelé les opérateurs à ouvrir leurs réseaux à des tiers sur une base équitable et sans la moindre discrimination. United Internet, dont la filiale 1&1 s'est spécialisée comme opérateur virtuel (MVNO), a fait savoir le 13 août qu'il pourrait participer aux enchères sur la 5G si les conditions sont réunies (La Tribune, 24/08).
Poinçonneur des Lilas
Orange va tester sur son réseau la disparation progressive du ticket de transport dans les transports parisiens et son remplacement via une application sur son smartphone.
L’expérience devrait débuter en septembre pour disparaitre complètement à l’horizon 2021. Le service sera ouvert à tous à partir de l’été 2019. Il restera possible d’acheter des cartes rechargeables.
Mar 4 Sep 2018 - 7:05
Iliad vient de publier ses résultats pour le deuxième trimestre 2018.
C’est une nouvelle baisse sur le fixe malgré une augmentation sur le Ftth de 88 000 clients, le total baisse de 28 000. 734000 clients sur le Ftth (+88 000 sur le T2+90 000 sur le T1, +73 000 sur le T4, + 64 000 sur le T3, +50 000 sur le T2, +59 000 sur le T1) pour 7,9 millions de prises raccordables.
Sur le mobile c’est une baisse de 200 000 clients sur ce T2. Une vraie claque. Free annonce 7,6 millions d’abonnés au forfait Free 4G illimitée soit 55,9% de sa base clientèle.
Pour Free : "Le chiffre d’affaires France est quasi-stable au premier semestre 2018, à 2,4 milliards d’euros (-0,2%). Dans un marché très concurrentiel, le Groupe enregistre une baisse de -2,2% de son chiffre d’affaires fixe (1 334 millions d’euros) et une croissance de 2,4% sur son activité mobile (1 066 millions d’euros)". Les autres indicateurs financiers sont moyens ou à la baisse.
Après un premier trimestre très passable, le second l’est tout autant.
L’Italie constitue un bon point : Italie : succès commercial continu et exceptionnel avec le franchissement du cap de 1,5 million d’abonnés au début du mois d’août et 635 000 clients à fin juin.
C’est une nouvelle baisse sur le fixe malgré une augmentation sur le Ftth de 88 000 clients, le total baisse de 28 000. 734000 clients sur le Ftth (+88 000 sur le T2+90 000 sur le T1, +73 000 sur le T4, + 64 000 sur le T3, +50 000 sur le T2, +59 000 sur le T1) pour 7,9 millions de prises raccordables.
Sur le mobile c’est une baisse de 200 000 clients sur ce T2. Une vraie claque. Free annonce 7,6 millions d’abonnés au forfait Free 4G illimitée soit 55,9% de sa base clientèle.
Pour Free : "Le chiffre d’affaires France est quasi-stable au premier semestre 2018, à 2,4 milliards d’euros (-0,2%). Dans un marché très concurrentiel, le Groupe enregistre une baisse de -2,2% de son chiffre d’affaires fixe (1 334 millions d’euros) et une croissance de 2,4% sur son activité mobile (1 066 millions d’euros)". Les autres indicateurs financiers sont moyens ou à la baisse.
Après un premier trimestre très passable, le second l’est tout autant.
L’Italie constitue un bon point : Italie : succès commercial continu et exceptionnel avec le franchissement du cap de 1,5 million d’abonnés au début du mois d’août et 635 000 clients à fin juin.
Mar 4 Sep 2018 - 8:37
Quelques données sur les parts de conquête sur les forfaits mobiles Grand Public (hors m2m, prépayés et mvno’s, mais en comptant le segment Entreprise) et sur le fixe (avec le très haut débit) pour les 4 principaux opérateurs sur le T2.
Sur le fixe c’est un tout petit trimestre. C’est essentiellement un marché de remplacement : la fibre optique à la place de l’ADSL. SFR retombe à la troisième place et c’est Bouygues Telecom qui termine sur la plus haute marché. Free poursuit sadescente négative, mais selon le communiqué : «Des recrutements redevenus positifs dans le fixe et le mobile sur la période juillet/août». Malgre de bons résultats sur le Ftth, Free est négatif.
Sur le mobile, Orange a fait un bon trimestre devant Bouygues et SFR troisième , mais sur des volumes moyens. Pour Free, c’est une grosse claque, acev une baisse historique : «en raison
de la concurrence accrue sur les offres d’entrée de gamme». C’est l’arroseur arrosé, ce qui prête à franchement sourire.
Fixe
Sur le T2
Bouygues 41 000 nouveaux clients, soit 46,1% de parts de conquête,
Orange 35 000, soit 39,3%,
SFR 13 000, soit 14,6%
Total 89 000
Free est négatif de 28 000
Sur le T1
SFR 71 000 nouveaux clients, soit 41,0% de parts de conquête,
Orange 52 000, soit 30,0%,
Bouygues 50 000, soit 28,9%
Total 173 000
Free est négatif de 19 000
----------------------------
Mobile
Sur le T2
Orange 183 000 nouveaux clients, soit 54,3% de parts de conquête,
Bouygues 120 000, soit 35,6%,
SFR 34 000 soit 10,1%,
Total 337 000 (359 000 pour l’Arcep)
Free est négatif de 200 000
Les Mvno sont négatifs de -244 000
Sur le T1
SFR 239 000 nouveaux clients, soit 34,5% de parts de conquête,
Bouygues 132 000, soit 19,1%,
Free, 130 000, soit 18,8%.
Mvno 114 000 soit 16,5%.
Orange 77 000, soit 11,1%.
Total 692 000 (692 000 pour l’Arcep)
Sur le fixe c’est un tout petit trimestre. C’est essentiellement un marché de remplacement : la fibre optique à la place de l’ADSL. SFR retombe à la troisième place et c’est Bouygues Telecom qui termine sur la plus haute marché. Free poursuit sadescente négative, mais selon le communiqué : «Des recrutements redevenus positifs dans le fixe et le mobile sur la période juillet/août». Malgre de bons résultats sur le Ftth, Free est négatif.
Sur le mobile, Orange a fait un bon trimestre devant Bouygues et SFR troisième , mais sur des volumes moyens. Pour Free, c’est une grosse claque, acev une baisse historique : «en raison
de la concurrence accrue sur les offres d’entrée de gamme». C’est l’arroseur arrosé, ce qui prête à franchement sourire.
Fixe
Sur le T2
Bouygues 41 000 nouveaux clients, soit 46,1% de parts de conquête,
Orange 35 000, soit 39,3%,
SFR 13 000, soit 14,6%
Total 89 000
Free est négatif de 28 000
Sur le T1
SFR 71 000 nouveaux clients, soit 41,0% de parts de conquête,
Orange 52 000, soit 30,0%,
Bouygues 50 000, soit 28,9%
Total 173 000
Free est négatif de 19 000
----------------------------
Mobile
Sur le T2
Orange 183 000 nouveaux clients, soit 54,3% de parts de conquête,
Bouygues 120 000, soit 35,6%,
SFR 34 000 soit 10,1%,
Total 337 000 (359 000 pour l’Arcep)
Free est négatif de 200 000
Les Mvno sont négatifs de -244 000
Sur le T1
SFR 239 000 nouveaux clients, soit 34,5% de parts de conquête,
Bouygues 132 000, soit 19,1%,
Free, 130 000, soit 18,8%.
