24062015
Le conseil d'administration de Bouygues a refusé unanimement les 10 milliards offerts par Numericable-SFR pour l'achat de Bouygues Telecom, ce revers semble incompris par certains analystes du secteur qui donnaient prématurément l'opération comme n'étant qu'une formalité. Mais Martin Bouygues est catégorique, il ne lâchera pas sa filiale télécoms, "Tout n'est pas une histoire d'argent", a-t-il affirmé sur RTL.
Dans un communiqué de presse, le Groupe Bouygues évoque des risques d'exécution trop élevés, après analyse de l'offre, le groupe se dit ne pas être rassuré sur les garanties en matière de concurrence, mais également grandement préoccupé sur la situation d'endettement considérable d'Altice, la maison-mère de Numericable-SFR, qui dépasse les 30 milliards.
Autre argument motivant ce refus, l'offre n'apporte aucune réponse satisfaisante sur la future procédure d'attribution des fréquences 700 MHz, et les conséquences sur cette opération. Les contraintes imposées par les autorités de la concurrence auraient pu faire avorter l'opération prématurément.
Mais la raison la plus louable est certainement celle de l'attachement de Martin Bouygues envers ses équipes, le grand patron n'a cessé de rendre hommage aux efforts considérables consentis ses dernières années par l'ensemble des collaborateurs Bouygues Telecom. Il semble persuadé que l’opérateur possède désormais les clés du succès pour entrer seul dans "l'aube d'une nouvelle ère de croissance portée par le développement exponentiel des usages numériques".
Mais Patrick Drahi n'est pas homme à abandonner aussi facilement, il est peu probable que nous assistions là à l'épisode finale de la saga télécoms de l'été... il est probable que cette affaire connaisse des revirements à coup de nouveaux milliards.
Mais s'il s'agit d'un stratagème de Bouygues pour faire monter les enchères, les raisons de l'attachement du PdG à sa filiale en prendraient un sacré coup dans l'aile.
Dans un communiqué de presse, le Groupe Bouygues évoque des risques d'exécution trop élevés, après analyse de l'offre, le groupe se dit ne pas être rassuré sur les garanties en matière de concurrence, mais également grandement préoccupé sur la situation d'endettement considérable d'Altice, la maison-mère de Numericable-SFR, qui dépasse les 30 milliards.
Autre argument motivant ce refus, l'offre n'apporte aucune réponse satisfaisante sur la future procédure d'attribution des fréquences 700 MHz, et les conséquences sur cette opération. Les contraintes imposées par les autorités de la concurrence auraient pu faire avorter l'opération prématurément.
Mais la raison la plus louable est certainement celle de l'attachement de Martin Bouygues envers ses équipes, le grand patron n'a cessé de rendre hommage aux efforts considérables consentis ses dernières années par l'ensemble des collaborateurs Bouygues Telecom. Il semble persuadé que l’opérateur possède désormais les clés du succès pour entrer seul dans "l'aube d'une nouvelle ère de croissance portée par le développement exponentiel des usages numériques".
Mais Patrick Drahi n'est pas homme à abandonner aussi facilement, il est peu probable que nous assistions là à l'épisode finale de la saga télécoms de l'été... il est probable que cette affaire connaisse des revirements à coup de nouveaux milliards.
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