Mvno 114 000 soit 16,5%.
Orange 77 000, soit 11,1%.
Total 692 000 (692 000 pour l’Arcep)
Mer 5 Sep 2018 - 6:44
Après la publication des résultats de Bouygues, Free, Orange et SFR, voici le tableau récapitulatif des parts de marché dans le mobile (grand public, m2m, entreprise, mvno) à fin juin 2018.
Précisions
- Les données sont compilées à partir des communiqués publiés par Bouygues, Free, Orange et SFR.
- Par opérateur, c’est le nombre total de clients (y compris les Mvno et filiales) qui est pris en compte.
- Pour lire le tableau : Orange est à 40,6% de parts de marché avec 33,623 millions de clients et a gagné 1,739 millions de clients entre le T2 2017 et le T2 2018, soit une hausse de 5,5%.
Le détail
Bouygues fait un bon trimestre. Comme lors des trimestres précédents, avec le m2m et de la grosse faiblesse de Free, son différentiel avec Free a un peu augmenté, de +0,5 il y a un an à +2%. Bouygues est redevenu le troisième opérateur mobile.
Free est à 16,5% du marché et a perdu 0,2 point sur un an et 0,4 sur le trimestre, c’est assez violent. C’est la première fois que Free fait un trimestre négatif. La magie n’opère plus. Pour Free la cause: "en raison de la concurrence accrue sur les offres d’entrée de gamme".
Orange continue de perdre sur le prépayé et est en forte croissance sur le m2m et sur le grand public, ce qui lui permet de maintenir ses parts de marché et même de les augmenter légèrement. Mais c’est une croissance assez faible sur le Grand Public. Rien n’est acquis.
SFR se refait un peu la santé sur les forfaits, mais est en baisse sur le trimestre précédent. Mais c’est loin d’être suffisant dans un marché en augmentation, il y a des pertes sur le prépayé et le m2m, sur un an c’est juste positif. La remontée est très lente.
Précisions
- Les données sont compilées à partir des communiqués publiés par Bouygues, Free, Orange et SFR.
- Par opérateur, c’est le nombre total de clients (y compris les Mvno et filiales) qui est pris en compte.
- Pour lire le tableau : Orange est à 40,6% de parts de marché avec 33,623 millions de clients et a gagné 1,739 millions de clients entre le T2 2017 et le T2 2018, soit une hausse de 5,5%.
Le détail
Bouygues fait un bon trimestre. Comme lors des trimestres précédents, avec le m2m et de la grosse faiblesse de Free, son différentiel avec Free a un peu augmenté, de +0,5 il y a un an à +2%. Bouygues est redevenu le troisième opérateur mobile.
Free est à 16,5% du marché et a perdu 0,2 point sur un an et 0,4 sur le trimestre, c’est assez violent. C’est la première fois que Free fait un trimestre négatif. La magie n’opère plus. Pour Free la cause: "en raison de la concurrence accrue sur les offres d’entrée de gamme".
Orange continue de perdre sur le prépayé et est en forte croissance sur le m2m et sur le grand public, ce qui lui permet de maintenir ses parts de marché et même de les augmenter légèrement. Mais c’est une croissance assez faible sur le Grand Public. Rien n’est acquis.
SFR se refait un peu la santé sur les forfaits, mais est en baisse sur le trimestre précédent. Mais c’est loin d’être suffisant dans un marché en augmentation, il y a des pertes sur le prépayé et le m2m, sur un an c’est juste positif. La remontée est très lente.
Jeu 6 Sep 2018 - 7:12
Après la publication des résultats de Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR à fin juin 2018, voici un tableau récapitulatif des parts de marché sur les forfaits mobiles du segment grand public (hors M2M, mvno pour les opérateurs, prépayés et entreprise) pour les 4 opérateurs nationaux, les mvno et les Opérateurs de réseaux mobiles outre-mer.
Sur les 12 derniers mois, et sur les seuls forfaits vendus en propre (hors mvno, m2m, prépayés et entreprise) Free avec 24,0% de parts de marché conforte sa deuxième place, mais est en perte de 0,4 point et retrouve son niveau du T1 2017.
Bouygues Telecom stagne globalement et semble gérer, Orange se reprend un peu. C’est SFR qui fait le meilleur score, et est en voie de retrouver le niveau qu'il avait il y a un an.
Précisions
- Les données sont compilées à partir des communiqués publiés par Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR et l’ARCEP
- Au T2, Orange compte 19,040 millions de clients avec un forfait grand public, ce qui représente une part de marché de 33,5% et une augmentation de 726 000 cartes sim, soit une augmentation de 4,0% de sa base client entre le T2 2017 et le T2 2018.
- Bouygues est le seul à ne pas séparer de ses forfaits ceux du segment entreprise. Comme sa part de marché sur ce segment est estimée à 6%, je la retranche du total forfait hors m2m réalisé sur le trimestre.
- Pour la rubrique autres : d’abord addition des forfaits Bouygues, Free, Orange, SFR et mvno retranché du total résidentiel Métropole + Dom. On y trouve les Opérateurs de réseaux mobiles outre-mer (Dauphin Telecom, Digicel AFG, Globaltel, Orange Caraïbe, Orange Réunion, Outremer Telecom, SAS SPM, Société Réunionnaise du Radiotéléphone (SRR), Telco OI, UTS Caraïbe) et les mvno. Pour les mvno, Orange isole cette donnée, mais pas Bouygues Telecom, pour SFR, ce n’est pas tout à fait clair et Free n’en a pas. On peut donc retrouver des mvno dans cette rubrique mais aussi chez Bouygues et SFR.
Sur les 12 derniers mois, et sur les seuls forfaits vendus en propre (hors mvno, m2m, prépayés et entreprise) Free avec 24,0% de parts de marché conforte sa deuxième place, mais est en perte de 0,4 point et retrouve son niveau du T1 2017.
Bouygues Telecom stagne globalement et semble gérer, Orange se reprend un peu. C’est SFR qui fait le meilleur score, et est en voie de retrouver le niveau qu'il avait il y a un an.
Précisions
- Les données sont compilées à partir des communiqués publiés par Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR et l’ARCEP
- Au T2, Orange compte 19,040 millions de clients avec un forfait grand public, ce qui représente une part de marché de 33,5% et une augmentation de 726 000 cartes sim, soit une augmentation de 4,0% de sa base client entre le T2 2017 et le T2 2018.
- Bouygues est le seul à ne pas séparer de ses forfaits ceux du segment entreprise. Comme sa part de marché sur ce segment est estimée à 6%, je la retranche du total forfait hors m2m réalisé sur le trimestre.
- Pour la rubrique autres : d’abord addition des forfaits Bouygues, Free, Orange, SFR et mvno retranché du total résidentiel Métropole + Dom. On y trouve les Opérateurs de réseaux mobiles outre-mer (Dauphin Telecom, Digicel AFG, Globaltel, Orange Caraïbe, Orange Réunion, Outremer Telecom, SAS SPM, Société Réunionnaise du Radiotéléphone (SRR), Telco OI, UTS Caraïbe) et les mvno. Pour les mvno, Orange isole cette donnée, mais pas Bouygues Telecom, pour SFR, ce n’est pas tout à fait clair et Free n’en a pas. On peut donc retrouver des mvno dans cette rubrique mais aussi chez Bouygues et SFR.
Ven 7 Sep 2018 - 7:10
Brèves du sport business et de la TV payante – n°279
Sponsors des bleus
Alors que la nouvelle saison internationale a démarré par une nouvelle compétition, la Ligue des Nations, c’est l’occasion de faire le point sur les ressources que dégagent l’Equipe de France de football (édition papier de l’Equipe du 16/06).
Pour la saison 2018/2019, le montant des recettes va être de 181,6M€. Ce sont les droits tv qui augmentent et qui passent de 52,7 millions d’euros à 63,1 millions d'euros et le sponsoring qui passe de 87,5 à 102,1M€.
Voici les principaux contrats de la Fédération
Au niveau télécom, à noter l’entrée d’Orange qui fait partie des partenaires majeurs avec 6 millions d’euros versés par an jusqu’à la Coupe du Monde au Qatar. SFR qui a été longtemps sponsor n’est plus dans les partenaires de la FFF. L’un a remplacé l’autre.
Canal+
Maxime Saada était sur France Inter le lundi 3 septembre. Comme annoncé récemment par le quotidien Les Echos, il faut retenir une possible distribution de RMC Sport : "On discute avec RMC. Ce n'est pas impossible qu'on diffuse des matchs, à horizon assez court". D’autre part, il lance un vœu pour le futur : On étudiera tous les modèles (pour diffuser la Ligue 1, ndlr). On est attaché à avoir du foot sur Canal (…) Aucun acteur ne peut se passer de Canal. Je suis attaché à avoir du foot sur la chaîne. Nous avons un savoir faire éditorial.".
Liberation (23/07) annonçait que finalement, Canal+ n’attaquerait pas Mediapro en justice suite à l’attribution des droits télévisés de la Ligue1, mais essaierait plutôt de négocier : "On va se voir très prochainement".
De fait selon Maxime Saada : "Ils ont pris contact tout de suite. On s'est vu très vite. C'est quand même un acteur qui est avant tout un courtier et qui a besoin de Canal+ pour distribuer. Nous sommes le premier distributeur de beIN Sports en France, comme on est le premier distributeur d'OCS, la chaîne de cinéma d'Orange".. Canal+ va-t-il racheter des matchs ou plus simplement distribuer Mediapro.
On peut penser que Mediapro a aussi pris contact avec les opérateurs télécoms.
Sponsors des bleus
Alors que la nouvelle saison internationale a démarré par une nouvelle compétition, la Ligue des Nations, c’est l’occasion de faire le point sur les ressources que dégagent l’Equipe de France de football (édition papier de l’Equipe du 16/06).
Pour la saison 2018/2019, le montant des recettes va être de 181,6M€. Ce sont les droits tv qui augmentent et qui passent de 52,7 millions d’euros à 63,1 millions d'euros et le sponsoring qui passe de 87,5 à 102,1M€.
Voici les principaux contrats de la Fédération
Au niveau télécom, à noter l’entrée d’Orange qui fait partie des partenaires majeurs avec 6 millions d’euros versés par an jusqu’à la Coupe du Monde au Qatar. SFR qui a été longtemps sponsor n’est plus dans les partenaires de la FFF. L’un a remplacé l’autre.
Canal+
Maxime Saada était sur France Inter le lundi 3 septembre. Comme annoncé récemment par le quotidien Les Echos, il faut retenir une possible distribution de RMC Sport : "On discute avec RMC. Ce n'est pas impossible qu'on diffuse des matchs, à horizon assez court". D’autre part, il lance un vœu pour le futur : On étudiera tous les modèles (pour diffuser la Ligue 1, ndlr). On est attaché à avoir du foot sur Canal (…) Aucun acteur ne peut se passer de Canal. Je suis attaché à avoir du foot sur la chaîne. Nous avons un savoir faire éditorial.".
Liberation (23/07) annonçait que finalement, Canal+ n’attaquerait pas Mediapro en justice suite à l’attribution des droits télévisés de la Ligue1, mais essaierait plutôt de négocier : "On va se voir très prochainement".
De fait selon Maxime Saada : "Ils ont pris contact tout de suite. On s'est vu très vite. C'est quand même un acteur qui est avant tout un courtier et qui a besoin de Canal+ pour distribuer. Nous sommes le premier distributeur de beIN Sports en France, comme on est le premier distributeur d'OCS, la chaîne de cinéma d'Orange".. Canal+ va-t-il racheter des matchs ou plus simplement distribuer Mediapro.
On peut penser que Mediapro a aussi pris contact avec les opérateurs télécoms.
Lun 10 Sep 2018 - 7:23
Après la publication des résultats de Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR à fin juin 2018, voici un tableau récapitulatif des parts de marché sur les forfaits mobiles (y compris grand public, m2m, entreprise) et donc hors prépayés à fin mars.
Contrairement aux forfaits du segment public, les forfaits m2m et entreprise permettent à Orange de préserver ses parts de marché avec seulement une perte de -0,2 point entre le T2 2017 et le T2 2018, mais progresse de 0,2 point sur le trimestre.
Idem pour SFR qui maintient sa deuxième place, mais avec une perte de 1,0 point sur 12 mois. Ce qui est moins important que les 1,2 sur le trimestre précédent. Malgré un trimestre positif, SFR poursuit sa lente descente.
Bouygues progresse de 1,1 point et affiche une croissance à deux chiffres (+14%). Après la claque sur ce trimestre, Free encaisse une grosse perte. Bouygues augmente son avance sur Free pour 1,058 000 cartes sim. Le match est complètement relancé.
Les Mvno's et autres petits opérateurs des DOM TOM restent solides.
Orange réalise 33,7% des recrutements entre le T2 2017 et le T2 2018, Bouygues 32,3%, SFR 9,1%, Autres 16,1% et Free 8,7%.
Précisions
- Les données sont compilées à partir des communiqués publiés par Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR.
- Au T2, Orange compte 29,720 millions de clients, ce qui représente une part de marché de 36,3% et une hausse de 1,878 million cartes sim et de 7,7% de sa base client sur 12 mois.
- Pour la rubrique autres : addition des forfaits Bouygues, Free, Orange, SFR sur les segments Grand Public, Entreprise et m2m, le total est retranché du total ARCEP (parc total + m2m).
- Pour les mvno, Orange, isole cette donnée et elle n’est donc pas dans le total dans ce tableau, mais pas Bouygues Telecom, pour SFR, ce n’est pas tout à fait clair et Free n’en a pas. On peut donc retrouver des mvno dans la rubrique mais aussi chez Bouygues et SFR. Bouygues et SFR sont donc un peu surreprésentés.
Contrairement aux forfaits du segment public, les forfaits m2m et entreprise permettent à Orange de préserver ses parts de marché avec seulement une perte de -0,2 point entre le T2 2017 et le T2 2018, mais progresse de 0,2 point sur le trimestre.
Idem pour SFR qui maintient sa deuxième place, mais avec une perte de 1,0 point sur 12 mois. Ce qui est moins important que les 1,2 sur le trimestre précédent. Malgré un trimestre positif, SFR poursuit sa lente descente.
Bouygues progresse de 1,1 point et affiche une croissance à deux chiffres (+14%). Après la claque sur ce trimestre, Free encaisse une grosse perte. Bouygues augmente son avance sur Free pour 1,058 000 cartes sim. Le match est complètement relancé.
Les Mvno's et autres petits opérateurs des DOM TOM restent solides.
Orange réalise 33,7% des recrutements entre le T2 2017 et le T2 2018, Bouygues 32,3%, SFR 9,1%, Autres 16,1% et Free 8,7%.
Précisions
- Les données sont compilées à partir des communiqués publiés par Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR.
- Au T2, Orange compte 29,720 millions de clients, ce qui représente une part de marché de 36,3% et une hausse de 1,878 million cartes sim et de 7,7% de sa base client sur 12 mois.
- Pour la rubrique autres : addition des forfaits Bouygues, Free, Orange, SFR sur les segments Grand Public, Entreprise et m2m, le total est retranché du total ARCEP (parc total + m2m).
- Pour les mvno, Orange, isole cette donnée et elle n’est donc pas dans le total dans ce tableau, mais pas Bouygues Telecom, pour SFR, ce n’est pas tout à fait clair et Free n’en a pas. On peut donc retrouver des mvno dans la rubrique mais aussi chez Bouygues et SFR. Bouygues et SFR sont donc un peu surreprésentés.
Mar 11 Sep 2018 - 7:05
Avec la publication des résultats de Bouygues Telecom, Orange et des statistiques sur les services mobiles de l’ARCEP, il est possible d’avoir une vue sur ce que représente le m2m (Machine to Machine) à fin juin 2018.
Pour l’ARCEP, la définition du parc m2m est la suivante : "cartes SIM utilisées pour la communication entre équipements distants (gestion à distance d'équipements, terminaux et serveurs, fixes ou mobiles). Les communications provenant de ces cartes sont généralement réalisées sans intervention humaine. Ces cartes sont par exemple utilisées pour le traçage des objets et outils de travail (flottes de véhicules, machines...), à des fins d'actualisation de données (relevés à distance de compteurs, de capteurs...), d'identification et de surveillance de tous ordres (alarmes, interventions à distance,...), la liste de ces usages n'étant pas exhaustive. Les cartes sont comptabilisées que la communication se fasse uniquement en réception, uniquement en émission ou les deux. Ne sont pas comptabilisées dans cette rubrique les cartes utilisées pour les communications interpersonnelles et les cartes internet exclusives.".
Précisions
- Au T2 2018, Orange avec 7,859 millions cartes SIM est à 47,5 % de parts de marché et a progressé de 1,030 million cartes sur 12 mois, soit un gain de 15,1% de sa base clientèle.
- La rubrique "autres" est calculée en défalquant du total de l'ARCEP, les chiffres de Bouygues Telecom et ceux de Orange à fin juin 2018.SFR ne publiant plus de résultats sur ce segment, il a été rajouté à cette rubrique.
- Free n'est pas présent sur ce marché
De trimestre en trimestre, Orange accuse une baisse. C’est ce segment qui lui permet de rester dynamique sur le segment des forfaits.
Bouygues arrive à tirer son épingle du jeu et progresse joliment sur les 12 derniers mois en prenant 4,2 points de parts de marché. On peut estimer que Bouygues Telecom est passé devant SFR.
A fin juin 2018, le m2m représente 26,4% des clients mobiles chez Orange contre 22,0% fin 2017. Pour Bouygues, cela représente 28,0% contre 23,6% fin 2017.
Pour l’ARCEP, la définition du parc m2m est la suivante : "cartes SIM utilisées pour la communication entre équipements distants (gestion à distance d'équipements, terminaux et serveurs, fixes ou mobiles). Les communications provenant de ces cartes sont généralement réalisées sans intervention humaine. Ces cartes sont par exemple utilisées pour le traçage des objets et outils de travail (flottes de véhicules, machines...), à des fins d'actualisation de données (relevés à distance de compteurs, de capteurs...), d'identification et de surveillance de tous ordres (alarmes, interventions à distance,...), la liste de ces usages n'étant pas exhaustive. Les cartes sont comptabilisées que la communication se fasse uniquement en réception, uniquement en émission ou les deux. Ne sont pas comptabilisées dans cette rubrique les cartes utilisées pour les communications interpersonnelles et les cartes internet exclusives.".
Précisions
- Au T2 2018, Orange avec 7,859 millions cartes SIM est à 47,5 % de parts de marché et a progressé de 1,030 million cartes sur 12 mois, soit un gain de 15,1% de sa base clientèle.
- La rubrique "autres" est calculée en défalquant du total de l'ARCEP, les chiffres de Bouygues Telecom et ceux de Orange à fin juin 2018.SFR ne publiant plus de résultats sur ce segment, il a été rajouté à cette rubrique.
- Free n'est pas présent sur ce marché
De trimestre en trimestre, Orange accuse une baisse. C’est ce segment qui lui permet de rester dynamique sur le segment des forfaits.
Bouygues arrive à tirer son épingle du jeu et progresse joliment sur les 12 derniers mois en prenant 4,2 points de parts de marché. On peut estimer que Bouygues Telecom est passé devant SFR.
A fin juin 2018, le m2m représente 26,4% des clients mobiles chez Orange contre 22,0% fin 2017. Pour Bouygues, cela représente 28,0% contre 23,6% fin 2017.
Mer 12 Sep 2018 - 7:02
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) – n°308
Supports 4G en service
Le bilan de l’ANFR des sites 4G mis en service en métropole au 1er septembre est le suivant : Orange : 16 685 sites (+424 en juillet); SFR : 16 102 sites (+203); Bouygues Telecom 15 956 sites (+100); Free : 1 206 sites (+231). Même chose que ces derniers mois : Orange accentue son avance sur SFR, Bouygues se reprend un peu et Free essaye de suivre.
Lors de la présentation de ses résultats Free a assuré couvrir 90% de la population en 4G et 96% en 3G. Sur la 4G, selon l’ARCEP, Bouygues Telecom couvre 96% de la population, SFR a annoncé couvrir 97% et Orange 98%.
Consolidation des télécoms
Lors de la présentation des résultats de Free, Thomas Reynaud (son numéro 2) est revenu sur la consolidation du secteur pour lui "un scénario de rapprochement entre SFR et Bouygues Telecom apparait comme le plus probable", mais que Free ne serait pas le "déclencheur des grandes manœuvres".
Bref : un acheteur (Bouygues), un facilitateur (Orange), Free (facilitateur également) un régulateur qui donne son avis et qui en change. Manque un vendeur (SFR).
Free en Italie
Si la situation de Free en France est relativement morose sur ce premier semestre, Free se porte bien en Italie, ou du moins engrange de nombreux clients. Ils étaient 635 000 fin juin et seraient deux millions début décembre. Modeste, Thomas Reynaud parle même d'un triomphe romain : "c'est un énorme succès (…) Un seul opérateur avait fait mieux au cours des 20 dernières années en Europe pour un lancement commercial, c'était Free Mobile en 2012" (Le Figaro, 06/09).
Free vise 15% du marché en Italie, il lui faudra ensuite devenir rentable pour devenir un relais de croissance du groupe.
SFR Ftth
Pour financer le déploiement du FTTH de SFR et alléger sa dette de 31 milliards, Altice recherche des partenaires financiers qui pourraient être des fonds d'investissement ([url=http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2018/08/27/32001-20180827ARTFIG00252-sfr-cherche-des-financiers-pour-sa-fibre.php
]Le Figaro[/url], 27/08). Selon Les Echos (10/09), une dizaine de fonds pourraient se positionner.
Altice va créer SFR FTTH qui serait valorisé au minimum à 3 milliards d’euros et qui regrouperait ses actifs dans les zones dites moyennement denses pour un total de 4/5 millions de lignes. A terme cela va permettre à SFR de poursuivre son désendettement.
Supports 4G en service
Le bilan de l’ANFR des sites 4G mis en service en métropole au 1er septembre est le suivant : Orange : 16 685 sites (+424 en juillet); SFR : 16 102 sites (+203); Bouygues Telecom 15 956 sites (+100); Free : 1 206 sites (+231). Même chose que ces derniers mois : Orange accentue son avance sur SFR, Bouygues se reprend un peu et Free essaye de suivre.
Lors de la présentation de ses résultats Free a assuré couvrir 90% de la population en 4G et 96% en 3G. Sur la 4G, selon l’ARCEP, Bouygues Telecom couvre 96% de la population, SFR a annoncé couvrir 97% et Orange 98%.
Consolidation des télécoms
Lors de la présentation des résultats de Free, Thomas Reynaud (son numéro 2) est revenu sur la consolidation du secteur pour lui "un scénario de rapprochement entre SFR et Bouygues Telecom apparait comme le plus probable", mais que Free ne serait pas le "déclencheur des grandes manœuvres".
Bref : un acheteur (Bouygues), un facilitateur (Orange), Free (facilitateur également) un régulateur qui donne son avis et qui en change. Manque un vendeur (SFR).
Free en Italie
Si la situation de Free en France est relativement morose sur ce premier semestre, Free se porte bien en Italie, ou du moins engrange de nombreux clients. Ils étaient 635 000 fin juin et seraient deux millions début décembre. Modeste, Thomas Reynaud parle même d'un triomphe romain : "c'est un énorme succès (…) Un seul opérateur avait fait mieux au cours des 20 dernières années en Europe pour un lancement commercial, c'était Free Mobile en 2012" (Le Figaro, 06/09).
Free vise 15% du marché en Italie, il lui faudra ensuite devenir rentable pour devenir un relais de croissance du groupe.
SFR Ftth
Pour financer le déploiement du FTTH de SFR et alléger sa dette de 31 milliards, Altice recherche des partenaires financiers qui pourraient être des fonds d'investissement ([url=http://www.lefigaro.fr/secteur/high-tech/2018/08/27/32001-20180827ARTFIG00252-sfr-cherche-des-financiers-pour-sa-fibre.php
]Le Figaro[/url], 27/08). Selon Les Echos (10/09), une dizaine de fonds pourraient se positionner.
Altice va créer SFR FTTH qui serait valorisé au minimum à 3 milliards d’euros et qui regrouperait ses actifs dans les zones dites moyennement denses pour un total de 4/5 millions de lignes. A terme cela va permettre à SFR de poursuivre son désendettement.
Jeu 13 Sep 2018 - 6:38
Brèves du sport business et de la TV payante – n°280
France Télévisions
France Télévisions va devoir économiser 160 millions d’euros d’ici à 2022. Le budget du service des sports s’élève à 250 millions et l’économie à réaliser serait de 10 à 15 millions d’euros pour 2018 et une dizaine de millions sur 2019. bfm publie le coût de la grille des sports pour France Télévisions : pour 2013, c’est 193,1 millions ; pour 2014, 195,5 ; pour 2015, 184 ; pour 2016, 201,5 ; et pour 2017, 203,9.
France Télévisions veut sortir du football (Coup de France et Coupe de la Ligue) et se consacrer au Tennis, au Tours de France et à l’athlétisme et se positionner pour la couverture des JO de 2024 de Paris. Le groupe diffuse – avec Canal+ - la Coupe de la Ligue (pour 23,9 millions par saison jusqu’en 2020) et la vente pourrait lui rapporter une dizaine de millions. Idem pour la Coupe de France (jusqu’en 2022), que France TV se partage avec Eurosport pour 22 millions par an.
A ce jour, selon bfm, France Télévisions n’arriverait toutefois pas à revendre ces droits. L’Equipe (édition papier du 12/09) annonce que les droits pourraient être remis en vente avant la fin de l’année.
Champion’s League
3,25Mds€ ce sont les recettes générées par les coupes d’Europe, soit +41% par rapport au cyclé précèdent (2015-2018). 2,55Mds€ seront distribués aux clubs participants (+48% par rapport à 2017-18) dont 15,25M€ prime participation pour les 32 clubs en poule (Virgille Caillet, twitter).
Handball
Mediasportif fait le point sur l’appel d'offres pour les droits télé de compétitions Ligue nationale de handball (LNH) sur la sur la période 2019-2023.
Et c’est beIN Sports qui devrait poursuivre la diffusion pour 5 millions contre 4 actuellement. 100% des matchs seraient retransmis et avec des moyens techniques supérieurs. Des matchs pourraient être diffusés en clair et beIN Sports pourrait mettre en place une plateforme web pour la Proligue (D2).
Après la perte des coupes européennes, cela va permettre à beIN Sports de meubler son milieu de semaine.
Canal+
Alors que les négociations se déroulent entre différents acteurs sur la chronologie des médias, Electron Libre nous indique que Canal+ préparerait une offre à 10€, qui pourrait ne pas comporter de foot ?
D’autre part, Canal+ s’engagerait sur la TNT, la chaine propose de prolonger l’accord actuel jusqu’au 31 décembre 2022, au lieu du 6 septembre 2021. Mais tout cela est conditionné à l’accord sur la chronologie des médias mais aussi à un accord plus général avec les organisations professionnelles du cinéma dans le cadre des obligations de Canal+.
A suivre
France Télévisions
France Télévisions va devoir économiser 160 millions d’euros d’ici à 2022. Le budget du service des sports s’élève à 250 millions et l’économie à réaliser serait de 10 à 15 millions d’euros pour 2018 et une dizaine de millions sur 2019. bfm publie le coût de la grille des sports pour France Télévisions : pour 2013, c’est 193,1 millions ; pour 2014, 195,5 ; pour 2015, 184 ; pour 2016, 201,5 ; et pour 2017, 203,9.
France Télévisions veut sortir du football (Coup de France et Coupe de la Ligue) et se consacrer au Tennis, au Tours de France et à l’athlétisme et se positionner pour la couverture des JO de 2024 de Paris. Le groupe diffuse – avec Canal+ - la Coupe de la Ligue (pour 23,9 millions par saison jusqu’en 2020) et la vente pourrait lui rapporter une dizaine de millions. Idem pour la Coupe de France (jusqu’en 2022), que France TV se partage avec Eurosport pour 22 millions par an.
A ce jour, selon bfm, France Télévisions n’arriverait toutefois pas à revendre ces droits. L’Equipe (édition papier du 12/09) annonce que les droits pourraient être remis en vente avant la fin de l’année.
Champion’s League
3,25Mds€ ce sont les recettes générées par les coupes d’Europe, soit +41% par rapport au cyclé précèdent (2015-2018). 2,55Mds€ seront distribués aux clubs participants (+48% par rapport à 2017-18) dont 15,25M€ prime participation pour les 32 clubs en poule (Virgille Caillet, twitter).
Handball
Mediasportif fait le point sur l’appel d'offres pour les droits télé de compétitions Ligue nationale de handball (LNH) sur la sur la période 2019-2023.
Et c’est beIN Sports qui devrait poursuivre la diffusion pour 5 millions contre 4 actuellement. 100% des matchs seraient retransmis et avec des moyens techniques supérieurs. Des matchs pourraient être diffusés en clair et beIN Sports pourrait mettre en place une plateforme web pour la Proligue (D2).
Après la perte des coupes européennes, cela va permettre à beIN Sports de meubler son milieu de semaine.
Canal+
Alors que les négociations se déroulent entre différents acteurs sur la chronologie des médias, Electron Libre nous indique que Canal+ préparerait une offre à 10€, qui pourrait ne pas comporter de foot ?
D’autre part, Canal+ s’engagerait sur la TNT, la chaine propose de prolonger l’accord actuel jusqu’au 31 décembre 2022, au lieu du 6 septembre 2021. Mais tout cela est conditionné à l’accord sur la chronologie des médias mais aussi à un accord plus général avec les organisations professionnelles du cinéma dans le cadre des obligations de Canal+.
A suivre
Ven 14 Sep 2018 - 6:49
Après la publication des résultats de Bouygues, Free, Orange et SFR et des chiffres de l’Arcep, voici le tableau récapitulatif des parts de marché dans le fixe à fin juin 2018.
Précisions
- Les données (exprimées en milliers) sont compilées à partir des communiqués publiés par Bouygues, Free, Orange et SFR.
- La catégorie « autres » est calculée en prenant le total des abonnements haut et très haut débit publié par l’ARCEP à fin juin 2018 et en défalquant les totaux de Bouygues, Free, Orange et SFR à fin juin.
- On y trouve donc par exemple les opérateurs DCOM, il y a également les opérateurs professionnels et les opérateurs locaux, les FAI alternatifs.
- Pour lire le tableau : Orange est à 40,3% de parts de marché avec 11,572 millions de clients et a recruté 317 000 nouveaux clients entre le T2 2018 et le T2 2017, soit une augmentation de 2,5% de sa base clientèle.
Bouygues signe un bon trimestre. Sur un an, sur les recrutements, Bouygues repasse devant Orange.Bouygues va devoir faire beaucoup plus sur le Ftth. Globalement, la dynamique continue d’être bonne.
Free recule et retrouve son niveau du T4 2012, alors qu’il fait de bons chiffres sur le Ftth, le solde est négatif en y ajoutant le haut débit : l’Adsl est en chute et le Ftth ne compense pas. La V7 permettra-t-elle de faire ce que ne permettent plus les VP ?
Orange gagne quelques dixièmes de point depuis le début de l’année. La fibre optique lui permet de grignoter un peu sur la concurrence, même si ce n’est plus aussi flagrant qu’il y a quelques trimestres. Rien d’extraordinaire, Orange préserve ses parts de marché.
SFR fait un trimestre moyen moyen. Un renversement de tendance est-il possible ? Il est toujours numéro 3 derrière Free.
Précisions
- Les données (exprimées en milliers) sont compilées à partir des communiqués publiés par Bouygues, Free, Orange et SFR.
- La catégorie « autres » est calculée en prenant le total des abonnements haut et très haut débit publié par l’ARCEP à fin juin 2018 et en défalquant les totaux de Bouygues, Free, Orange et SFR à fin juin.
- On y trouve donc par exemple les opérateurs DCOM, il y a également les opérateurs professionnels et les opérateurs locaux, les FAI alternatifs.
- Pour lire le tableau : Orange est à 40,3% de parts de marché avec 11,572 millions de clients et a recruté 317 000 nouveaux clients entre le T2 2018 et le T2 2017, soit une augmentation de 2,5% de sa base clientèle.
Bouygues signe un bon trimestre. Sur un an, sur les recrutements, Bouygues repasse devant Orange.Bouygues va devoir faire beaucoup plus sur le Ftth. Globalement, la dynamique continue d’être bonne.
Free recule et retrouve son niveau du T4 2012, alors qu’il fait de bons chiffres sur le Ftth, le solde est négatif en y ajoutant le haut débit : l’Adsl est en chute et le Ftth ne compense pas. La V7 permettra-t-elle de faire ce que ne permettent plus les VP ?
Orange gagne quelques dixièmes de point depuis le début de l’année. La fibre optique lui permet de grignoter un peu sur la concurrence, même si ce n’est plus aussi flagrant qu’il y a quelques trimestres. Rien d’extraordinaire, Orange préserve ses parts de marché.
SFR fait un trimestre moyen moyen. Un renversement de tendance est-il possible ? Il est toujours numéro 3 derrière Free.
Lun 17 Sep 2018 - 7:27
Après la publication des résultats de Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR à fin juin 2018, voici un tableau récapitulatif des parts de marché pour le très haut débit selon les critères de l’ARCEP (débit >= 30Mbts).
Précisions
- Les opérateurs gagneraient à publier des chiffres clairs et à séparer le VDSL et des box 4G du reste du THD.
- Pour lire le tableau : Orange est à 28,8% de parts de marché avec 2,260 million de clients et un gain de 570 000 clients sur 12 mois soit une augmentation 33,7% de sa base clientèle du T2 2017 au T2 2018.
- La rubrique « Autres » est calculé en additionnant les résultats de Bouygues, Free, Orange et SFR à fin juin et en retranchant le total publié par l’ARCEP.
Evénement, Orange a pris la première place à SFR. Sur 12 mois, SFR a perdu 3,7 points en parts de marché. Orange a pris 1,2% (le rythme ralentit), Free 2,5% et Bouygues 1,0%. Free est e train de rattraper Bouygues, qui avance bien, mais pas assez...Bref, le Ftth est en train de supplanter le cable.
Bouygues
Le THD représente 22,3% de sa base clientèle à fin mars, 19,2 à fin 2017, 15,5% à fin 2016, 14,6% à fin 2015, 15,6% à fin 2014, 18,3% à fin 2013 et 16,1% à fin 2012. A noter la montée en charge du Ftth, qui représente 49,7% des clients THD à fin mars, 40% à fin 2017 contre 25% fin 2016.
Le constat ne change pas, Bouygues va devoir s’arracher afin de ne pas voir Free lui prendre la place ! Au rythme actuel, cela devrait être fait avant la fin de l’année.
Free
Le Ftth représente 11,3% de sa base clientèle, 8,5% à fin 2017, 4,9% à fin 2016, 3,0% à fin 2015 et 1,7% à fin 2014. La machine est lancée c’est la seule qui tire la croissance de Free. Bouygues est en vue.
Orange
Le FttH représente 19,5% de sa base clientèle, 17,4% à fin 2017, 13,0% à fin 2016, 8,9% à fin 2015, 5,4% à fin 2014, 3,2% à fin 2013 et 1,8% à fin 2012. En nombre d’abonnés, Orange devrait pouvoir dépasser SFR le prochain trimestre. La concurrence est là et les très bons trimestres sont maintenant derrière.
SFR
Le THD représente 37,8% de sa base clientèle, 35,8% à fin 2017, 31,5% à fin 2016, 26,3% à fin 2015 et 26,5% à fin 2014. Très bon trimestre, mais n’arrive plus à suivre le rythme par rapport au ftth et est dépassé par Orange en nombre de clients.
Précisions
- Les opérateurs gagneraient à publier des chiffres clairs et à séparer le VDSL et des box 4G du reste du THD.
- Pour lire le tableau : Orange est à 28,8% de parts de marché avec 2,260 million de clients et un gain de 570 000 clients sur 12 mois soit une augmentation 33,7% de sa base clientèle du T2 2017 au T2 2018.
- La rubrique « Autres » est calculé en additionnant les résultats de Bouygues, Free, Orange et SFR à fin juin et en retranchant le total publié par l’ARCEP.
Evénement, Orange a pris la première place à SFR. Sur 12 mois, SFR a perdu 3,7 points en parts de marché. Orange a pris 1,2% (le rythme ralentit), Free 2,5% et Bouygues 1,0%. Free est e train de rattraper Bouygues, qui avance bien, mais pas assez...Bref, le Ftth est en train de supplanter le cable.
Bouygues
Le THD représente 22,3% de sa base clientèle à fin mars, 19,2 à fin 2017, 15,5% à fin 2016, 14,6% à fin 2015, 15,6% à fin 2014, 18,3% à fin 2013 et 16,1% à fin 2012. A noter la montée en charge du Ftth, qui représente 49,7% des clients THD à fin mars, 40% à fin 2017 contre 25% fin 2016.
Le constat ne change pas, Bouygues va devoir s’arracher afin de ne pas voir Free lui prendre la place ! Au rythme actuel, cela devrait être fait avant la fin de l’année.
Free
Le Ftth représente 11,3% de sa base clientèle, 8,5% à fin 2017, 4,9% à fin 2016, 3,0% à fin 2015 et 1,7% à fin 2014. La machine est lancée c’est la seule qui tire la croissance de Free. Bouygues est en vue.
Orange
Le FttH représente 19,5% de sa base clientèle, 17,4% à fin 2017, 13,0% à fin 2016, 8,9% à fin 2015, 5,4% à fin 2014, 3,2% à fin 2013 et 1,8% à fin 2012. En nombre d’abonnés, Orange devrait pouvoir dépasser SFR le prochain trimestre. La concurrence est là et les très bons trimestres sont maintenant derrière.
SFR
Le THD représente 37,8% de sa base clientèle, 35,8% à fin 2017, 31,5% à fin 2016, 26,3% à fin 2015 et 26,5% à fin 2014. Très bon trimestre, mais n’arrive plus à suivre le rythme par rapport au ftth et est dépassé par Orange en nombre de clients.
Mar 18 Sep 2018 - 6:33
Synthèse des parts de marché sur le Ftth à fin juin 2018. L'Arcep - qui vient de publier ses données - compte 3,940 millions de clients sur ce segment.
Dans ses publications, SFR compile l’ensemble des technologies très haut débit. La rubrique « SFR + Autres » est donc calculée en prenant le nombre total d’abonnements qui est publié par l’Arcep, auquel on retranche les chiffres publiés par Bouygues, Free, Orange.
Même si elle est encore confortable, Orange voit son avance se réduire. Combien de temps va mettre Orange pour retrouver sa part de marché actuelle sur le fixe ?
Free et Bouygues accélèrent au même rythme et prennent des parts de marché, Free est bien installé à la deuxième place. Bouygues a quand même du retard...
SFR + "Autres" progressent également mais plus petitement. En l'absence de chiffres, difficile de dire sérieusement qui de SFR ou "Autres" tire la machine.
Sur un an, soit entre le T2 2017 et le T2 2018, Orange réalise 47,8% des nouveaux abonnements, contre 58,8% pour la période comprise entre le T2 2016 et le T2 2017. Logiquement, le marché se rééquilibre sérieusement.
Précisions
- Les données (exprimées en milliers) sont compilées à partir des communiqués publiés par Bouygues, Free, Orange. SFR ne donne pas de chiffres pour le Ftth.
- La catégorie « SFR + autres » est calculée en prenant le total des abonnements très haut débit "fibre optique de bout en bout" publié par l’ARCEP à fin juin 2018 et en défalquant les totaux publiés par Bouygues, Free, Orange à fin juin 2018.
- Pour lire le tableau : Orange est à 57,4% de parts de marché avec 2,260 millions de clients et un gain de 570 000 clients sur 12 mois soit une augmentation 33,7% de sa base clientèle du T2 2017 au T2 2018.
Dans ses publications, SFR compile l’ensemble des technologies très haut débit. La rubrique « SFR + Autres » est donc calculée en prenant le nombre total d’abonnements qui est publié par l’Arcep, auquel on retranche les chiffres publiés par Bouygues, Free, Orange.
Même si elle est encore confortable, Orange voit son avance se réduire. Combien de temps va mettre Orange pour retrouver sa part de marché actuelle sur le fixe ?
Free et Bouygues accélèrent au même rythme et prennent des parts de marché, Free est bien installé à la deuxième place. Bouygues a quand même du retard...
SFR + "Autres" progressent également mais plus petitement. En l'absence de chiffres, difficile de dire sérieusement qui de SFR ou "Autres" tire la machine.
Sur un an, soit entre le T2 2017 et le T2 2018, Orange réalise 47,8% des nouveaux abonnements, contre 58,8% pour la période comprise entre le T2 2016 et le T2 2017. Logiquement, le marché se rééquilibre sérieusement.
Précisions
- Les données (exprimées en milliers) sont compilées à partir des communiqués publiés par Bouygues, Free, Orange. SFR ne donne pas de chiffres pour le Ftth.
- La catégorie « SFR + autres » est calculée en prenant le total des abonnements très haut débit "fibre optique de bout en bout" publié par l’ARCEP à fin juin 2018 et en défalquant les totaux publiés par Bouygues, Free, Orange à fin juin 2018.
- Pour lire le tableau : Orange est à 57,4% de parts de marché avec 2,260 millions de clients et un gain de 570 000 clients sur 12 mois soit une augmentation 33,7% de sa base clientèle du T2 2017 au T2 2018.
Mer 19 Sep 2018 - 6:40
Alors que les opérateurs ont publié leurs résultats à fin juin 2018, quelques statistiques sur le très haut débit peuvent en être tirées.
Lignes commercialisables
Le nombre de lignes commercialisables pour chaque opérateur (selon les chiffres des opérateurs et selon une définition "élastique" de commercialisable). Pour Bouygues, Free et Orange, il s’agit des lignes Ftth. Pour SFR, ce sont celle de son réseau ftth et câble upgradé (>= 100Mb/s).
Pour information, il y a également deux données de l’Arcep : l’évolution du nombre de lignes éligibles au Ftth et plus globalement l’évolution du nombre de ligne éligible au très haut débit (30 Mbit/s).
Globalement, Orange poursuit sa dynamique et Free fait mieux que SFR. De son côté, l’ARCEP note : " Au 30 juin 2018, 11,7 millions de logements étaient éligibles aux offres FttH, soit une hausse de 33 % en un an. Les acteurs doivent toutefois encore intensifier leurs efforts pour atteindre les objectifs de couverture qu’ils se sont fixés. Au total, à la fin du 2e trimestre 2018, 18,7 millions de logements étaient éligibles à des services à très haut débit, toutes technologies confondues, dont 12,9 millions en-dehors des zones très denses.".
Taux d’occupation
Le taux d’occupation est le rapport du nombre de clients par rapport au nombre de lignes "connectables". Free commence à engranger. Orange est en petite hausse. SFR patine est en baisse sur le semestre. Bouygues patine.
Pour rappel, Pour Bouygues, le THD représente 22,3% de sa base clientèle à fin juin 2018. Pour Free, le FttH représente 11,3% de sa base clientèle. Pour Orange, le FttH représente 19,5% de sa base clientèle. Pour SFR, le THD représente 37,8% de sa base clientèle.
Lignes commercialisables
Le nombre de lignes commercialisables pour chaque opérateur (selon les chiffres des opérateurs et selon une définition "élastique" de commercialisable). Pour Bouygues, Free et Orange, il s’agit des lignes Ftth. Pour SFR, ce sont celle de son réseau ftth et câble upgradé (>= 100Mb/s).
Pour information, il y a également deux données de l’Arcep : l’évolution du nombre de lignes éligibles au Ftth et plus globalement l’évolution du nombre de ligne éligible au très haut débit (30 Mbit/s).
Globalement, Orange poursuit sa dynamique et Free fait mieux que SFR. De son côté, l’ARCEP note : " Au 30 juin 2018, 11,7 millions de logements étaient éligibles aux offres FttH, soit une hausse de 33 % en un an. Les acteurs doivent toutefois encore intensifier leurs efforts pour atteindre les objectifs de couverture qu’ils se sont fixés. Au total, à la fin du 2e trimestre 2018, 18,7 millions de logements étaient éligibles à des services à très haut débit, toutes technologies confondues, dont 12,9 millions en-dehors des zones très denses.".
Taux d’occupation
Le taux d’occupation est le rapport du nombre de clients par rapport au nombre de lignes "connectables". Free commence à engranger. Orange est en petite hausse. SFR patine est en baisse sur le semestre. Bouygues patine.
Pour rappel, Pour Bouygues, le THD représente 22,3% de sa base clientèle à fin juin 2018. Pour Free, le FttH représente 11,3% de sa base clientèle. Pour Orange, le FttH représente 19,5% de sa base clientèle. Pour SFR, le THD représente 37,8% de sa base clientèle.
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Il est impossible d’aller dans le détail et d’afficher des statistiques par opérateur, car ceux-ci ne donnent que des chiffres nationaux. Quand même, quelques chiffres déjà anciens (fin 2014).
revenus des opérateurs
Les revenus des opérateurs : "Le revenu réalisé par les opérateurs dans les départements d’outremer s’élève à 1,1 milliard d’euros HT en 2017, en baisse de 4,9% en 2017 et de 1% par an environ entre 2013 et 2016. En effet, la décroissance du revenu touche à la fois les services mobiles (684 millions d’euros, -3,8% en un an) et les services fixes (416 millions d’euros, -6,4% en un an)."
Téléphonie mobile
Pour l’ARCEP : "Le nombre de cartes SIM (2,6 millions fin décembre 2017, +0,2% en un an) est stable après trois années de baisse (-2,5% en 2016, -1,6% en 2015 et -0,6% en 2014). En 2017, en effet, le recul du nombre de cartes prépayées (-4,9% en un an) est entièrement compensé par la hausse concomitante du nombre de cartes postpayées. Cette dynamique s’observe dans tous les départements à l’exception de Mayotte où l’accroissement s’opère quel que soit le type de contrat (pré et post-payés). (…)
Plus de 700 000 cartes utilisent les réseaux 4G dans ces départements, soit 27% des cartes, un an après l’ouverture commerciale de la 4G, une adoption plus rapide qu’en métropole (ce taux avait été atteint en un peu plus de 18 mois) en raison de l’équipement de la population en terminaux compatibles et des déploiements déjà réalisés. L’utilisation de la 3G progresse également (1,6 million d’actifs) et concerne six clients sur dix. (…) La consommation mensuelle moyenne s’élève à 1 Go par mois et par carte, et jusqu’à 1,3 Go à La Réunion contre 334 Mo à Mayotte. La moyenne nationale est de 2,7 Go. Les clients disposant de la 4G consomment quant à eux 3,3 Go par mois."
Haut et très haut débit
Pour l’ARCEP : "Pour la troisième année consécutive, le nombre d’accès internet à haut et très haut débit s’accroît d’environ 20 000 en un an, soit un total de 642 000 abonnements. La croissance est entièrement porté par celle du nombre d’accès à très haut débit (165 0000, +50 000 en un an), comme c’est le cas en métropole, tandis que le nombre d’accès haut débit recule (477 000, -30 000).
Au total, la part des accès à très haut débit gagne 7 points en un an et représente 26% du nombre d’accès haut et très haut débit, soit un taux équivalent à celui de la métropole. La progression du très haut débit est particulièrement élevée depuis deux ans dans la zone Réunion-Mayotte (+74% en un an), ce qui permet de devancer les autres territoires avec 31% des accès ayant un débit de plus de 30 Mbit/s.
Parmi ces accès très haut débit, 38% sont en fibre optique de bout en bout, soit 62 000 accès sur l’ensemble des départements outre-mer."